Les 5 erreurs à faire pour manquer d’argent à la retraite

Il est difficile de s’imaginer à la retraite lorsqu’on a entre 25 et 30 ans. Ce concept, souvent abstrait, semble encore bien loin. Pourtant, beaucoup attendent trop longtemps avant de commencer à épargner, pensant avoir encore tout leur temps. Or, la retraite se prépare sur plusieurs décennies et chaque année compte. 

 

Bien que certains éléments restent hors de notre contrôle, d’autres peuvent être anticipés. En prenant les bonnes décisions dès maintenant, vous évitez les erreurs les plus fréquentes et mettez en place une retraite à la hauteur de vos aspirations. 

 

1. Attendre trop longtemps avant d’épargner

 

Chacun a une vision différente de la retraite. Pour certains, elle représente la liberté de choisir leurs projets et de dire non au travail tandis que pour d’autres, c’est l’occasion de réaliser des rêves longtemps mis de côté. 

 

Le montant nécessaire pour bien vivre à la retraite dépend de plusieurs facteurs : les projets envisagés (voyager six mois par an ou simplement profiter de son jardin), le niveau de vie souhaité, l’état de santé futur et même l’âge auquel on prendra sa retraite. L'argument principal pour commencer à épargner tôt, que ce soit dans des régimes individuels comme le REER ou le CELI, ou encore dans des régimes collectifs avec votre employeur, est la puissance des intérêts composés. Ces intérêts permettent de générer des gains sur vos gains précédents, créant un effet boule de neige : un capital initial, même modeste, croît de plus en plus rapidement avec le temps. 

 

Pour illustrer l'impact des intérêts composés et démontrer qu’il est plus avantageux de commencer à épargner tôt, prenons l'exemple de Stéphanie et Frédéric de retraite Québec : 

 

 

En supposant un rendement annuel moyen de 5 %, Stéphanie accumulera 7 000 $ de plus que Frédéric à 65 ans, malgré un investissement total inférieur de 15 000 $. 

 

Peu importe le montant investi, commencer tôt offre un avantage considérable. Grâce aux intérêts composés, même de petites sommes investies dès le départ permettent d’accumuler un capital plus important à long terme. 

 

2. Sous-estimer son espérance de vie en prenant peu de risque à la retraite

 

Une erreur fréquente est de vouloir éliminer complètement le risque en misant uniquement sur des certificats de placement garanti (CPG) ou en conservant une grande partie de son épargne en liquidités. 

 

Si les CPG rachetables offrent une certaine flexibilité, ce n’est pas le cas des CPG non rachetables, où l’épargnant doit attendre l’échéance pour accéder à son argent. Cette absence de flexibilité peut poser un problème en cas de besoin imprévu de liquidités. 

 

D’un autre côté, rester uniquement en liquidité peut sembler sécuritaire mais sans rendement du marché boursier, le capital risque de s’éroder avec le temps, notamment à cause de l’inflation. À moins de disposer d’un capital extrêmement élevé, cette stratégie peut entraîner un épuisement des ressources financières avant la fin de la retraite. Ce phénomène est appelé le risque de longévité, autrement dit, le risque de vivre plus longtemps que son capital. 

 

Selon Retraite Québec, un homme de 65 ans a une chance sur deux d’atteindre 86 ans, et une femme a une espérance de vie encore plus longue. Cela signifie qu’une retraite peut durer 20 à 30 ans, et que beaucoup risquent de manquer d’épargne dans les 5 à 10 dernières années de leur vie. 

 

3. Prendre trop de risque dans ses investissements 

 

Si éviter tout risque peut nuire à votre retraite, tomber dans l’excès inverse en misant uniquement sur des actions de croissance peut être tout aussi problématique. Certains retraités, ayant plus de temps pour gérer leurs investissements, tentent de maximiser leur rendement en prenant des décisions précipitées et en se concentrant exclusivement sur les marchés boursiers. Or, les marchés financiers sont imprévisibles. Selon Bloomberg, un retraité de 60 ans ayant une retraite de 25 ans connaîtra en moyenne quatre corrections boursières importante, soit un krach tous les six ans. Sans une bonne diversification, un portefeuille entièrement exposé aux actions peut entraîner une forte volatilité, un stress financier accru et, en cas de chute des marchés, une perte de capital difficile à récupérer. 

 

La clé d’une gestion efficace de votre portefeuille repose sur une diversification équilibrée entre liquidités, revenu fixe et actions, adaptée à votre stade de retraite, à votre situation financière et à votre profil d’investisseur, afin de réduire les risques et vous protéger des aléas du marché boursier. 

 

4. Demander ses rentes sans bien comprendre ses régimes de retraite gouvernementaux

 

Une erreur fréquente est de ne pas bien comprendre le fonctionnement des rentes gouvernementales, ce qui peut mener à des décisions précipitées nuisant à la planification financière. Beaucoup de retraités font leur demande trop tôt sans mesurer l’impact sur leurs finances à long terme.  

 

Au Canada, il existe deux principales rentes gouvernementales : 

  1. La Pension de sécurité de vieillesse (PSV) (fédérale)
  2. Le Régime de rentes du Québec (RRQ) (provincial) 

 

Le RRQ : Il est possible de faire une demande pour commencer à recevoir la rente dès 60 ans mais cela entraîne une réduction de 0,6 % par mois avant 65 ans, soit une diminution totale de 36 % si elle est demandée immédiatement. Cette erreur est courante et peut avoir un impact significatif sur les revenus à long terme. 

À l’inverse, repousser la demande permet une augmentation de 0,7 % par mois, jusqu’à un maximum de 58,8 % si elle est reportée jusqu’à 72 ans. 

 

La PSV : Disponible à partir de 65 ans, elle peut être reportée jusqu’à 70 ans, avec une bonification de 0,6 % par mois, pour un maximum de 36 % d’augmentation. 

Le moment où l’on demande ses rentes est une décision stratégique qui doit être prise en fonction d’un plan de retraite et de décaissement bien structuré. Ce plan permet d’identifier les meilleurs moments pour demander la rente et ainsi optimiser ses revenus de retraite afin d’en avoir plus dans ses poches. C’est pourquoi il est essentiel de consulter un conseiller financier ou un planificateur financier. Vous pouvez prendre un rendez-vous ici. 

 

5. Négliger l’impact des impôts sur la retraite

 

La fiscalité joue un rôle crucial dans la gestion de votre retraite. Préférez-vous maximiser votre épargne et en faire profiter vos proches ou laisser une part importante de votre patrimoine au gouvernement en impôt? 

 

Votre situation est unique. Entre les comptes d’épargne (CELI, REER, FERR), les régimes de retraite de votre employeur et les rentes gouvernementales, il est essentiel d’adopter une stratégie qui minimise l’impact fiscal lors du décaissement. Selon votre profil, la meilleure approche peut être de retirer en priorité certaines sources de revenus, comme le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou le fonds enregistré de revenu retraite (FERR), tout en repoussant la réception des rentes gouvernementales. Une mauvaise stratégie fiscale peut entraîner une facture d’impôt plus élevée que prévu et réduire significativement votre revenu disponible à la retraite. Un bon plan de décaissement peut faire la différence entre une retraite confortable et une retraite où l’impôt gruge une part trop importante de votre épargne. 

 

6. Négliger l’importance de l’accompagnement avec un conseiller financier et un planificateur financier

 

L’étude The Gamma Factor and the Value of Financial Advice (CIRANO, 2016) démontre que les ménages ayant un conseiller financier accumulent en moyenne 3,9% plus d’actifs après 15 ans que ceux qui n’en ont pas. Ce gain est principalement dû à l’effet Gamma, qui repose sur la discipline financière et les meilleures décisions prises grâce à l’accompagnement d’un conseiller. L’étude a également ajusté ses résultats en tenant compte de 50 différences socio-économiques et comportementales, confirmant que l’impact du conseil financier est réel et significatif. 

 

Planifiez dès aujourd’hui une rencontre votre stratégie d’épargne et de décaissement pour en avoir plus dans vos poches. 

 

Source 

https://cirano.qc.ca/files/publications/2016s-35.pdf 

https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/securite-vieillesse/montant-prestation.html 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/retraite/rrq/calcul_rente/Pages/calcul_rente.aspx#:~:text=Pour%20une%20personne%20qui%20commence,pass%C3%A9%20depuis%20ses%2065%20ans. 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/planification/risques-financiers-lies-retraite/Pages/risque-de-longevite.aspx 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/planification/reflexions/Pages/importanceinteretcompose.aspx 

 

Emprunter pour cotiser à son REER : Est-ce une bonne idée?

Auteur: Sammy Zakem

 

Lorsque vient le temps de planifier votre retraite, votre régime enregistré d’épargne retraite (REER) peut jouer un rôle extrêmement important. Quoi faire si vous n’avez pas les liquidités nécessaires pour maximiser vos cotisations? Une option s’offre à vous, soit emprunter pour cotiser.

 

Est-ce qu’il s’agit d’une stratégie pour vous ? 

Emprunter pour cotiser à un REER peut être une stratégie efficace si : 

Attention, si vous avez déjà des dettes à intérêt élevé ou un budget serré, cette stratégie pourrait vous causer plus de stress que d’avantages. 

 

Les avantages à considérer 

Contracter un emprunt pourrait vous aider à combler vos cotisations et vous faire bénéficier pleinement des avantages disponibles. En cotisant davantage à votre REER, vous bénéficiez d’un important avantage fiscal. Les cotisations réduisent votre revenu imposable, ce qui pourrait vous faire économiser beaucoup d’impôts cette année. Vous pourriez également être admissible à certaines allocations et crédits d’impôt si votre revenu est faible ou si vous avez des enfants. En plus, si vous avez des droits de cotisation inutilisés, un emprunt pourrait vous aider à les utiliser pleinement. 

Cliquez ici pour découvrir la valeur du prêt REER admissible pour vous et la réduction d’impôt possible !

Il faut retenir qu’un REER, c’est un investissement dans notre futur. Il y a beaucoup de bénéfices face aux rendements à long terme de ce placement. Dans un REER, le profit qui est généré à travers le temps est à l’abri de l’impôt. Ainsi, plus on investit dans un REER tôt, plus on profite de gains et rendements importants. Cela est avantageux lorsque le rendement de votre REER est supérieur aux intérêts que vous devez payer face à votre emprunt. 

 

Les risques à considérer 

Empruntez, c’est aussi s’endetter. Il faut donc s’assurer d’avoir l’argent nécessaire pour rembourser le prêt, sinon vous risquez de vous retrouver avec des paiements mensuels qui peuvent affecter votre budget. 

Les prêts REER comporte des taux d’intérêt qui varient selon les institutions financières. Si le rendement de votre placement est inférieur aux paiements en intérêts sur votre prêt, vous pourriez perdre de l’argent. Au moment de retirer les fonds de votre REER, ceux-ci s’ajouterons à votre revenu imposable. Cela signifie que les avantages fiscaux ne sont pas immédiats mais décalés dans le temps. 

 

Comment emprunter intelligemment pour cotiser à votre REER ? 

 

Emprunter pour cotiser à votre REER peut être une bonne idée pour ceux qui veulent maximiser leur épargne-retraite tout en réduisant leur facture d’impôt. Toutefois, cette stratégie n’est pas sans risques. Prenez rendez-vous pour évaluer votre situation et voir si emprunter pour cotiser à votre REER vous convient.

 

Quoi faire avec vos REER à 71 ans?

Auteur: Sammy Zakem 

 

Si vous épargnez pour votre retraite, vous avez probablement un REER (Régime enregistré d’épargne-retraite). Mais savez-vous ce qu’il advient de votre REER lorsque vous commencez à utiliser cet argent pour vivre? C’est là qu’entre en jeu le FERR (Fonds enregistré de revenu de retraite) 

 

Qu’est-ce qu’un FERR? 

Le FERR est un régime établi par le gouvernement qui vous permet de transformer l’argent accumulé dans vos REER, RPAC, RPD, CELIAPP ou d’un autre FERR en revenu de retraite. Contrairement au REER, qui sert à épargner, le FERR est conçu pour vous fournir un revenu régulier tout en permettant à votre argent de continuer à croître à l’abri de l’impôt. 

 

Quand devez vous transférer votre REER en FERR? 

Premièrement, il y a une date limite. Il faut obligatoirement convertir votre REER en FERR avant le 31 décembre de l’année où vous atteignez 71 ans.  

Imaginons que Paul a 71 ans le 20 janvier 2025. Il doit convertir son REER en FERR avant le 31 décembre 2025. S’il ne le fait pas, son REER sera fermé automatiquement. Il devra retirer la totalité du montant de son REER et ce montant sera considéré comme un revenu imposable pour l’année 2026. En le convertissant, il pourra retirer son argent au fur et à mesure qu’il en a besoin et payer moins d’impôts. 

Cependant, le transfert de REER en FERR peut aussi se faire avant l’âge de 71 ans. Vous pouvez choisir de convertir votre REER en FERR plus tôt si vous souhaitez commencer à retirer un revenu de retraite.  

Cela peut être utile si vous répondez au moins à la première condition: 

  1. Vous êtes déjà à la retraite. 
  2. Vous avez besoin d’un revenu supplémentaire. 
  3. Votre revenu imposable est faible et vous voulez minimiser l’impôt. 

 

Recevoir un crédit d’impôt gratuit dès l’âge de 65 ans 

Lorsque vous atteignez l’âge de 65 ans, vous êtes admissible à l’ouverture d’un FERR afin de bénéficier d'un crédit d’impôt. Si vous touchez jusqu’à 2 000$ de revenu de pension admissible, vous pouvez réclamer un crédit d’impôt jusqu’à 408$.  

Par exemple :

Sa conjointe, à 65 ans, fait la même chose. Ensemble, ils économisent 816 $ d’impôt par année. 

À 71 ans, M. Tremblay transfère tout ce qui reste dans son REER vers son FERR. À partir de 72 ans, les retraits du FERR lui permettent toujours de profiter du crédit d’impôt, réduisant ainsi leurs impôts encore plus.

 

Le fractionnement de revenu de pension  

Les retraits du FERR peuvent être partagés entre les conjoints grâce au fractionnement des revenus de pension. Cela permet de transférer jusqu’à 50 % du montant retiré au conjoint, qui paiera l’impôt sur cette part. 

Si M. Tremblay a un taux d’impôt plus élevé que sa conjointe, cette stratégie peut les aider à payer moins d’impôts.  

Par exemple, si M. Tremblay est imposé à 50 % et sa conjointe à 25 %, il peut transférer 1 000 $ de son retrait annuel de 2 000 $ à sa conjointe. Cela leur ferait économiser 250 $ d’impôt par année. 

En utilisant cette méthode et le crédit d’impôt pour revenu de pension, le couple pourrait économiser beaucoup sur leurs impôts au fil du temps.  

 

Comment fonctionne le FERR à 71 ans? 

Le FERR fonctionne avec des retraits minimums : Une fois votre FERR créé, vous devez retirer un montant minimum chaque année. Ce montant est calculé en fonction d’un pourcentage basé sur votre âge ou celui de votre conjoint(e). Plus vous êtes jeune, plus le pourcentage est bas (voir tableau dessous: Retraits minimums d'un FERR). 

 Le FERR offre une flexibilité dans vos retraits : Bien que vous soyez obligé de retirer le minimum chaque année, vous pouvez retirer davantage si nécessaire. Toutefois, ces retraits seront ajoutés à votre revenu imposable. L’argent restant dans votre FERR continue de croître à l’abri de l’impôt, tout comme dans un REER. 

 

 Retraits minimums d'un FERR 

Le tableau ci-joint indique les pourcentages de retrait minimum d'un FERR d'après les âges. Comme vous pouvez le constater, les pourcentages de retrait annuels augmentent graduellement jusqu'à l'âge de 95 ans. 

Tableau résumé des retrait minimum du FERR

Par exemple, le retrait minimum d’un FERR de 500  000$ à l’âge de 72 ans correspond à 27 000$. Ce qui équivaut à 5,40% du capital de 500 000$. 

 

Pourquoi transférer votre REER en FERR? 

  1. Cela vous permet d'accéder à votre épargne. Le FERR vous permet d’utiliser l’argent que vous avez patiemment accumulé pendant vos années de travail.
  2. Le transfert permet d’éviter des conséquences fiscales considérables. Convertir votre REER en FERR à temps vous évite de devoir inclure tout le montant de votre REER dans votre revenu imposable d’un seul coup.
  3. Le FERR permet à votre capital de croître à l’abri de l’impôt tout en vous offrant un revenu.

 

Pour un transfert réussi 

Il est important de planifier vos retraits à l’avance et de calculer combien vous devrez retirer chaque année pour bien structurer votre plan de retraite. 

Comme chaque situation est unique, consultez l’un de nos planificateurs financiers pour obtenir un plan adapté à vos besoins. Chez Stratéginc, votre retraite est notre priorité! 

Les impacts du congé de TPS et du crédit d’impôt

Auteur : Sammy Zakem •  2 min de lecture

Les récents ajustements économiques annoncés au fédéral et au provincial visent à alléger le fardeau financier des ménages et à soutenir les travailleurs. Voici un résumé des mesures clés et leurs répercussions sur les Canadiens. 

Changement au fédéral

Suspension temporaire de la TPS

Selon les calculs de Sylvain Charlebois, spécialiste de l’industrie agroalimentaire :

Les économies moyennes réalisées à l’épicerie par personne pendant les deux mois de suspension de la TPS seraient modestes, à seulement 4,51 $. Cela s’explique par le fait que les produits les plus coûteux, comme la viande, les fruits et les légumes, ne sont déjà pas taxés.  

En revanche, les sorties au restaurant et l’achat de produits alcoolisés, tels que la bière, le vin et le cidre, offriront des économies plus substantielles puisque ces produits sont tous soumis à la TPS. 

Par ailleurs, certains détaillants pourraient tirer parti de cette suspension temporaire pour augmenter leurs prix et les maintenir une fois la TPS rétablie, comme cela a été observé par le passé lorsque le premier ministre Stephen Harper a réduit la TPS de 2 % entre 2006 et 2008. À l'époque, certaines entreprises avaient ajusté leurs prix à leur avantage, minimisant ainsi l’impact réel de la réduction de taxe pour les consommateurs. Cette situation pourrait se reproduire, suscitant des préoccupations quant aux bénéfices réels de cette mesure. 

Impacts de ce changement : 

 

Changements provinciaux - Québec

1 - Modification du crédit d’impôt pour la prolongation de carrière

Impacts de ces changements : 

2 - Alignement avec l’âge moyen de la retraite

Pour en lire plus sur votre retraite :

Analyse des impacts 

Positifs : 

Négatifs : 


Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.


 

Sources

Changements majeurs pour votre retraite en 2025

Auteur: Pascal Dion

 

Les changements à venir le 1er janvier 2025 

Le gouvernement du Québec a décidé de modifier ces règles, et ces changements entreront en vigueur le 1er janvier 2025. Ces modifications visent à vous offrir plus de liberté avec votre argent de retraite, surtout à partir de 55 ans. L'idée est de vous permettre de mieux gérer vos fonds, tout en vous assurant que vous soyez conscient des impôts à payer sur ces retraits. 

Le règlement va maintenant changer deux choses : d'abord, il va modifier le calcul des retraits maximums pour les personnes de moins de 55 ans, et ensuite, il va complètement éliminer la notion de retraits maximums pour ceux qui ont 55 ans et plus. 

Nouvelles règles de retrait

Qu’est-ce qu’un FRV ? 

Un FRV (Fonds de revenu viager) est un compte où vous placez l’argent que vous avez accumulé pour votre retraite, souvent suite au transfert d’un CRI (Compte de retraite immobilisé) provenant d'un régime de retraite. Cet argent est immobilisé, vous ne pouvez pas le retirer en entier d’un coup. Il existe des règles strictes sur les montants que vous pouvez retirer chaque année, assurant ainsi que l’argent dure tout au long de votre retraite. À noter qu’avant 65 ans, des retraits supplémentaires sont possibles, sous certaines conditions. 

Revenu temporaire

C’est quoi un revenu temporaire ? Selon la loi sur les régimes complémentaires de retraite du Québec, le revenu temporaire est une option pour le FRV (Fonds de revenu viager) de retirer un bon montant avant l’âge de 55 ans. La formule est un peu compliqué, mais voici le changement: 

Avant le 1er janvier 2025

Revenu temporaire maximal = 40 % du maximum des gains admissibles (MGA) – 75 % des revenus estimés.

Le revenu temporaire maximum peut atteindre 27 400 $ (= 40 % de 68 500 $). 

Après le 1er janvier 2025  

Revenu temporaire maximal= 50 % du maximum des gains admissibles (MGA) – 100 % des revenus estimés.

Le revenu temporaire maximum aurait pu atteindre 34 250 $ (= 50 % de 68 500 $). 

L’augmentation du pourcentage fait que les personnes pourront aller chercher un montant supplémentaire d’environ 6 850$ qui était immobilisé. 

Fin de la stratégie Flip-Flop (désimmobilisation)

Avant le 1er janvier 2025, une personne pouvait transférer une certaine somme de son compte de retraite immobilisé (CRI) à son fonds de revenu viager (FRV) pour ensuite transféré une partie dans un régime enregistré d'épargne‑retraite (REER) ou à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Le restant est transféré dans un autre compte de retraite immobilisé (CRI). Cette stratégie permettait d’aller d’avoir un peu plus de flexibilité avec votre notre argent. Après le 1er janvier 2025, cette stratégie ne sera plus autorisée et désuet à cause qu’il n’y aura plus de montant maximum dans un FRV provincial. 

Transferts à l’étranger 

Si vous vivez à l’étranger depuis au moins 2 ans, vous ne pourrez plus transférer vos fonds de FRV hors du Canada. Cette mesure vise à garder les fonds de retraite sous le régime fiscal canadien. 

À partir de 2025, vous aurez plus de contrôle sur l’argent dans votre FRV, surtout si vous avez 55 ans ou plus. Il est important de bien comprendre ces nouvelles règles pour profiter pleinement de vos économies de retraite. Pour plus d’information sur le sujet, consultez l’article officiel du gouvernement du Québec ou écoutez notre dernier podcast.

N’hésitez pas à consulter un conseiller financier pour vous aider à naviguer ces changements et prendre les meilleures décisions pour votre avenir financier! Prenez rendez-vous avec un de nos conseillers financiers afin d’intégrer ses nouvelles informations dans votre plan de retraite.

Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.

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Sources:

 

 

Bonification des rentes de retraite pour 77 000 personnes

Auteur: Sammy Zakem

Un budget catastrophique?

Mardi le 12 mars dernier, le gouvernement provincial a dévoilé son budget 2024-2025 avec le plus important déficit de son histoire s’élevant à 11,8 milliards de dollars. Ce budget priorise encore une fois l’éducation et la santé, mais vient bonifier la rente d’invalidité pour les aînés atteignant l’âge de 65 ans. Cette bonification sera applicable le 1er janvier 2025 et pourrait vous faire revoir votre planification de retraite auprès de votre planificateur financier.

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La nouvelle mesure 

Le gouvernement provincial vient tout juste de supprimer la réduction de la rente de retraite des aînés vivant avec une situation d’invalidité. 

Comment fonctionne la rente de retraite en situation d'invalidité? 

Tout d’abord, il faut bien comprendre le calcul de la rente. Cette dernière est formée d’un montant fixe de 6 999$ par année jusqu’à l’âge de 65 ans et d’une partie variable:  

 

       i) Avant 60 ans : La rente équivaut à 6 999$ + 75% de la rente de retraite perçu à 65 ans.  

 

      ii) Entre 60 et 65 ans : La rente équivaut à 6 999$. Cependant, la rente de retraite peut être demandée à réduction de 0,4% par mois avant l’âge de 65 ans. Par exemple, la rente de retraite maximale à 60 ans équivaut à 76% de la rente de retraite à 65 ans.   

 

      iii) À 65 ans : Aucune rente d’invalidité n’est versée, mais est convertie en rente de retraite et allant jusqu’à 16 375$. Précédemment, la rente de retraite maximale était de 12 445$ et cette bonification de 3 930$ vient marquer une hausse de 32% à la rente de retraite.  

 

Actuellement, la rente de retraite diminue de 0,3% à 0,4% pour chaque mois que vous décidez de toucher la RRQ avant 65 ans ou une rente d’invalidité entre 60 et 65 ans et le montant reste le même toute votre retraite.  

Le changement apporté est que vous aurez des pénalités à percevoir une rente de retraite avant 65 ans, mais ses pénalités prendront fin à vos 65 ans et vous toucherez le plein montant. 

Voici l’illustration démontant le changement pour un bénéficiaire atteignant l’âge de 65 ans. 

 

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Budget 2024-2025 – Plan budgétaire (gouv.qc.ca) 

 

Ainsi, vous serez avantagé de recevoir votre rente de retraite avec votre rente d’invalidité jusqu’à vos 65 ans le plus tôt possible et par la suite toucher uniquement la rente de retraite sans pénalité. 

Nous vous invitons en prendre rendez-vous avec votre planificateur financier et voir comment l’augmentation de la RRQ pour les prestataires invalides peut venir modifier votre retraite.  Nous joindre | Groupe financier Stratéginc (strateginc.com) 

 

Sources:

La rente d’invalidité du RRQ bonifiée | Finance et Investissement (finance-investissement.com) 

Ministère des Finances du Québec | Budget 2024-2025 (gouv.qc.ca) 

Si votre conseiller ne vous en a pas parlé, voici tous les nouveaux changements de votre compte de retraite immobilisé!

Auteur: Pascal Dion

Bonnes nouvelles pour les propriétaires d'un fonds de pension

Le 27 décembre dernier le gouvernement du Québec a appliqué des modifications aux articles 90.1 et 92 de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite, concernant le compte de retraite immobilisé (CRI) et le compte enregistré fonds de revenu viager (FRV). Le FRV touche toutes les personnes effectuant des cotisations dans un fonds de pension chez son employeur. Cette situation touche énormément de personnes, surtout les personnes travaillant à des postes gouvernementaux tels qu’Hydro-Québec et la Ville de Montréal. 

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Pour ouvrir ce compte, vous devrez avoir quitté votre emploi avant d'être admissible à une rente immédiate. Il est ainsi possible d'obtenir un remboursement de vos cotisations et de transférer vos droits accumulés dans un compte de retraite immobilisé (CRI). Il faut savoir que ce compte est bloqué, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas y cotiser ni effectuer de retraits. Il est exclusivement utilisé afin de protéger vos fonds pour votre retraite et l’argent qui y est initialement versé par votre ex-employeur est non imposable comme un REER. La seule manière de retirer les fonds est de transférer son compte CRI en compte FRV avant le 31 décembre de l'année où vous atteignez 71 ans. 

Le FRV est un compte enregistré de revenu de retraite qui vous permet de retirer des montants de votre retraite jusqu’à votre décès. Comparativement au Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), le FRV présente certaines différences en ce qui concerne les retraits. Ainsi, tout comme le FERR, vous devrez retirer un montant minimal chaque année, mais vous devez également respecter une limite maximale calculée en fonction de l'âge, du solde du FRV et du taux de référence annuel pour les FRV (6% en 2024). Il est également possible d'effectuer des retraits avant la retraite ou de dépasser le seuil maximal grâce aux retraits temporaires (occasionnels).  

Ainsi, certaines conditions s’appliquent pour effectuer un retrait temporaire. Pour les personnes de moins de 54 ans, vous devez avoir possédé un seul FRV et avoir des revenus qui ne dépasseront pas 40% du maximum des gains admissibles (MGA) soient 27 400$, au cours des 12 mois qui suivent sa demande ou 75% de votre revenu annuel. Pour les personnes âgées de 54 à 64 ans, vous pouvez tirer un revenu temporaire chaque année peu importe votre revenu annuel. Toutefois, vous pourriez demander un remboursement partiel ou total de vos comptes CRI ou FRV selon différentes éventualités. Ainsi, vous pourriez faire une demande de remboursement si vous n’êtes plus un résident canadien, au décès du détenteur et en cas d’invalidité. Finalement, si vous êtes âgés de plus de 65 ans, vous n’êtes pas admissible au revenu temporaire.  

Voici les changements dont le FRV sera sujet :

 

tableau

Modifications à venir aux règles d’immobilisation | Finance et Investissement (finance-investissement.com) 

Précédemment, le FRV était assujetti à des retraits annuels minimums et maximums, ce qui représentaient un inconvénient pour les titulaires de FRV par rapport aux titulaires de FERR, qui n'étaient pas soumis à de telles restrictions. À partir du 1er juillet 2024, il n'y aura plus de plafond pour les retraits des personnes âgées de 55 ans et plus. Par conséquent, il ne sera plus possible de désimmobiliser un FRV pour le transférer à un REER, à un FERR ou à la portion non immobilisée d'un RVER. Également, si vous avez plus de 55 ans, vous ne pourriez plus demander de revenu temporaire puisqu’il n’y a plus de maximum aux retraits.  

Cependant, à l'âge de 54 ans, les retraits maximums seront toujours assujettis à un plafond viager. De plus, des changements sont prévus pour les retraits temporaires, qui passeront d'un maximum de 40 % du maximum des gains admissibles (MGA) à 50 % des MGA, mais moins que 100 % de votre revenu annuel.  Toutefois, ce changement pour le revenu temporaire n'entrera pas en vigueur avant le 1er janvier 2025. 

Somme toute, la suppression des plafonds pour les retraits des personnes de plus de 55 ans ainsi que l’ajustement prévu pour les retraits minimums temporaires reflètent une tentative d’aligner davantage ces comptes avec les besoins financiers des bénéficiaires et de l’élimination des désavantages par rapport au FERR.  

Les récentes réformes au compte FRV ont un impact sur la planification de retraite des Québécois, nous vous invitons à prendre rendez-vous avec nous pour voir comment votre paysage financier en est affecté : Nous joindre | Groupe financier Stratéginc (strateginc.com). 

 

Sources:

Modifications à venir aux règles d’immobilisation | Finance et Investissement (finance-investissement.com) 

Retraite Québec - Caractéristiques du CRI (gouv.qc.ca) 

Retraite Québec - Remboursement des CRI et des FRV (gouv.qc.ca) 

Retraite Québec - Types de revenus possibles (gouv.qc.ca) 

Quels sont les défis actuels des retraités?

Auteur: Pascal Dion

Avez-vous pensé aux défis auxquels vous pourriez faire face lors de votre retraite?

Il devient de plus en plus difficile de préparer une retraite confortable. Que ce soit le coût de la vie qui augmente, les rendements plus incertains ou des taux d'intérêt plus élevés, les enjeux sont bien réels. Le contexte économique actuel nous oblige à revoir notre planification pour faire face aux nouveaux défis. Voici quatre enjeux majeurs et des stratégies pour s'y préparer.

 

1. L’inflation ne donne pas de répit

Lorsque l'inflation est élevée, elle touche directement les retraités en diminuant la valeur réelle de leur épargne. Par exemple, un rendement de 6 % avec une inflation de 4 % signifie un rendement réel de seulement 2 %.

Stratégies recommandées :

 

L’inflation gruge vos économies…

Inflation

Source : Fidelity

 

De plus, l’inflation réduit la valeur de votre argent et de vos rendements chaque année. Le rendement réel d’un investissement se calcule en retranchant le taux d’inflation du rendement réalisé. Si on prend comme exemple un rendement annuel de 6% alors que le taux d’inflation de la même période est d’environ 4%, le rendement réel de cet investissement sera de 2%.

 

Détenir un portefeuille composé de titres ou fonds diversifiés versant de bonnes distributions de dividendes et d’intérêts s’avère une bonne façon de lutter contre l’inflation. Les titres à dividendes offrent généralement de stables revenus à leurs actionnaires, et ce malgré la volatilité des marchés. Les revenus de dividende et d’intérêt permettent de provisionner ses dépenses sans effectuer de retrait de capital. Donc vous pourriez générer des flux monétaires sans retirer l’argent que vous avez investi. C’est particulièrement avantageux à la retraite, puisque les retraits sont souvent une importante source de revenu mais réduisent votre épargne retraite.

 

Les titres à dividendes surperforment leurs pairs

Dividendes

Rendements d’un investissement de 10 000$ dans les 500 plus grosses actions américaines, selon les politiques de dividendes. (1979-2022)

 

2. La volatilité dans les marchés

La volatilité des marchés pèse beaucoup dans la balance lors de la planification de la retraite. Saviez-vous qu’un retraité de 60 ans ayant une retraite de 25 ans pourrait connaitre quatre marchés baissiers? C’est donc en moyenne un krach tous les 6 ans! Il n’est pas nouveau que les marchés connaissent des périodes de fluctuations, certaines plus importantes que d’autres. Plus la retraite approche, plus les impacts des fluctuations sur votre portefeuille se font ressentir.

Les marchés baissiers génèrent un faible impact sur la valeur finale d’un portefeuille ayant une perspective long-terme. En revanche, le recul des marchés représente un risque plus élevé pour ceux qui approchent la retraite ou ceux déjà à la retraite puisque l’horizon de placement est réduit. Les chances de rattraper les baisses des marchés sont considérablement réduites. De plus, les retraits de fonds durant un marché baissier occasionnent une vente d’actifs à perte, ce qui réduit l’épargne retraite beaucoup plus rapidement que prévu.

 

La diversification est une stratégie d’investissement permettant de réduire le risque de volatilité d’un portefeuille d’actifs en étant investi selon votre profil de risque dans différents titres, types de placements, secteurs, industries et régions géographiques. Les actifs ne réagissent pas de la même façon face aux changements dans les marchés puisqu’ils ne partagent pas les mêmes enjeux et tendances. Cette stratégie s’adapte à votre adhérence au risque et permet d’avoir un portefeuille qui fructifiera dans divers contextes sans compromettre son rendement global.

 

Cette stratégie nécessite de déterminer le besoin annuel net de capital pour couvrir les sorties de fonds à court terme et d’investir ce besoin dans des placements. Détenir le montant dont vous aurez besoin au cours de l’année dans des placements liquides vous aide à mieux gérer les volatilités du marché. Cela permet de stabiliser et protéger votre revenu de retraite puisque ces placements sont prudents et représentent très peu de risque. Les rendements de ces placements se basent sur les taux d’intérêt. Ils génèrent donc une bonne rentabilité quand les taux d’intérêt sont élevés.

 

3. Épuisement des économies (risque de longévité)

Les Canadiens vivent de plus en plus longtemps. Selon Statistique Québec, l’espérance de vie pour un homme et une femme est d’environ 81 ans et 85 ans respectivement. Combien de temps leur épargne-retraite durera-t-elle? La réalité est que les retraités doivent épargner davantage afin de profiter pleinement de leur retraite sans diminuer leur train de vie. La durée moyenne de la retraite est de plus de 20 ans et le risque de manquer de ressources avant la fin de la retraite inquiète à ce jour un grand nombre de Canadiens notamment pour les dépenses courantes mais aussi pour les soins de santé. Voici des stratégies visant à diminuer le risque de longévité.

 

Cette stratégie consiste à mettre en place des moyens d’utiliser les actifs qui ont été mis de côté pour la retraite pour s’assurer que cette épargne soit disponible pour aussi longtemps que vous avez besoin. Selon votre situation financière et votre occupation professionnelles, plusieurs véhicules d’épargne pourront bénéficier d’un décaissement progressif. Des stratégies de décaissement peuvent être adaptées pour votre situation personnelle. Le niveau du taux de retrait utilisé et les retraits effectués trop tôt ou trop vite pourraient augmenter votre risque de manquer d’argent. Assurez-vous de maximiser vos revenus et de diminuer vos impôts à payer en établissant un plan de décaissement adapté à votre situation en contactant votre conseiller en sécurité financière ou en prenant rendez-vous ici.

 

 

L’impact du taux de retrait sur l’épargne retraite

Taux de retrait, épargne

Source : Fidelity

 

Si vous croyez ne pas détenir suffisamment d’actif pour vivre une retraite confortable, une bonne stratégie serait de retarder votre retraite de quelques années ou d’entamer une retraite progressive en diminuant graduellement vos heures de travail dépendamment de votre situation. Cela permettrait d’augmenter votre épargne-retraite en plus de vos rentes, tout en facilitant la transition vers la prochaine étape de votre vie.

 

Nous savons que cette stratégie est simple et moralisatrice mais économiser périodiquement le plus tôt possible en vue de la retraite est une stratégie qui s’avère très payante. En effet, moins de d’actif seront nécessaires puisque votre investissement pourra bénéficier des intérêts composés sur plusieurs années tout en étant peu sensible aux imprévus des marchés. Si vous investissez à partir d’aujourd’hui 500$ tous les mois pendant 40 ans dans un investissement dont le taux de rendement est de 6%, votre investissement vaudra plus de 1 000 000$! En revanche, sans la croissance composée de 6%, vous auriez près du quart de la valeur, soit 240 000$.

 

4. L’impôt vous suit jusqu’à vos vieux jours

Réduire l’impôt sur le revenu avant et à la retraite est une bonne façon de faire durer son épargne-retraite. Les différentes sources de revenu que nos investissements génèrent ne sont pas imposées de la même façon. Les revenus se retrouvent sous plusieurs formes. Les plus communes sont les intérêts de placements, les dividendes et les gains en capital. Toutefois, il faut savoir que 50% des revenus d’intérêt peuvent être imposable. Puisque les revenus deviennent souvent plus limités à la retraite, il est important de demeurer fiscalement efficace.

 

Voici ce qui vous revient sur un revenu de placement de 1 000$ après impôt

Intérêts, Dividendes, Gain en capital

Un taux marginal d’imposition de 26% a été utilisé pour l’hypothèse. Le taux d’imposition est porté à changer selon la situation de chacun. Les dividendes proviennent de sociétés canadiennes admissibles.

 

Le REER et le CELI sont des comptes destinés à épargner pour la retraite tout en réalisant des économies d’impôt. Vous pouvez même cotiser au CELIAPP qui peut être intéressant pour des stratégies fiscales de retraite. En déposant des cotisations dans un REER, vous obtenez des déductions sur votre revenu et ne payez pas d’impôt sur les bénéfices réalisés avant les retraits. Le CELI est avantageux puisque tous les bénéfices réalisés ainsi que les retraits sont libres d’impôts. Consulter votre conseiller en sécurité financière afin de connaître la cotisation idéale selon votre situation

 

Le rendement d’un placement est un aspect primordial à considérer en investissement surtout en épargnant pour la retraite. Afin de conserver le plus d’argent après avoir payé l’impôt, une stratégie avantageuse est de prioriser les dividendes et les gains en capital puisqu’ils bénéficient d’un taux d’imposition moins élevé que les revenus d’intérêt. Le graphique ci-dessus démontre le montant qu’il restera dans vos poches après avoir généré un revenu de placement de 1 000$.

 

Cette stratégie consiste à transférer une partie du revenu de retraite admissible du conjoint gagnant le revenu le plus élevé afin de diminuer la charge fiscale familiale. Il est possible de fractionner jusqu’à 50% du revenu pension provenant soit d’une rente viagère, d’un régime de retraite d’entreprise, d’un REER ou d’un FERR. Le fractionnement s’applique uniquement à l’impôt, il n’a donc aucun transfert de fonds.

 

Les Canadiens sous-estiment les conséquences de l’inflation et de leur longévité. Les changements économiques actuels ne peuvent encourager suffisamment de repenser la planification de la retraite. Bien gérer son portefeuille est tout aussi important lors de la période d’accumulation d’épargne que de décaissement. L’imprévisibilité du marché d’aujourd’hui demande beaucoup de diligence lors du choix d’actifs pour d’atteindre les objectifs de placements et de retraite. Afin de vous aider avec votre paix d’esprit, nous vous recommandons de contacter votre conseiller en sécurité financière pour revoir vos habitudes d’épargne, votre stratégie de placement et pour s’assurer que vous êtes et demeurez sur la bonne voie.

 

Sources

https://dynamic.ca/fr/savoir/planification-et-strategies

https://www.finance-investissement.com/fi-releve/

https://www.finance-investissement.com/outils

https://www.rbcgam.com/fr/ca/learn-plan

https://www.canadalife.com/fr/blog/placement-epargne

https://www.finance-investissement.com/zone-experts

Connaissez-vous la stratégie pour profiter des sommes de votre CRI ?

Auteur: Pascal Dion

Avez-vous un fonds de pension avec votre employeur?

Si oui, il est possible qu’un compte de retraite immobilisé (CRI) ait été ouvert à votre nom lors d’un changement d’emploi ou à la suite de votre retraite. Ces sommes proviennent généralement d’un régime de retraite à prestations déterminées ou à cotisations déterminées.

Comme son nom l’indique, l’argent déposé dans un CRI est immobilisé, c’est-à-dire qu’il ne peut pas être retiré librement. Il est destiné exclusivement à la retraite.

C’est quoi le but du compte de retraite immobilisé (CRI)?

Le CRI permet à votre épargne retraite de croître à l’abri de l’impôt, de la même façon qu’un REER.
Cependant, contrairement au REER, vous ne pouvez pas retirer les fonds à votre guise. Pour convertir ces sommes en revenu de retraite, il faut les transférer dans un fonds de revenu viager (FRV), généralement à partir de 55 ans (sous réserve de la législation de votre province).

À qui s’adresse la désimmobilisation?

À partir de votre 55e anniversaire, il est possible de désimmobiliser une portion des sommes de votre CRI, afin qu’une portion soit transférée dans le REER et par la suite dans un FERR (après votre 71ième anniversaire) pour vous offrir une plus grande flexibilité à votre retraite.

 

Les principales différences entre le REER individuel et le CRI

Vous comprendrez que le duo REER/FERR offre une plus grande flexibilité que le duo CRI/FRV d’où l’importance d’utiliser la stratégie de la désimmobilisation !

Compte de retraite immobilisé (CRI) Régime enregistré d’épargne et de retraite (REER)
Est-ce possible d’effectuer des retraits en tout temps ?

 

Non Oui
Comment faire pour effectuer des retraits ? Transfert dans un FRV Aucun transfert nécessaire
Que se passe-t-il après votre 71e anniversaire  Transfert dans un FRV Transfert dans un FERR

 

Les principales différences entre le FERR et le FRV

Fonds de revenu viager (FRV) Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR)
Seuil de retrait minimal Oui, sauf à la première année Oui
Seuil de retrait maximal Oui Non

 

Comment faire une désimmobilisation?

Cette stratégie est très peu utilisée en raison de sa complexité bureaucratique et le risque de commettre des erreurs.

Voici un sommaire des étapes que vous devez suivre à l’aide de votre conseiller :

  1. Ouvrir un fonds de revenu viager (FRV).
  2. Ouvrir un régime d’épargne-retraite (REER).
  3. Transférer la totalité du CRI dans un FRV.
  4. Retirez le seuil maximal permis annuellement de votre FRV selon votre âge.
  5. Ce retrait doit être effectué de façon à faire un transfert dans votre REER individuel.
  6. Le montant restant dans votre FRV peut être retransféré à nouveau dans un CRI avant la fin de l’année.

 

Vous pouvez répéter ces étapes à de multiples reprises. Cependant, dès la deuxième année, la somme maximale qui peut être transférée de votre FRV à votre REER est égale à la différence entre votre seuil minimal et maximal.

 

Prenez rendez-vous avec l'un de nos conseillers pour en savoir plus sur la désimmobilisation de votre CRI.

 

*Des exceptions concernant faire des retraits directement votre CRI*. Consultez votre conseiller financier pour les exceptions les plus récentes.

 

Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.

 

Sources :

https://educationfinance.ca/investissements/desimmobilisation-dans-un-compte-de-retraite-immobilise-cri-au-quebec/

https://www.canadalife.com/fr/placement-epargne/retraite/les-regimes-de-retraite/compte-de-retraite-immobilise-cri/quand-est-il-possible-de-debloquer-des-fonds-dun-cri.html