Il existe deux types de REEE : le régime individuel et le régime familial.
Le régime familial permet d’ouvrir un compte pour plusieurs enfants ayant un lien de parenté, tandis que le régime individuel est destiné à un seul enfant, sans obligation de lien familial.
Les études postsecondaires peuvent engendrer des coûts importants. Pour bien soutenir votre enfant, il est conseillé d’évaluer régulièrement le montant optimal à cotiser dans le REEE, en tenant compte des variations possibles selon le programme d’études choisi.
Le plafond à vie des cotisations est de 50 000 $ par bénéficiaire. Il est préférable d’étaler les cotisations dans le temps afin de maximiser les subventions gouvernementales. Trois principales subventions peuvent bonifier vos cotisations :
- La Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) : elle offre jusqu’à 600 $ par année, avec un maximum cumulatif de 7 200 $ par enfant. Elle correspond à 20 % des premiers 2 500 $ cotisés annuellement. Une SCEE supplémentaire de 10 à 20 % peut s’ajouter pour les familles à revenu modeste.
- L’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) : il s’agit d’un crédit d’impôt remboursable versé directement dans le REEE. Il peut atteindre 300 $ par année, soit 10 % des cotisations jusqu’à 250 $, avec un supplément de 50 $ pour les familles à revenu plus faible. Le maximum à vie est de 3 600 $.
- Le Bon d’études canadien : destiné aux familles à revenu modeste, il offre un versement initial de 500 $ sans cotisation requise, suivi de 100 $ par année jusqu’aux 15 ans de l’enfant, pour un total maximal de 2 000 $.
Lorsque l’enfant commence ses études postsecondaires, les fonds du REEE peuvent être retirés pour financer ses dépenses. Les cotisations ne sont pas imposables au retrait, tandis que les subventions et les revenus de placement sont imposables entre les mains de l’étudiant. Toutefois, l’impôt à payer est généralement faible en raison du revenu modeste des étudiants.
Pour profiter pleinement des avantages du REEE, il est recommandé de commencer à cotiser tôt. Une contribution annuelle de 2 500 $ pendant au moins 14 ans permet généralement d’atteindre le maximum des subventions disponibles.