Compte conjoint : gestion romantique ou piège financier?

Auteur : Équipe Strateginc

Les finances partagées peuvent être un excellent moyen de simplifier la gestion quotidienne des dépenses d’un couple. Toutefois, avant d'ouvrir un compte conjoint, il est essentiel d'en comprendre le fonctionnement, tout en considérant ses avantages et ses inconvénients. Il existe de nombreuses raisons de l'utiliser mais il convient de bien évaluer si cette option répond à vos besoins financiers. 

 

Qu’est-ce qu’un compte conjoint?

 

Un compte conjoint fonctionne de manière similaire à un compte chèque ou d’épargne individuel, à la différence qu'il peut avoir plusieurs titulaires. Chaque titulaire, qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, est responsable de l'ouverture du compte et des transactions qui y sont effectuées. Il existe deux types de comptes conjoints : le premier exige la signature de tous les titulaires pour autoriser un retrait tandis que le second permet à chaque titulaire d’accéder librement aux fonds sans signature. En d'autres termes, un compte conjoint implique un partage non seulement de l’accès aux fonds mais aussi de la responsabilité liée aux transactions. 

 

Pourquoi ouvrir un compte conjoint?   

 

Simplification des finances communes : Un compte conjoint permet de regrouper tous les paiements des dépenses partagées, comme le loyer, les factures, les voyages ou l’épicerie. Fini le besoin de répartir chaque dépense individuellement : tout est géré à partir d’un seul compte, simplifiant ainsi le suivi financier. 

 

Transparence et confiance : L'utilisation d'un compte conjoint peut renforcer la confiance au sein du couple et encourager un engagement accru envers les objectifs financiers partagés, tout en favorisant une meilleure communication. En disposant d’une vue globale des finances du ménage, chaque partenaire ressent une plus grande sécurité et un meilleur contrôle de leur situation financière. 

 

Épargne simplifiée : Le compte conjoint peut également servir de compte d’épargne pour financer des projets communs tels que des rénovations, un mariage ou des vacances. En épargnant ensemble, les partenaires peuvent atteindre leurs objectifs financiers de manière plus efficace et coordonnée. 

 

Les pièges du compte conjoint 

 

Perte de contrôle sur les dépenses : Un compte conjoint accorde à chaque titulaire un accès complet aux fonds, ce qui signifie que des transactions peuvent être effectuées sans le consentement de l'autre partenaire. Cela peut devenir problématique si l'un des conjoints adopte une gestion financière irresponsable, augmentant ainsi le risque de tensions et de conflits. La confiance est donc primordiale avant de créer un compte conjoint. Il est également essentiel que les deux partenaires soient alignés sur leurs objectifs financiers et partagent une vision commune de la gestion des finances afin d’éviter des conflits potentiels. En effet, une fois ouvert, chaque titulaire a un accès total aux finances et s’associer avec une personne peu fiable peut entraîner des pertes irrécupérables. Par exemple, si vous ouvrez un compte conjoint avec quelqu’un, rien ne garantit que cette personne ne dépense pas tous les fonds du compte, et ce, sans aucune répercussion. 

 

Responsabilité conjointe : Un compte conjoint signifie que les deux titulaires partagent non seulement les fonds mais également les dettes. Si une marge de crédit est rattachée au compte, les deux partenaires doivent assumer le remboursement même si l’un d’eux n’a pas effectué les dépenses. En cas de difficultés financières d’un des titulaires, le compte peut être saisi par les créanciers, exposant ainsi l’autre partenaire à des risques financiers importants. 

 

Problèmes en cas de séparation : Par défaut, les fonds d’un compte conjoint sont présumés partagés à parts égales (50/50) sauf si une entente spécifique est signée auprès de l’institution financière pour modifier cette répartition. Sans accord écrit, la répartition des fonds pourrait ne pas correspondre aux attentes des titulaires ce qui peut causer des conflits. De plus, si le compte est ouvert avec un nouveau partenaire dans une union non reconnue légalement, celui-ci pourrait facilement retirer la totalité des fonds et fermer le compte sans restriction, créant un risque important pour l’autre titulaire. 

 

Alternatives à envisager   

 

Étant donné que l'ouverture d'un compte conjoint implique de nombreuses responsabilités, il est sage de considérer d'autres options avant de prendre cette décision ;  

Utilisation d'outils : Les applications peuvent simplifier le suivi des dépenses dans un couple. Par exemple, une application comme Splitwise permet de créer des groupes où les factures sont partagées, facilitant ainsi le suivi des dépenses communes. 

Compte conjoint spécifique : Plutôt que de regrouper toutes vos finances dans un compte conjoint, il peut être plus judicieux d’ouvrir un compte conjoint spécifique pour un seul type de dépense, comme celles liées à la maison. Par exemple, un compte commun exclusivement dédié au paiement de l’hypothèque et des frais d’entretien permet de simplifier la gestion des dépenses du foyer, tout en conservant des comptes individuels pour les autres dépenses personnelles. Cette approche permet également de s’habituer graduellement à l’utilisation d’un compte conjoint et de trouver ses marques. Une fois la confiance renforcée et le fonctionnement bien compris, vous pourrez alors envisager une utilisation plus globale du compte. 

 

Prenez une décision en toute confiance 

 

L'ouverture d'un compte conjoint est une décision importante qui s'accompagne de responsabilités. Comme pour toute décision financière, elle doit être réfléchie et planifiée. Une mauvaise gestion d'un compte conjoint peut avoir des répercussions pour les deux titulaires, d’où l'importance de discuter avec votre partenaire de vos objectifs financiers avant de vous lancer. 

Chez Stratéginc, nous savons à quel point il est crucial de bien organiser vos finances, que ce soit en couple ou individuellement. Notre équipe vous aidera à établir une stratégie financière sur mesure, adaptée à vos besoins, tout en maximisant votre protection. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour découvrir les options qui s’offrent à vous et bâtir un plan qui répond à vos attentes. 

Découvrez ce que 80 % des propriétaires oublient de faire!

Renégocier votre hypothèque, cela peut sembler compliqué, mais saviez-vous que 8 propriétaires sur 10 passent à côté de milliers de dollars en ne le faisant pas?

La majorité accepte simplement l’offre de renouvellement de leur banque sans poser de questions, principalement parce qu'ils font confiance à leur institution et souhaitent gagner du temps en évitant de comparer d’autres offres. Mais saviez-vous que cela pourrait vous coûter très cher? Le renouvellement est une occasion parfaite de changer vos conditions et de réduire vos paiements. Et la bonne nouvelle, c’est facile avec l’aide d’un courtier hypothécaire.

 

maison clef

C'est quoi, un renouvellement hypothécaire?

 

Votre hypothèque est souvent divisée en termes de 5 ans. À la fin de chaque terme, c’est votre chance de renégocier.

C’est une étape importante car vous pouvez :

Si vous ne faites rien, votre banque renouvellera automatiquement. Mais  il est rare que ce soit à votre avantage!

 

Pourquoi le renouvellement est-il si important?

 

Le taux d’intérêt de votre hypothèque a un impact direct sur vos paiements mensuels. Voici un tableau qui illustre l’impact d’un écart de taux sur un prêt de 250 000 $ amorti sur 20 ans, en prenant 3 % comme taux de départ :

 

Renégocier peut faire une énorme différence pour votre budget, même un écart de taux de 0,5 % (de 3 % à 3,5 %) se traduit par une hausse d’environ 66 $ par mois, soit près de 4 000 $ sur 5 ans. À l’autre extrémité, passer de 3 % à 5 % représente 266 $ de plus par mois, soit 16 000 $ sur 5 ans. La renégociation d’un taux hypothécaire peut rapidement libérer des sommes considérables pour un voyage à chaque année ou des rénovations importantes par exemple!

 

clef hypothèque

3 erreurs fréquentes au renouvellement

 

1. Accepter l’offre sans poser de questions. Votre banque ne vous proposera pas forcément la meilleure offre. Prenez le temps de comparer.

2. Attendre à la dernière minute. Commencez à explorer vos options 4 à 6 mois avant la fin de votre terme.

3. Passer à côté des avantages d’un courtier. Le courtier magasine, négocie et vous simplifie tout le processus. Beaucoup pensent à tort que les courtiers coûtent cher ou ne valent pas la peine. En réalité, leur service est 100 % gratuit.

 

Pourquoi faire affaire avec un courtier?

 

Il fait tout pour vous :

 

Comment cela fonctionne?clef maison

 

Faire affaire avec un courtier, c’est simple et rapide. Vous contactez un courtier et lui expliquez que votre hypothèque arrive à échéance. Il analyse vos besoins et magasine les meilleures offres pour vous. Ensuite, vous choisissez l’hypothèque qui vous convient, signez et commencez à économiser immédiatement.

N’attendez pas que votre banque vous impose ses conditions. Appelez un courtier maintenant et découvrez combien vous pourriez économiser!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La retraite du roi de Wall Street : ce que Warren Buffett nous lègue

Auteur : Pascal Dion • 5 min de lecture

 

La fin d’une ère à Berkshire Hathaway

Warren Buffett, surnommé l’Oracle d’Omaha, est bien plus qu’un investisseur à succès. Il incarne une sagesse financière rare, faite de patience, de pragmatisme et d’humilité.

En 1965, il prend le contrôle de Berkshire Hathaway, une entreprise de textile qu'il transforme en un conglomérat diversifié, incluant des participations dans des entreprises comme Apple ou Coca-Cola.

Après plus de six décennies à sa tête, il a annoncé qu’il se retirerait fin 2025. Une fin de chapitre pour la finance mondiale mais aussi le début d’une réflexion sur l’héritage qu’il laisse en valeurs, autant qu’en richesse.

 

Les piliers de la stratégie d’investissement distinctive de Warren Buffett :

Résultat : Cette méthode rigoureuse a permis à Berkshire Hathaway de générer un rendement annuel moyen de 20,3 % entre 1965 et 2020, contre 10 % pour le marché global.

 

Une retraite anticipée mais orchestrée

À 94 ans, Warren Buffett annonce sa retraite de la direction de Berkshire Hathaway non pas dans l’urgence ou la pression mais avec une sérénité stratégique, fidèle à sa philosophie d’investisseur. Depuis plus d’une décennie, il prépare cette transition et c’est finalement Greg Abel, déjà vice-président de la société, qui prendra les rênes. Ce choix, fruit d’un processus interne rigoureux, témoigne de l’importance que Buffett accorde à la continuité et à la culture d’entreprise.

En orchestrant lui-même cette succession, Buffett offre une dernière leçon de leadership : anticiper, déléguer avec confiance, et transmettre un cap clair.

Berkshire Hathaway reste ainsi fidèle à son ADN : un géant discret, résilient et tourné vers le long terme.  

 

L’héritage d’une philosophie d’investissement

Warren Buffett ne lègue pas seulement un conglomérat de 900 milliards de dollars, mais une vision du capitalisme patient. Dans un monde dominé par la spéculation et la rapidité, il a incarné une approche lucide et durable : « Achetez des actions d’entreprises de qualité à un prix raisonnable et gardez-les longtemps. » Cette maxime simple a traversé toutes les crises, des bulles internet aux krachs pandémiques. 

La force de sa philosophie tient à sa constance et sa discipline. Il a toujours évité les effets de mode, ignoré les cryptomonnaies et les paris technologiques risqués, préférant miser sur des entreprises utiles, compréhensibles et bien dirigées. 

À l’ère du trading automatisé, son approche peut sembler dépassée, mais c’est justement ce qui fait sa singularité. Investir, pour lui, c’est s’associer sur le long terme à des entreprises. 

Plus largement, Buffett transmet une éthique de l’investissement : une vision de l’économie comme outil de construction collective, non comme un jeu de hasard. Sa philosophie reste une boussole précieuse dans l’incertitude des marchés modernes. 

 

La richesse comme outil, pas comme but

Warren Buffett n’a jamais vu la richesse comme une fin en soi, mais comme un outil de responsabilité. En 2006, il annonce qu’il lèguera plus de 99 % de sa fortune à des causes philanthropiques, principalement via le Giving Pledge, un engagement qu’il a cofondé avec Bill Gates et qui incite les milliardaires à donner au moins la moitié de leur patrimoine. Cette décision est le reflet d’une vie cohérente, loin de tout coup de communication. 

Buffett a toujours précisé que ses enfants recevraient « juste assez pour qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent, mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien ». Pour lui, la valeur se trouve dans les principes, pas dans l’argent. 

Son mode de vie reflète cette philosophie : vivant dans la même maison depuis 1958, sans luxe ostentatoire, il incarne la frugalité. Être riche, pour lui, ce n’est pas posséder plus, mais mieux comprendre ce qu’on possède. 

En plaçant la philanthropie au cœur de sa succession, Buffett redéfinit l’héritage : une transmission de sens, pas seulement de biens. Il nous rappelle que la fortune n’est pas une ligne d’arrivée mais un levier pour bâtir un monde plus juste, plus humain et plus durable. 

 

L’Oracle s’éclipse, l’écho reste

Warren Buffett prend sa retraite, mais son influence est loin de s’éteindre. Comme un bon investissement, son impact va continuer à croître avec le temps. Il a transformé une entreprise textile moribonde en un conglomérat colossal mais il a surtout transformé des millions de vies à travers ses conseils, ses lettres personnalisées aux actionnaires et ses engagements philanthropiques. En quittant la scène, il ne nous dit pas "au revoir", mais plutôt : "À vous de jouer". 

 

Position de Pascal Dion : Chez Strateginc, nous partageons pleinement la vision d'investissement qui a fait le succès de Warren Buffett : acheter des actifs fondamentalement solides et sous-évalués, puis les conserver avec patience. 

Comme le démontre l'histoire financière, cette discipline de "value investing" combinée à une diversification intelligente permet à la fois de réduire les risques et d'optimiser les rendements sur le long terme. 

Nous appliquons ces principes intemporels dans notre gestion de portefeuille, en privilégiant toujours la qualité des actifs sur les tendances passagères. À l'instar de Buffett, nous croyons que la véritable valeur se construit dans la durée et non dans la spéculation à court terme. Notre expérience confirme quotidiennement cette vérité : une approche méthodique, associant rigueur d'analyse et patience, reste la voie la plus sûre vers la réussite financière. 

 

Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe. 

Sources : 

Comment bien utiliser son retour d’impôt?

Auteur : Pascal Dion

Chaque année, lorsque la période des impôts se termine, plusieurs Québécois reçoivent un remboursement d’impôt sans trop savoir quoi en faire. Faut-il se gâter un peu? Remettre cet argent sur la carte de crédit? Investir? Avant de prendre une décision impulsive, prenez un moment pour considérer les options qui pourraient réellement faire avancer vos finances personnelles.

Voici nos meilleures recommandations pour tirer profit de votre retour d’impôt de façon judicieuse et durable.

 

C’est quoi, un retour d’impôt?

 

Le retour d’impôt, c’est l’argent que vous avez versé en trop au gouvernement tout au long de l’année, généralement par les déductions sur votre paie. Ce montant vous revient parce que vous aviez droit à certaines déductions, crédits d’impôt ou cotisations qui n’ont pas été pris en compte automatiquement. Bref, ce n’est pas un cadeau : c’est votre argent. Autant bien l’utiliser!

 

Comment est calculé le montant reçu?

 

Plusieurs éléments influencent le montant de votre remboursement :

Des outils de calcul gratuits comme ceux de Revenu Québec ou de l’ARC peuvent vous aider à estimer votre remboursement potentiel.

 

Cinq façons efficaces d’utiliser votre retour d’impôt

 

1. Rembourser vos dettes

Si vous avez des dettes à taux d’intérêt élevé (cartes de crédit, marges de crédit, prêts personnels), le remboursement partiel ou total avec votre retour d’impôt est une excellente décision. Vous réduirez vos charges d’intérêt mensuelles, et en prime, cela peut améliorer votre dossier de crédit – un atout majeur si vous planifiez un projet hypothécaire prochainement.

 

2. Effectuer un paiement anticipé sur votre hypothèque

Même si l’hypothèque est souvent vue comme une "bonne dette", un paiement anticipé peut vous faire économiser beaucoup d’intérêts. Vérifiez les conditions de remboursement de votre contrat hypothécaire pour éviter les pénalités.

 

3. Investir dans votre avenir

Votre retour d’impôt peut devenir un levier pour accélérer vos projets à long terme :

Plus vous commencez tôt, plus vous profitez des intérêts composés.

 

4. Mettre sur pied un fonds d’urgence

Les imprévus arrivent plus souvent qu’on ne le souhaite (réparation automobile, perte d’emploi, frais médicaux, etc.). Un bon coussin financier (3 à 6 mois de dépenses essentielles) peut faire toute la différence. Votre retour d’impôt est un excellent point de départ.

 

5. Éviter les dépenses impulsives

Se faire plaisir n’est pas interdit, mais attention aux décisions impulsives qui nuisent à votre stabilité financière. Se faire plaisir, c’est correct, mais prenez le temps d’évaluer vos priorités et n’hésitez pas à établir un budget avant de dépenser ce montant. Un achat réfléchi vaut mieux qu’une gratification immédiate.

 

Maximisez dès maintenant votre futur remboursement

 

Cotisez aux bons endroits

Les REER, CELIAPP, REEE et autres régimes enregistrés offrent d’excellents avantages fiscaux. En cotisant chaque année, vous réduisez vos impôts à payer et augmentez votre potentiel de remboursement. Gardez un œil sur vos plafonds de cotisation pour éviter les pénalités.

 

Ce qu’il faut retenir

Un retour d’impôt, ce n’est pas un chèque cadeau. C’est une occasion d’avancer financièrement. Que ce soit pour rembourser, épargner ou investir, chaque dollar bien utilisé peut faire une vraie différence.

Et si vous ne savez pas par où commencer, parlez-en à un conseiller financier!

Hypothèque 101 : Tout ce que vous devez savoir avant de commencer

Jeune couple acheteurAuteur: Pascal Dion

Acheter une maison, c’est souvent le rêve d’une vie pour bien des Québécois. Mais parler d’hypothèque, avouons-le, ça peut être intimidant.

Prenons l’exemple d’Alice et Thomas. Depuis trois ans, ils économisent pour leur mise de fonds, rêvant d’une maison confortable avec une grande cour où leur futur enfant pourra jouer. Mais avec la hausse des prix de l’immobilier, ils craignaient de ne jamais pouvoir acheter. Entre choisir le bon prêt, comparer les offres et gérer les nombreuses démarches administratives, ils se sentaient perdus.

Puis, ils ont rencontré un courtier hypothécaire. En quelques rencontres, leur budget était clair, leur préapprobation en main, et ils ont choisi une hypothèque à taux fixe avec des paiements stables. Aujourd’hui, Alice et Thomas vivent leur rêve, profitant de leur maison sans stress.

Notre guide plus bas est justement pour vous simplifier la vie, comme un courtier l'a fait pour eux!

Maison Hypothèque

 

Qu'est-ce qu'une hypothèque?

 

C’est un prêt offert par une banque pour acheter une maison. Par exemple, si vous empruntez 300 000 $, vous remboursez une partie (le capital) chaque mois, avec des frais pour l’emprunt (les intérêts).

Si vous cessez de payer, la banque peut vendre la maison pour récupérer son argent. Simple, non? C’est un peu comme acheter votre maison un morceau à la fois.

 

Les différents types de prêts hypothécaires

 

Le taux d’intérêt, c’est le prix que vous payez pour emprunter de l’argent. Dans une hypothèque, ce taux influence directement le montant de vos paiements. Plus il est bas, moins ça vous coûte cher en intérêts.

Il existe deux types de taux :

Taux fixe, le taux reste le même tout au long du terme. Pas de surprise.

Taux variable, le taux change selon le marché. Parfois ça monte, parfois ça descend.

Quelques termes à comprendre :

 

Clef maison

Qu’est-ce qu’un courtier hypothécaire?

 

Tout le monde peut obtenir une hypothèque, mais un courtier se distingue en recherchant pour vous la solution la plus avantageuse. Grâce à son expertise, il analyse et compare les taux, prêts et marges hypothécaires afin de vous faire gagner du temps et de vous proposer l'offre la mieux adaptée à vos besoins.

Imaginez que vous êtes prêt à acheter une maison, mais vous êtes débordée par toutes les offres des banques et ne savez pas laquelle choisir.

Un courtier :

 

Comment obtenir une hypothèque?

 

  1. Vérifiez votre cote de crédit : Une bonne cote aide à obtenir de meilleurs taux.
  2. Préparez votre budget : Prévoyez vos paiements et frais liés à l’achat.
  3. Rassemblez vos documents financiers : Relevés bancaires, talons de paie, avis de cotisation (impôts).
  4. Obtenez une préapprobation : Découvrez combien vous pouvez emprunter.
  5. Faites affaire avec un courtier hypothécaire : Gratuit et efficace, travailler avec un courtier peut vous épargner beaucoup de temps et d’argent.

 

Comme Alice et Thomas, vous pouvez transformer ce projet complexe en une réalité accessible. Avec les bonnes informations, c’est beaucoup plus simple que vous ne le pensez. Parlez à un courtier dès aujourd’hui pour commencer votre parcours immobilier sans stress.

Ce que le budget du Québec 2025 change pour vous!

Auteur: Pascal Dion

Le 25 mars dernier, le ministre des Finances du Québec, monsieur Éric Girard, a présenté le budget 2025-2026. On pourrait croire que ça ne concerne que les comptables et les politiciens, mais non. Ce budget touche directement votre portefeuille. Que vous ayez des enfants, une voiture électrique ou un rêve d’acheter une maison, voici ce que vous devez savoir!

 

Mesures destinées aux particuliers

 

Frais de garde : le crédit d’impôt va arrêter plus vite.
À partir de 2026, vous ne pourrez plus réclamer le crédit d’impôt pour frais de garde pour un enfant de 14 ans ou plus. La limite passe de 16 à 13 ans.
Exception : les enfants avec une déficience grave ne sont pas concernés par ce changement.

Soins de santé : Vous consultez un ostéopathe, naturopathe ou homéopathe?
Dès 2026, seuls les soins donnés par un professionnel de la santé reconnu par un ordre professionnel du Québec seront admissibles (médecins, infirmières, etc.).

 

Vous roulez électrique ou hybride?

 

Dès la fin de 2026, plusieurs changements :

 

Vos assurances automobiles et habitations vous coûteront un peu plus cher

 

À partir de 2027, la taxe sur les primes d’assurance automobile et habitation passe de 9 % à 9,975 %. C’est une petite hausse, mais pour une famille qui paie 4 000 $ en assurances par année, ça représente 39 $ de plus.

 

Pour les entreprises : des incitatifs... mais aussi des plafonds

 

Pas de hausse du plafond pour les PME

 

Les entreprises dont la masse salariale est inférieure à 7,8 millions $ peuvent continuer de profiter d’un taux réduit de cotisation au Fonds des services de santé (FSS). Ce seuil était ajusté chaque année pour suivre l’inflation — mais le gouvernement a décidé de le figer.

Autrement dit, si votre masse salariale dépasse cette limite dans les prochaines années, vous perdrez le rabais, peu importe l’indexation.

 

Un nouveau crédit pour l’intelligence artificielle

 

Le crédit d’impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE) tire sa révérence. Il sera remplacé par le CDAEIA, un nouveau programme mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui, notamment en matière d’intelligence artificielle.

Voici comment il fonctionnera :

Ce nouveau crédit vise à soutenir les entreprises des TI qui innovent, en particulier celles qui intègrent l’IA dans leurs activités.

 

Des avantages fiscaux qui disparaissent pour de bon

 

Le gouvernement coupe dans certains programmes qui profitaient surtout aux investisseurs et aux gros donateurs :

 

Pas de hausse d’impôt sur les gains en capital

 

Le gouvernement fédéral a décidé de laisser tomber son projet d’augmenter le taux d’inclusion sur les gains en capital. Le Québec, qui avait laissé entendre qu’il pourrait suivre cette réforme, a finalement choisi de ne pas aller de l’avant non plus.

 

Achat d’une première maison : un coup de main bienvenu

 

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allait abolir la TPS sur les maisons neuves de 1 million $ ou moins pour les acheteurs d’une première propriété.

Une économie qui peut atteindre jusqu’à 50 000 $ — c’est pas rien dans un marché où les prix sont déjà bien élevés. La date d’entrée en vigueur reste à préciser.

 

Ce qu’il faut retenir

 

Le gouvernement mise sur des dépenses plus ciblées et des programmes mieux adaptés aux priorités économiques d’aujourd’hui. Moins de crédits d’impôt dispersés, plus de soutien à l’innovation et à la croissance des entreprises stratégiques.

Prenez le temps de voir ce que ça change dans votre situation. Et si vous êtes en affaires, en investissement ou en planification, ça vaut la peine d’en discuter avec un spécialiste.

Budget Fédéral 2024 : 40 milliards à recouvrir

Auteur: Pascal Dion

 

Le dernier budget fédéral fera passer le taux d’inclusion pour les gains en capital de 50% à 66 2/3% pour les sociétés et les fiducies. Pour les particuliers, il va avoir une augmentation du taux d’inclusion à 66 2/3% à partir de gains en capital supérieur à 250 000$. Le changement du taux d’inclusion va rentrer en vigueur à partir du 25 juin 2025.

Les résidences principales et les fonds enregistrés sont exemptés de ce budget (CELI, REER, CELIAPP, CRI, etc.). Il faut comprendre que tous éléments non-enregistré sont touchés, donc cela inclut une deuxième résidence ou un investissement immobilier ainsi que vos investissements dans les comptes non-enregistrés.

Comment fonctionne le seuil de 250 000$? Celui-ci s’applique aux gains en capital réalisés par un particulier après déduction des éléments suivants :

Pour mieux comprendre, voici un exemple qui montre comment un particulier va payer plus d’impôt sur la vente de son chalet après le 25 juin 2024. Dans notre exemple, Pierre a fait un gain en capital de 400 000$ avec la vente de son chalet qui est sa deuxième propriété en prenant note que son taux d’imposition est de 50% afin de simplifier le problème.

 

Gain en capital, impot, taux inclusion

 

Avec le changement, si Pierre vend son chalet après le 25 juin 2024, il paiera 12 500$ de plus avec le nouveau budget.

 

Le régime d’accession à la propriété (RAP) devient plus flexible!

 

Une autre mesure qui touche les particuliers va être l’augmentation de la limite maximale de retrait pour le régime d’accession à la propriété (RAP) et l’allégement temporaire des sommes à rembourser. Les modifications du RAP vont s’appliquer à partir du 1 er janvier 2024 et les années suivantes relativement aux retraits effectués.

RAP, limite maximale de retrait, imposition, Achat maison

 

Plusieurs mesures vont changer pour les entrepreneurs

 

1. Le taux d’inclusion du gain en capital sera augmenté pour les entreprises sans avoir un seuil

 

Le budget propose d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital d’une demie (50 %) à deux tiers (66 2/3%) pour les sociétés et les fiducies sans avoir le seuil que les particuliers ont.

 

2. Augmentation de l’exonération cumulative des gains en capital

 

Lors la disposition d’actions admissibles de petite entreprise et de biens agricoles ou de pêche admissibles, il existe, tout en suivant les règles pour se qualifier, une exonération fiscale cumulative des gains en capital. En terme simple, lorsqu’un entrepreneur dispose de ses actions il a une exonération fiscale cumulative de 1 016 836$ en 2024 qui est indexé annuellement à l’inflation. Le budget fédéral de 2024 veut l’augmenter à un maximum de 1 250 00$ et de poursuivre l’indexation à partir 2026. Cette mesure rentre en vigueur avec les dispositions effectuées à partir du 25 juin 2024.

 

3. Incitatif aux entrepreneurs canadiens

 

Afin de diminuer le taux d’imposition sur les gains en capital au moment de la disposition d’actions admissibles par un particulier admissible, le gouvernement a décidé de mettre un incitatif aux entrepreneurs canadiens. L’incitatif va prévoir que le taux d’inclusion des gains en capital va représenter la moitié du taux d’inclusion qui a été annoncé (66 2/3%) jusqu’à 2 millions. Le plafond va augmenter progressivement par tranches de 200 000$ par année à compter du 1er janvier 2025. Donc, le taux d’inclusion va être de 33 1/3% (50% X 66 2/3%) pour les dispositions d’actions admissibles en plus de l’exonération pour gain en capital disponible.

Pour réduire l’impôt sur les gains en capital lors de la vente d’actions admissibles par un particulier admissible, le gouvernement a créé un incitatif aux entrepreneurs canadiens. L’incitatif va faire passer le taux d’inclusion des gains en capital à 33 1/3% (50% X 66 2/3%) au lieu de 66 2/3% pour les premiers 2 millions. Le plafond va augmenter de 200 000$ par an à partir du 1er janvier 2025. L’exonération pour gain en capital reste disponible.

Il s’agit de changements soudain dans l’économie qui peuvent avoir un impact sur vos stratégies en investissement et en planification de retraite si vous envisager faire l’achat d’une résidence secondaire. Nous vous invitons à prendre rendez-vous avec nous afin de regarder l’ensemble de votre situation financière afin de l’optimiser au maximum.

Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.

 

 

Sources:

Analyse du budget fédéral | «On est rendus habitués, avec les libéraux, aux déficits monstres» — 98.5 Montréal (985fm.ca) 

Budget fédéral 2024 : déficits stables et négociations en vue (rcgt.com) 

Budget fédéral 2024 | Placements mondiaux Sun Life 

Budget fédéral 2024 | BJC 

Bienvenue à la taxe: La ville veut sa part du gâteau

Auteur: Pascal Dion

Félicitations !  Vous voilà maintenant qualifié pour un prêt et propriétaire de votre propre chez-vous ! C'est un moment excitant où vous laissez derrière vous la vie de locataire pour un nouveau chapitre passionnant.

 

Attendez-vous à voir votre réalité changer considérablement. Là où le loyer était autrefois votre plus grosse dépense, votre hypothèque devient désormais le strict minimum à prévoir. En effet, cela vient avec de nouvelles responsabilités : l'entretien, les rénovations et bien sûr, les frais de notaire sont à présent sur votre liste de paiement.

 

Bien que ces dépenses puissent sembler petites, il faut garder en tête que la taxe de bienvenue peut être un peu plus salée.  Vous pouvez connaître le montant en allant sur Calcul taxes de bienvenue. 

 

Qu’en est-il de la taxe de bienvenue? 

Le droit sur les mutations immobilières ou communément appelé taxe de bienvenue est perçu sous forme d’impôt prélevé par les municipalités lors d’une acquisition ou transfert de propriété dans leur juridiction. Celle-ci, permet aux municipalités de bénéficier d’un nouveau revenu, depuis son implantation en 1976. Il s’agit d’une dépense financièrement couteuse qui s’applique à une vente de maison, d’une cession, d’une donation ou encore sur l’échange d’une maison ou d’un terrain. En bref vous pourriez uniquement l’éviter si:  

  1. La valeur du bien immobilier est inférieure à 5 000$ 
  2. Le transfert se fait en ligne direct ascendant (parents et grands-parents) ou descendante (enfants et petits-enfants) 
  3. Le transfert est fait entre conjoint (mariés, union civil ou conjoint de fait vivant maritalement) 

 

Comment fonctionne la taxe de bienvenue?

Tout d’abord, l’imposition sera déterminée selon le montant le plus élevé entre :  

 

Si vous avez fait l’acquisition d’une résidence à Montréal au coût de 700 000$ et que celle-ci a une valeur marchande de 650 000$, la valeur qui sera prise en compte pour le calcul de l’imposition sera 715 000$ (650 000$ x 1,1).  

Par la suite, ce montant servira à définir jusqu’à quelle tranche de valeur vous pourriez être imposé. Ces tranches et leur taux d’imposition sont redéfinis chaque année et sont différents d’une ville à l’autre. Cependant, elles ont quelques restrictions à respecter. En effet, la première tranche est toujours taxée à 0,5%, à partir de 500 000$ elles peuvent être fixé à un taux supérieur de 1,5%, et elles ne peuvent pas dépasser 4% pour leur dernière tranche d’imposition. 

Source : Ville de Montréal

Somme toute, il s’agit d’une dépense supplémentaire qui arrive vite et qu’il ne faut pas négliger car vous devrez débourser cette somme 30 jours après la réception de l’avis, soit trois à six mois après avoir fait l’achat de votre maison.  

 Nous vous recommandons de lire l’article suivant, mentionnant tous les coûts directs et indirects reliés à l’achat d’une première maison : Acheter une maison au Québec : Le prix n'est que la pointe de l'iceberg!

 

Sources:

Comment sont calculés les droits sur les mutations immobilières | Ville de Montréal (montreal.ca) 

Taxe de bienvenue - Comment la calculer et la comprendre | DuProprio 

Comprendre et bien utiliser votre RAP et CELIAPP

Auteur: Pascal Dion

RAP et CELIAPP

 

RAP

Le régime d’accession à la propriété (RAP) vous permet de retirer jusqu’à 35 000$ par personne de votre REER non imposable à utiliser comme financement d’achat ou de construction d’une nouvelle propriété. De plus, l’argent que vous retirez de votre REER à des fins de mise de fonds n’est pas imposé, voilà tout son avantage. En effet, vous pourrez avoir accumulé 25 000$ dans votre REER, dont aucune cotisation ou gain n’aura été imposé, ni lors de son accumulation ni lors de son retrait. En fait, il s’agit d’un emprunt qu’on se fait à soi-même et qu’on doit par la suite se rembourser.  

CELIAPP

L’acquisition d’une maison est une décision qui doit être réfléchie et à laquelle toute aide est la bienvenue. Avez-vous un plan pour vous acheter une maison? Saviez-vous que le gouvernement vous offre deux incitatifs afin d’amasser la mise de fonds nécessaire, soit le RAP et le CELIAPP. Nous avons fait plusieurs articles portant sur le CELIAPP et ses avantages, c’est pourquoi cet article servira d’office de rappel du fonctionnement du RAP et des stratégies pour combiner les deux. Vous trouverez toute l’information pertinente sur le CELIAPP dans notre article : COMMENT ÇA MARCHE, LE CELIAPP? 

Quelles sont les conditions liées à cet incitatif? 

Vous devez répondre à une liste d’exigence. Le RAP est disponible pour l’acquisition de votre première demeure. Ainsi, si vous prévoyez acheter à deux, aucun des acheteurs ne devra avoir été propriétaire d’une maison au cours des quatre années précédentes avant d’être à nouveau admissible au RAP. Vous devrez aussi avoir obtenu une preuve d’achat ou de construction avant le 1er octobre de l’année suivant les retraits. Notez bien, seuls les montants cotisés dans votre REER depuis plus de 90 jours sont admissibles et la résidence achetée doit être considérée comme résidence principale.  

Comment la mécanique fonctionne? 

Maintenant que vous avez été approuvé pour toutes les conditions ci-dessus et que vous avez les clefs en main, vous devrez rembourser les fonds des REER utilisés. Ne paniquez pas, vous aurez 15 ans pour effectuer le remboursement et cette période de remboursement ne commencera pas avant 60 jours suivant la deuxième année de la date du retrait. Par exemple, si vous avez effectué le retrait le 1er janvier 2024, la période de remboursement commencera le 1er mars 2026. Ainsi, l’ARC vous demandera uniquement d’effectuer des paiements d’un quinzième du retrait par an. Donc, si le retrait était de 30 000$, vous devriez rembourser 2 000$ dans votre REER. Toutefois, si vous êtes dans l’incapacité de placer les 2 000$, ce montant sera ajouté à votre revenu imposable la même année.  

Pour prévoir faire l’achat d’une première maison, nous vous invitons à prendre un rendez-vous avec nous, Nous joindre | Groupe financier Stratéginc (strateginc.com).

L’union fait la force!

Il est bon de savoir que le RAP ainsi que le CELIAPP peuvent être utilisés conjointement. En effet, vous pourriez amasser un maximum de 100 000$ par personne pour votre mise de fonds, soit 60 000$ du RAP et 40 000$ du CELIAPP. Bien attendu, cotiser autant à votre REER et votre CELIAPP dépend de votre situation financière, vos objectifs d’épargne ainsi que votre situation fiscale. Ces modalités permettront également de déterminer lequel des régimes sera le plus avantageux.  

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Comment optimiser votre situation? 

Lorsqu’on compare les deux, le CELIAPP est le plus avantageux puisqu’il ne demande aucun remboursement du retrait. Cependant, il limite vos cotisations à 8 000$ par an, comparé à celles du REER qui correspond à 18% de votre revenu imposable ou 31 560$ par an. Toutefois, le temps peu parfois jouer contre vous pour l’épargne d’une mise de fonds et prioriser le RAP est aussi une bonne stratégie. Afin de vous aider à prendre une décision plus éclairée, le RAP serait à prioriser si vous envisagez acheter une propriété dans moins de cinq ans afin de profiter de vos cotisations inutilisées dans votre REER. Ainsi, si votre horizon temporel est de plus de cinq ans et que vous souhaitez reporter votre droit de cotisations non-imposable de votre REER, le CELIAPP est l’outil à utiliser.  

Si vous désirez trouver le plan le plus optimisé pour votre situation financière ou simplement en apprendre davantage sur le sujet nous vous invitons à prendre un rendez-vous avec nous : Nous joindre | Groupe financier Stratéginc (strateginc.com). 

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Sources:

Acheter une maison avec le RAP, comment ça fonctionne? | Fonds FTQ 

Comment fonctionne le régime d’accession à la propriété ? | Tangerine 

Le régime d'accession à la propriété - Canada.ca 

RAP vs CELIAPP - Quel est le meilleur outil pour l'achat d'une propriété ? (reerqc.ca) 

Investir ou rembourser son hypothèque?

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Auteur: Sammy Zakem

Investir ou rembourser sa dette?

C'est toujours une bonne question n'est-ce pas? Mais avant de prendre une décision, voici quelques facteurs dont vous devriez tenir compte avant de prendre une telle décision.  

 

Comparer les taux d’intérêts et les taux de rendements 

 

Effectuer des paiements anticipés sur son hypothèque peut permettre de rembourser beaucoup plus tôt son prêt hypothécaire et donc d’épargner des milliers de dollars en intérêts. Par exemple, si vos rendements espérés sont de 5 % alors que votre taux hypothécaire est à 6 % ou 7 %, il peut être préférable de rembourser le prêt à l’avance. Plus le taux d’intérêt du prêt est élevé, plus il s’avère avantageux de faire des paiements anticipés.  

 

En revanche, si vous avez une tolérance au risque plus élevé et que vous placez votre argent dans des actions qui pourraient vous permettre d’obtenir des rendements supérieurs au taux d’intérêt sur le prêt, il est souvent plus avantageux d’investir plutôt que de rembourser le prêt. Historiquement, les marchés boursiers montrent des rendements intéressants sur une perspective long terme, malgré les périodes plus difficiles au cours de certaines années. 

 

Les intérêts composés jouent également un rôle crucial dans cette équation. En investissant, vos gains généreront à leur tour des rendements, créant un effet d’accélération grâce aux intérêts composés. Cela peut être particulièrement bénéfique à long-terme, notamment pour la constitution d’une épargne retraite. En plaçant judicieusement vos fonds dans des véhicules d’investissement adaptés, vous pourriez maximiser votre capital et profiter d’une croissance significative au fil des années, renforçant ainsi votre sécurité financière. 

 

Tenir compte de la fiscalité 

 

Il est important de ne pas seulement regarder le rendement de vos investissements, mais aussi de prendre en compte les impôts. Le rendement après impôt d’un placement à l’intérieur d’un compte non enregistré sera plus faible qu’un rendement à l’intérieur d’un compte enregistré. Par exemple, un rendement de 6 % dans un compte non enregistré peut être en réalité seulement 4 %, puisque vous devrez payer de l’impôt sur les rendements. 

 

La possibilité de réduire votre revenu imposable en cotisant au REER, de générer des revenus de placement non imposable dans le CELI, et de bénéficier de subventions gouvernementales pour l’éducation de vos enfants pouvant aller jusqu’à 30 % grâce au REEE, sont des avantages fiscaux qui contribuent à la croissance de votre épargne à long terme tout en optimisant votre situation fiscale. Il est donc essentiel d’examiner ces options et de les intégrer dans votre stratégie d’investissement globale pour maximiser votre patrimoine financier. Voici quelques exemples d’épargne prévue selon le type de compte enregistré choisi : 

 

Épargne prévue

Avez-vous un fond d’urgence? 

 

Avant de prendre la décision de rembourser votre hypothèque, demandez-vous si vous détenez assez de liquidité pour faire face aux imprévus. Avez-vous suffisamment de fonds pour couvrir vos besoins de retraite? Amasser un fonds d’urgence dans un CELI devrait être une priorité, et ce même si le taux de rendement dans ce compte est inférieur à votre taux hypothécaire. On ne sait jamais quand on pourrait avoir besoin de liquidité rapidement. Mieux vaut prévenir que de guérir! 

 

Il est crucial de prendre en compte les taux d’intérêt exorbitants des cartes de crédit, qui varient généralement entre 20 % et 30 %. De plus, les taux d’intérêt sur les marges de crédit peuvent aussi être substantiels, atteignant actuellement jusqu’à 13 %. Ainsi, il est préférable de rembourser en priorité les dettes à taux d’intérêt élevé, comme le solde de votre carte de crédit, avant même de songer à rembourser votre hypothèque. En allégeant d’abord ces dettes plus couteuses, vous pouvez économiser considérablement sur les intérêts à long terme.   

 

Attention aux pénalités! 

 

Avez-vous une hypothèque ouverte ou fermé? Il est important de connaitre son type d’hypothèque puisque vous pourriez devoir des pénalités si vous remboursez trop rapidement ou mettez fin à votre prêt hypothécaire. Une hypothèque ouverte permet de rembourser en totalité le prêt à tout moment et sans pénalité, tandis qu’une hypothèque fermée pourrait nécessiter de payer une pénalité.  

 

Si vous envisagez de rembourser votre prêt hypothécaire plus rapidement, ou même de le liquider plus complètement, soyez conscient que des pénalités pourraient être imposées par votre institution financière. La raison est fort simple : les prêteurs ne veulent pas que vous remboursiez votre prêt à l’avance. Les intérêts que vous payez à chaque mois constituent une source de revenu pour eux. En revanche, la plupart des contrats hypothécaires offrent une option de remboursement anticipé. Cela peut vous permettre d’augmenter votre paiement régulier jusqu’à un certain pourcentage du montant initial du prêt, généralement de 15 à 25 %, ou même de faire un paiement global. 

 

En cas de résiliation d’une hypothèque fermée, la pénalité peut être calculée de différentes manières. Selon l’Autorité des marchés financiers, elle correspond généralement au montant le plus élevé entre l’équivalent de trois mois d’intérêts sur le solde restant de votre prêt (plutôt que le montant initial emprunté) et le montant déterminé selon le « différentiel du taux d’intérêt ». Regardons un exemple afin de mieux comprendre ce calcul. 

 

Exemple 

Prenons un exemple fictif de Mathieu qui a un solde hypothécaire de 300 000 $, et paie un taux d’intérêt fixe de 4 % par an. Il désire mettre fin à son contrat hypothécaire fermé se terminant dans 4 ans. Quand il a initialement souscrit à son taux hypothécaire, le taux affiché par sa banque était de 5,5 %. Au moment où il envisage mettre fin à son hypothèque, le taux affiché est de 5 %.  

 

Pénalité déterminée en calculant 3 mois d’intérêt : 

 

3 mois d’intérêt = 300 000 $ X 4 % X 3/12 = 3 000 $ 

 

Pénalité déterminée en utilisant le différentiel de taux d’intérêt : 

 

Avant de prendre la décision de régler votre hypothèque, demandez à votre prêteur de calculer les pénalités potentielles. De plus, il est important de savoir que les remboursements de frais ou remises en argent reçus lors de la signature de l’hypothèque pourront s’ajouter au calcul de la pénalité. Ces remboursements peuvent entre autres inclure le paiement du notaire, les frais d’évaluation et les frais de transfert hypothécaire. 

 

Retour sur les points importants  

 

En résumé, la décision de rembourser rapidement votre prêt hypothécaire nécessite une analyse minutieuse. Une approche prudente consiste à comparer les rendements potentiels de vos investissements avec le taux d’intérêt de votre hypothèque. Cependant, avant de vous engager, il est essentiel de posséder un fond d’urgence pour faire face aux imprévus et de tenir compte des éventuelles pénalités qui pourraient vous être imputées en cas de remboursement anticipé.  

 

De plus, il est judicieux d’évaluer les avantages fiscaux en investissant dans des comptes enregistrés qui peuvent aider à réduire votre charge fiscale et favoriser la croissance de votre épargne à long-terme. Il est essentiel de garder une stratégie d’investissement stable, sans se laisser distraire par les taux d’intérêts. Les décisions d’investissements doivent être prises avec une vision à long terme, plutôt que de réagir impulsivement à des évènements à court terme.  

 

Chaque portrait financier est unique, donc une évaluation rigoureuse est nécessaire pour prendre la décision d’investir ou de rembourser son prêt hypothécaire. Prenez rendez-vous avec l’un de nos conseillers en sécurité financière afin de vous aider à établir une planification hypothécaire adaptée à vos besoins. 

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Sources : 

https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/2023-08-20/rembourser-son-hypotheque-ou-investir.php 

https://www.journaldemontreal.com/2023/08/22/est-il-preferable-de-rembourser-plus-vite-votre-hypotheque-ou-de-placer-votre-argent 

https://www.lesaffaires.com/secteurs/immobilier/devriez-vous-vous-precipiter-pour-rembourser-votre-hypotheque/635115 

https://lautorite.qc.ca/grand-public/finances-personnelles/prets-hypothecaires/les-penalites-a-acquitter-pour-mettre-fin-a-lhypotheque