Auteur: Pascal Dion • 3 min de lecture
L'argent investi en bourse peut croître plus rapidement que celui placé dans un compte épargne traditionnel. Laurent Boukobza, vice-président et stratège en FNB chez Placements Mackenzie, souligne : « Les nouveaux investisseurs privilégient nettement le marché des actions. Le marché des obligations est bien moins attractif. » Les actions sont perçues comme des investissements plus tangibles et accessibles. En tant que consommateur, il est facile de s'identifier à des entreprises familières dont on peut acheter les actions. Investir en bourse permet non seulement de faire fructifier son argent à long terme en participant à la croissance des entreprises, mais aussi de diversifier ses sources de revenus et de se protéger contre l'inflation.
Par exemple, au lieu de mettre tout son argent dans une seule entreprise, on peut acheter des FNB (fonds négociés en bourse) ou des fonds communs. Les FNB sont comme des paniers qui contiennent des actions de nombreuses entreprises différentes, ce qui aide à répartir les risques. Les fonds communs fonctionnent de manière similaire, ils rassemblent l'argent de plusieurs investisseurs pour acheter un mélange d'actions, d'obligations et d'autres investissements, gérés par des experts.
Cela permet de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et de protéger son argent en le répartissant sur plusieurs entreprises. Par exemple, un fonds peut contenir des actions d'entreprises de technologie comme Apple, des entreprises de santé comme Pfizer, et des entreprises d'énergie comme ExxonMobil, afin que même si un secteur va mal, les autres peuvent compenser. Cela rend l'investissement plus sûr parce que, sur le long terme, le marché a tendance à augmenter globalement.
À long terme, 97 % des fonds d'investissement au Canada ont fait moins bien que le marché boursier selon les rapports SPIVA. Cela ne veut pas dire que les gestionnaires de fonds sont mauvais, mais plutôt qu'il est extrêmement difficile de battre le marché. Plutôt que de chercher à battre le marché, il est souvent plus sage d'adopter une approche d'investissement stable et bien réfléchie. Investir en bourse sans plan peut être très risqué : les prix des actions peuvent changer rapidement, vous pouvez perdre beaucoup d'argent si la valeur de vos actions baisse soudainement.
Pour limiter les risques, il est conseillé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Investir dans différents types d'actions (valeur et croissance), secteurs économiques (technologie, santé, énergie, etc.), et régions géographiques (Amérique du Nord, Europe, Asie, etc.) permet de réduire les risques en compensant les mauvaises performances d'un investissement par les bonnes performances des autres.
Selon SPIVA | S&P Dow Jones Indices (spglobal.com)
Les obligations sont souvent moins populaires que les actions parce qu'elles sont moins excitantes et moins médiatisées. Cependant, elles offrent une stabilité et une sécurité grâce à leurs rendements fixes.
Une obligation, c'est un prêt : quand une entreprise ou un gouvernement a besoin d'argent, ils peuvent émettre des obligations. Comme investisseur, vous devenez le prêteur et vous recevez des paiements réguliers, en plus de protéger votre capital jusqu'à l'échéance.
Imaginez que votre entreprise a besoin de 10 000 $ pour un projet. Au lieu d'emprunter à une banque, elle vend des obligations. Des investisseurs achètent l’obligation pour 10 000 $. En retour, l’entreprise paie 500 $ chaque année pendant 10 ans en intérêts et ce montant doit être remboursé aux investisseurs à la fin du prêt. Bref, en tant qu’investisseur, c’est comme prêter de l'argent à une entreprise et recevoir des intérêts chaque année jusqu'à ce que vous soyez remboursé.
Bref, les obligations sont souvent perçues comme moins attrayantes que les actions, mais elles jouent un rôle important dans un portefeuille diversifié.
Laurent Boukobza nous éclaire sur ce point : « Ça demande plus d’éducation financière pour comprendre ce que sont des titres obligataires et comment ils se comportent dans le marché. C’est moins tangible que des actions. Un investisseur, c’est aussi un consommateur qui va acheter des produits ou des services dans des entreprises qu’il connaît et dont il peut acheter des actions. Il est beaucoup plus facile d’acquérir des actions en Bourse que des obligations. »
L'image montre une obligation gouvernementale des États-Unis, émise en 1979, pour une valeur de dix mille dollars (10 000 $), avec un taux d'intérêt de 10 %, arrivant à échéance en 1994. Elle est signée par le Secrétaire du Trésor des États-Unis.
Les obligations offrent de nombreux avantages pour les investisseurs, en particulier dans le contexte actuel où les taux directeurs devraient continuer de baisser en 2025.
Voici un exemple pour illustrer la relation inversement proportionnelle entre les taux d'intérêt et la valeur des obligations :
Supposons que vous achetez une obligation d'une valeur nominale de 1 000 $ avec un taux d'intérêt de 5 % (donc elle paie 50 $ d'intérêt annuel). Si les taux d'intérêt du marché baissent à 3 %, les nouvelles obligations émises offriront un taux d'intérêt de 3 %. Les investisseurs seront prêts à payer plus que 1 000 $ pour votre obligation qui paie 5 %, car elle offre un rendement supérieur à celui du marché. La valeur de votre obligation augmentera donc en conséquence.
Que vous choisissiez d'investir dans des actions ou des obligations, l'essentiel est de bien comprendre les instruments financiers dans lesquels vous placez votre argent et de définir une stratégie adaptée à votre profil et à vos objectifs.
L'éducation financière joue un rôle crucial pour naviguer avec succès dans le monde complexe des investissements.
En vous informant et en vous préparant adéquatement, vous serez mieux équipé pour prendre des décisions éclairées et optimiser vos rendements tout en gérant les risques associés.
Prêt à vous lancer? Commencez par prendre un rendez-vous avec l’un de nos experts en investissement.
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Par téléphone En ligne
(450) 813-3663 Prenez un rendez-vous
Sources :
Ceux qui gagnent et ceux qui perdent en bourse (abcbourse.com)
Auteur: Pascal Dion • 3 min de lecture
L'argent investi en bourse peut croître plus rapidement que celui placé dans un compte épargne traditionnel. Laurent Boukobza, vice-président et stratège en FNB chez Placements Mackenzie, souligne : « Les nouveaux investisseurs privilégient nettement le marché des actions. Le marché des obligations est bien moins attractif. » Les actions sont perçues comme des investissements plus tangibles et accessibles. En tant que consommateur, il est facile de s'identifier à des entreprises familières dont on peut acheter les actions. Investir en bourse permet non seulement de faire fructifier son argent à long terme en participant à la croissance des entreprises, mais aussi de diversifier ses sources de revenus et de se protéger contre l'inflation.
Par exemple, au lieu de mettre tout son argent dans une seule entreprise, on peut acheter des FNB (fonds négociés en bourse) ou des fonds communs. Les FNB sont comme des paniers qui contiennent des actions de nombreuses entreprises différentes, ce qui aide à répartir les risques. Les fonds communs fonctionnent de manière similaire, ils rassemblent l'argent de plusieurs investisseurs pour acheter un mélange d'actions, d'obligations et d'autres investissements, gérés par des experts.
Cela permet de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et de protéger son argent en le répartissant sur plusieurs entreprises. Par exemple, un fonds peut contenir des actions d'entreprises de technologie comme Apple, des entreprises de santé comme Pfizer, et des entreprises d'énergie comme ExxonMobil, afin que même si un secteur va mal, les autres peuvent compenser. Cela rend l'investissement plus sûr parce que, sur le long terme, le marché a tendance à augmenter globalement.
À long terme, 97 % des fonds d'investissement au Canada ont fait moins bien que le marché boursier selon les rapports SPIVA. Cela ne veut pas dire que les gestionnaires de fonds sont mauvais, mais plutôt qu'il est extrêmement difficile de battre le marché. Plutôt que de chercher à battre le marché, il est souvent plus sage d'adopter une approche d'investissement stable et bien réfléchie. Investir en bourse sans plan peut être très risqué : les prix des actions peuvent changer rapidement, vous pouvez perdre beaucoup d'argent si la valeur de vos actions baisse soudainement.
Pour limiter les risques, il est conseillé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Investir dans différents types d'actions (valeur et croissance), secteurs économiques (technologie, santé, énergie, etc.), et régions géographiques (Amérique du Nord, Europe, Asie, etc.) permet de réduire les risques en compensant les mauvaises performances d'un investissement par les bonnes performances des autres.
Selon SPIVA | S&P Dow Jones Indices (spglobal.com)
Les obligations sont souvent moins populaires que les actions parce qu'elles sont moins excitantes et moins médiatisées. Cependant, elles offrent une stabilité et une sécurité grâce à leurs rendements fixes.
Une obligation, c'est un prêt : quand une entreprise ou un gouvernement a besoin d'argent, ils peuvent émettre des obligations. Comme investisseur, vous devenez le prêteur et vous recevez des paiements réguliers, en plus de protéger votre capital jusqu'à l'échéance.
Imaginez que votre entreprise a besoin de 10 000 $ pour un projet. Au lieu d'emprunter à une banque, elle vend des obligations. Des investisseurs achètent l’obligation pour 10 000 $. En retour, l’entreprise paie 500 $ chaque année pendant 10 ans en intérêts et ce montant doit être remboursé aux investisseurs à la fin du prêt. Bref, en tant qu’investisseur, c’est comme prêter de l'argent à une entreprise et recevoir des intérêts chaque année jusqu'à ce que vous soyez remboursé.
Bref, les obligations sont souvent perçues comme moins attrayantes que les actions, mais elles jouent un rôle important dans un portefeuille diversifié.
Laurent Boukobza nous éclaire sur ce point : « Ça demande plus d’éducation financière pour comprendre ce que sont des titres obligataires et comment ils se comportent dans le marché. C’est moins tangible que des actions. Un investisseur, c’est aussi un consommateur qui va acheter des produits ou des services dans des entreprises qu’il connaît et dont il peut acheter des actions. Il est beaucoup plus facile d’acquérir des actions en Bourse que des obligations. »
L'image montre une obligation gouvernementale des États-Unis, émise en 1979, pour une valeur de dix mille dollars (10 000 $), avec un taux d'intérêt de 10 %, arrivant à échéance en 1994. Elle est signée par le Secrétaire du Trésor des États-Unis.
Les obligations offrent de nombreux avantages pour les investisseurs, en particulier dans le contexte actuel où les taux directeurs devraient continuer de baisser en 2025.
Voici un exemple pour illustrer la relation inversement proportionnelle entre les taux d'intérêt et la valeur des obligations :
Supposons que vous achetez une obligation d'une valeur nominale de 1 000 $ avec un taux d'intérêt de 5 % (donc elle paie 50 $ d'intérêt annuel). Si les taux d'intérêt du marché baissent à 3 %, les nouvelles obligations émises offriront un taux d'intérêt de 3 %. Les investisseurs seront prêts à payer plus que 1 000 $ pour votre obligation qui paie 5 %, car elle offre un rendement supérieur à celui du marché. La valeur de votre obligation augmentera donc en conséquence.
Que vous choisissiez d'investir dans des actions ou des obligations, l'essentiel est de bien comprendre les instruments financiers dans lesquels vous placez votre argent et de définir une stratégie adaptée à votre profil et à vos objectifs.
L'éducation financière joue un rôle crucial pour naviguer avec succès dans le monde complexe des investissements.
En vous informant et en vous préparant adéquatement, vous serez mieux équipé pour prendre des décisions éclairées et optimiser vos rendements tout en gérant les risques associés.
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Sources :
Ceux qui gagnent et ceux qui perdent en bourse (abcbourse.com)
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