Les 5 erreurs à faire pour manquer d’argent à la retraite

Il est difficile de s’imaginer à la retraite lorsqu’on a entre 25 et 30 ans. Ce concept, souvent abstrait, semble encore bien loin. Pourtant, beaucoup attendent trop longtemps avant de commencer à épargner, pensant avoir encore tout leur temps. Or, la retraite se prépare sur plusieurs décennies et chaque année compte. 

 

Bien que certains éléments restent hors de notre contrôle, d’autres peuvent être anticipés. En prenant les bonnes décisions dès maintenant, vous évitez les erreurs les plus fréquentes et mettez en place une retraite à la hauteur de vos aspirations. 

 

1. Attendre trop longtemps avant d’épargner

 

Chacun a une vision différente de la retraite. Pour certains, elle représente la liberté de choisir leurs projets et de dire non au travail tandis que pour d’autres, c’est l’occasion de réaliser des rêves longtemps mis de côté. 

 

Le montant nécessaire pour bien vivre à la retraite dépend de plusieurs facteurs : les projets envisagés (voyager six mois par an ou simplement profiter de son jardin), le niveau de vie souhaité, l’état de santé futur et même l’âge auquel on prendra sa retraite. L'argument principal pour commencer à épargner tôt, que ce soit dans des régimes individuels comme le REER ou le CELI, ou encore dans des régimes collectifs avec votre employeur, est la puissance des intérêts composés. Ces intérêts permettent de générer des gains sur vos gains précédents, créant un effet boule de neige : un capital initial, même modeste, croît de plus en plus rapidement avec le temps. 

 

Pour illustrer l'impact des intérêts composés et démontrer qu’il est plus avantageux de commencer à épargner tôt, prenons l'exemple de Stéphanie et Frédéric de retraite Québec : 

 

 

En supposant un rendement annuel moyen de 5 %, Stéphanie accumulera 7 000 $ de plus que Frédéric à 65 ans, malgré un investissement total inférieur de 15 000 $. 

 

Peu importe le montant investi, commencer tôt offre un avantage considérable. Grâce aux intérêts composés, même de petites sommes investies dès le départ permettent d’accumuler un capital plus important à long terme. 

 

2. Sous-estimer son espérance de vie en prenant peu de risque à la retraite

 

Une erreur fréquente est de vouloir éliminer complètement le risque en misant uniquement sur des certificats de placement garanti (CPG) ou en conservant une grande partie de son épargne en liquidités. 

 

Si les CPG rachetables offrent une certaine flexibilité, ce n’est pas le cas des CPG non rachetables, où l’épargnant doit attendre l’échéance pour accéder à son argent. Cette absence de flexibilité peut poser un problème en cas de besoin imprévu de liquidités. 

 

D’un autre côté, rester uniquement en liquidité peut sembler sécuritaire mais sans rendement du marché boursier, le capital risque de s’éroder avec le temps, notamment à cause de l’inflation. À moins de disposer d’un capital extrêmement élevé, cette stratégie peut entraîner un épuisement des ressources financières avant la fin de la retraite. Ce phénomène est appelé le risque de longévité, autrement dit, le risque de vivre plus longtemps que son capital. 

 

Selon Retraite Québec, un homme de 65 ans a une chance sur deux d’atteindre 86 ans, et une femme a une espérance de vie encore plus longue. Cela signifie qu’une retraite peut durer 20 à 30 ans, et que beaucoup risquent de manquer d’épargne dans les 5 à 10 dernières années de leur vie. 

 

3. Prendre trop de risque dans ses investissements 

 

Si éviter tout risque peut nuire à votre retraite, tomber dans l’excès inverse en misant uniquement sur des actions de croissance peut être tout aussi problématique. Certains retraités, ayant plus de temps pour gérer leurs investissements, tentent de maximiser leur rendement en prenant des décisions précipitées et en se concentrant exclusivement sur les marchés boursiers. Or, les marchés financiers sont imprévisibles. Selon Bloomberg, un retraité de 60 ans ayant une retraite de 25 ans connaîtra en moyenne quatre corrections boursières importante, soit un krach tous les six ans. Sans une bonne diversification, un portefeuille entièrement exposé aux actions peut entraîner une forte volatilité, un stress financier accru et, en cas de chute des marchés, une perte de capital difficile à récupérer. 

 

La clé d’une gestion efficace de votre portefeuille repose sur une diversification équilibrée entre liquidités, revenu fixe et actions, adaptée à votre stade de retraite, à votre situation financière et à votre profil d’investisseur, afin de réduire les risques et vous protéger des aléas du marché boursier. 

 

4. Demander ses rentes sans bien comprendre ses régimes de retraite gouvernementaux

 

Une erreur fréquente est de ne pas bien comprendre le fonctionnement des rentes gouvernementales, ce qui peut mener à des décisions précipitées nuisant à la planification financière. Beaucoup de retraités font leur demande trop tôt sans mesurer l’impact sur leurs finances à long terme.  

 

Au Canada, il existe deux principales rentes gouvernementales : 

  1. La Pension de sécurité de vieillesse (PSV) (fédérale)
  2. Le Régime de rentes du Québec (RRQ) (provincial) 

 

Le RRQ : Il est possible de faire une demande pour commencer à recevoir la rente dès 60 ans mais cela entraîne une réduction de 0,6 % par mois avant 65 ans, soit une diminution totale de 36 % si elle est demandée immédiatement. Cette erreur est courante et peut avoir un impact significatif sur les revenus à long terme. 

À l’inverse, repousser la demande permet une augmentation de 0,7 % par mois, jusqu’à un maximum de 58,8 % si elle est reportée jusqu’à 72 ans. 

 

La PSV : Disponible à partir de 65 ans, elle peut être reportée jusqu’à 70 ans, avec une bonification de 0,6 % par mois, pour un maximum de 36 % d’augmentation. 

Le moment où l’on demande ses rentes est une décision stratégique qui doit être prise en fonction d’un plan de retraite et de décaissement bien structuré. Ce plan permet d’identifier les meilleurs moments pour demander la rente et ainsi optimiser ses revenus de retraite afin d’en avoir plus dans ses poches. C’est pourquoi il est essentiel de consulter un conseiller financier ou un planificateur financier. Vous pouvez prendre un rendez-vous ici. 

 

5. Négliger l’impact des impôts sur la retraite

 

La fiscalité joue un rôle crucial dans la gestion de votre retraite. Préférez-vous maximiser votre épargne et en faire profiter vos proches ou laisser une part importante de votre patrimoine au gouvernement en impôt? 

 

Votre situation est unique. Entre les comptes d’épargne (CELI, REER, FERR), les régimes de retraite de votre employeur et les rentes gouvernementales, il est essentiel d’adopter une stratégie qui minimise l’impact fiscal lors du décaissement. Selon votre profil, la meilleure approche peut être de retirer en priorité certaines sources de revenus, comme le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou le fonds enregistré de revenu retraite (FERR), tout en repoussant la réception des rentes gouvernementales. Une mauvaise stratégie fiscale peut entraîner une facture d’impôt plus élevée que prévu et réduire significativement votre revenu disponible à la retraite. Un bon plan de décaissement peut faire la différence entre une retraite confortable et une retraite où l’impôt gruge une part trop importante de votre épargne. 

 

6. Négliger l’importance de l’accompagnement avec un conseiller financier et un planificateur financier

 

L’étude The Gamma Factor and the Value of Financial Advice (CIRANO, 2016) démontre que les ménages ayant un conseiller financier accumulent en moyenne 3,9% plus d’actifs après 15 ans que ceux qui n’en ont pas. Ce gain est principalement dû à l’effet Gamma, qui repose sur la discipline financière et les meilleures décisions prises grâce à l’accompagnement d’un conseiller. L’étude a également ajusté ses résultats en tenant compte de 50 différences socio-économiques et comportementales, confirmant que l’impact du conseil financier est réel et significatif. 

 

Planifiez dès aujourd’hui une rencontre votre stratégie d’épargne et de décaissement pour en avoir plus dans vos poches. 

 

Source 

https://cirano.qc.ca/files/publications/2016s-35.pdf 

https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/securite-vieillesse/montant-prestation.html 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/retraite/rrq/calcul_rente/Pages/calcul

rente.aspx#:~:text=Pour%20une%20personne%20qui%20commence,pass%C3%A9%20depuis%20ses%2065%20ans. 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/planification/risques-financiers-lies-retraite/Pages/risque-de-longevite.aspx 

https://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/planification/reflexions/Pages/importanceinteretcompose.aspx 

 

Comment bien utiliser son retour d’impôt?

Auteur : Pascal Dion

Chaque année, lorsque la période des impôts se termine, plusieurs Québécois reçoivent un remboursement d’impôt sans trop savoir quoi en faire. Faut-il se gâter un peu? Remettre cet argent sur la carte de crédit? Investir? Avant de prendre une décision impulsive, prenez un moment pour considérer les options qui pourraient réellement faire avancer vos finances personnelles.

Voici nos meilleures recommandations pour tirer profit de votre retour d’impôt de façon judicieuse et durable.

 

C’est quoi, un retour d’impôt?

 

Le retour d’impôt, c’est l’argent que vous avez versé en trop au gouvernement tout au long de l’année, généralement par les déductions sur votre paie. Ce montant vous revient parce que vous aviez droit à certaines déductions, crédits d’impôt ou cotisations qui n’ont pas été pris en compte automatiquement. Bref, ce n’est pas un cadeau : c’est votre argent. Autant bien l’utiliser!

 

Comment est calculé le montant reçu?

 

Plusieurs éléments influencent le montant de votre remboursement :

Des outils de calcul gratuits comme ceux de Revenu Québec ou de l’ARC peuvent vous aider à estimer votre remboursement potentiel.

 

Cinq façons efficaces d’utiliser votre retour d’impôt

 

1. Rembourser vos dettes

Si vous avez des dettes à taux d’intérêt élevé (cartes de crédit, marges de crédit, prêts personnels), le remboursement partiel ou total avec votre retour d’impôt est une excellente décision. Vous réduirez vos charges d’intérêt mensuelles, et en prime, cela peut améliorer votre dossier de crédit – un atout majeur si vous planifiez un projet hypothécaire prochainement.

 

2. Effectuer un paiement anticipé sur votre hypothèque

Même si l’hypothèque est souvent vue comme une "bonne dette", un paiement anticipé peut vous faire économiser beaucoup d’intérêts. Vérifiez les conditions de remboursement de votre contrat hypothécaire pour éviter les pénalités.

 

3. Investir dans votre avenir

Votre retour d’impôt peut devenir un levier pour accélérer vos projets à long terme :

Plus vous commencez tôt, plus vous profitez des intérêts composés.

 

4. Mettre sur pied un fonds d’urgence

Les imprévus arrivent plus souvent qu’on ne le souhaite (réparation automobile, perte d’emploi, frais médicaux, etc.). Un bon coussin financier (3 à 6 mois de dépenses essentielles) peut faire toute la différence. Votre retour d’impôt est un excellent point de départ.

 

5. Éviter les dépenses impulsives

Se faire plaisir n’est pas interdit, mais attention aux décisions impulsives qui nuisent à votre stabilité financière. Se faire plaisir, c’est correct, mais prenez le temps d’évaluer vos priorités et n’hésitez pas à établir un budget avant de dépenser ce montant. Un achat réfléchi vaut mieux qu’une gratification immédiate.

 

Maximisez dès maintenant votre futur remboursement

 

Cotisez aux bons endroits

Les REER, CELIAPP, REEE et autres régimes enregistrés offrent d’excellents avantages fiscaux. En cotisant chaque année, vous réduisez vos impôts à payer et augmentez votre potentiel de remboursement. Gardez un œil sur vos plafonds de cotisation pour éviter les pénalités.

 

Ce qu’il faut retenir

Un retour d’impôt, ce n’est pas un chèque cadeau. C’est une occasion d’avancer financièrement. Que ce soit pour rembourser, épargner ou investir, chaque dollar bien utilisé peut faire une vraie différence.

Et si vous ne savez pas par où commencer, parlez-en à un conseiller financier!

L'impact des tarifs douaniers de 25% sur les Canadiens

Auteur: Sammy Zakem

 

L'impact des tarifs douaniers de 25 % sur les Canadiens 

 

Les nouvelles mesures tarifaires de 25 % imposées sur certains produits importés des États-Unis ne toucheront pas uniquement les consommateurs mais également les épiciers et les fournisseurs qui devront absorber une partie des coûts. On estime que cette hausse de tarifs pourrait représenter une charge supplémentaire d’environ 1 900 $ canadiens par ménage en moyenne par année. 

Frank Henot, propriétaire d’une épicerie au Québec, explique dans une entrevue que les conséquences de cette hausse se feront ressentir de plusieurs manières : 

L’un des effets immédiats sera l’augmentation des prix sur une large gamme de produits essentiels. Selon les prévisions, les hausses pourraient atteindre : 

Au-delà de la simple inflation des prix, certains produits pourraient tout simplement disparaître des tablettes. Les épiciers, ne voulant pas risquer de pertes financières en stockant des marchandises devenues trop coûteuses, préfèreront réduire leurs commandes. 

Les produits périssables seront les plus impactés, notamment les fruits et légumes importés, comme les tomates, concombres, agrumes, melons, baies et pêches. La disponibilité de ces produits pourrait être limitée, forçant les détaillants à revoir leurs approvisionnements. 

Si toutes les épiceries du Québec décidaient d’importer certains produits d’Europe, comme le chou-fleur d’Espagne, la production européenne devrait d’abord s’adapter à cette nouvelle demande. Cependant, l’Europe ne pourrait pas instantanément détourner ses exportations destinées à la France ou à l’Allemagne pour répondre aux besoins québécois. 

 

Les distributeurs face au défi des stocks 

 

Une question essentielle se pose : les fournisseurs absorberont-ils ces hausses ou chercheront-ils à écouler leur stock à des prix plus élevés? Il est probable que ces entreprises tentent dans un premier temps d’ajuster leurs prix en fonction de la demande, mais à terme, elles devront répercuter les coûts supplémentaires sur les consommateurs. 

 

Quels produits pourront être remplacés? 

 

Si certains produits risquent de manquer sur le marché, la viande et les produits secs ne devraient pas être affectés de manière significative car le Québec possède une production locale suffisante dans ces secteurs. 

Cependant, le marché de l’alimentation étant extrêmement volatile, l’offre et la demande évoluent rapidement, parfois toutes les 4 à 5 heures. Cela signifie que les détaillants devront continuellement ajuster leur stratégie en fonction des fluctuations des prix et de la disponibilité des marchandises. 

 

Est-il possible d’éviter les produits américains? 

 

Théoriquement, oui, mais en pratique, la transition sera longue et complexe. Bien que les consommateurs aient le pouvoir de privilégier des alternatives locales ou européennes, aucun épicier ne pourra du jour au lendemain se passer complètement des fournisseurs américains. 

Toutefois, des efforts sont déjà faits pour trouver des solutions alternatives. Par exemple, certaines épiceries ont déjà commencé à remplacer les fraises américaines par des fraises du Mexique. 

 

Une transition qui prendra du temps 

 

La situation soulève donc une question plus large : le Canada doit-il réduire sa dépendance aux importations américaines ou attendre un nouvel accord commercial? Dans tous les cas, les consommateurs devront ajuster leurs habitudes d’achat pour faire face à cette nouvelle réalité. 

En choisissant des produits locaux et de saison, en comparant les prix et en limitant le gaspillage alimentaire, il est possible de réduire l’impact des hausses de prix. Ces changements, bien que nécessaires maintenant, pourraient aussi encourager une consommation plus responsable et mieux adaptée aux défis futurs. 

Ce que le budget du Québec 2025 change pour vous!

Auteur: Pascal Dion

Le 25 mars dernier, le ministre des Finances du Québec, monsieur Éric Girard, a présenté le budget 2025-2026. On pourrait croire que ça ne concerne que les comptables et les politiciens, mais non. Ce budget touche directement votre portefeuille. Que vous ayez des enfants, une voiture électrique ou un rêve d’acheter une maison, voici ce que vous devez savoir!

 

Mesures destinées aux particuliers

 

Frais de garde : le crédit d’impôt va arrêter plus vite.
À partir de 2026, vous ne pourrez plus réclamer le crédit d’impôt pour frais de garde pour un enfant de 14 ans ou plus. La limite passe de 16 à 13 ans.
Exception : les enfants avec une déficience grave ne sont pas concernés par ce changement.

Soins de santé : Vous consultez un ostéopathe, naturopathe ou homéopathe?
Dès 2026, seuls les soins donnés par un professionnel de la santé reconnu par un ordre professionnel du Québec seront admissibles (médecins, infirmières, etc.).

 

Vous roulez électrique ou hybride?

 

Dès la fin de 2026, plusieurs changements :

 

Vos assurances automobiles et habitations vous coûteront un peu plus cher

 

À partir de 2027, la taxe sur les primes d’assurance automobile et habitation passe de 9 % à 9,975 %. C’est une petite hausse, mais pour une famille qui paie 4 000 $ en assurances par année, ça représente 39 $ de plus.

 

Pour les entreprises : des incitatifs... mais aussi des plafonds

 

Pas de hausse du plafond pour les PME

 

Les entreprises dont la masse salariale est inférieure à 7,8 millions $ peuvent continuer de profiter d’un taux réduit de cotisation au Fonds des services de santé (FSS). Ce seuil était ajusté chaque année pour suivre l’inflation — mais le gouvernement a décidé de le figer.

Autrement dit, si votre masse salariale dépasse cette limite dans les prochaines années, vous perdrez le rabais, peu importe l’indexation.

 

Un nouveau crédit pour l’intelligence artificielle

 

Le crédit d’impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE) tire sa révérence. Il sera remplacé par le CDAEIA, un nouveau programme mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui, notamment en matière d’intelligence artificielle.

Voici comment il fonctionnera :

Ce nouveau crédit vise à soutenir les entreprises des TI qui innovent, en particulier celles qui intègrent l’IA dans leurs activités.

 

Des avantages fiscaux qui disparaissent pour de bon

 

Le gouvernement coupe dans certains programmes qui profitaient surtout aux investisseurs et aux gros donateurs :

 

Pas de hausse d’impôt sur les gains en capital

 

Le gouvernement fédéral a décidé de laisser tomber son projet d’augmenter le taux d’inclusion sur les gains en capital. Le Québec, qui avait laissé entendre qu’il pourrait suivre cette réforme, a finalement choisi de ne pas aller de l’avant non plus.

 

Achat d’une première maison : un coup de main bienvenu

 

Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allait abolir la TPS sur les maisons neuves de 1 million $ ou moins pour les acheteurs d’une première propriété.

Une économie qui peut atteindre jusqu’à 50 000 $ — c’est pas rien dans un marché où les prix sont déjà bien élevés. La date d’entrée en vigueur reste à préciser.

 

Ce qu’il faut retenir

 

Le gouvernement mise sur des dépenses plus ciblées et des programmes mieux adaptés aux priorités économiques d’aujourd’hui. Moins de crédits d’impôt dispersés, plus de soutien à l’innovation et à la croissance des entreprises stratégiques.

Prenez le temps de voir ce que ça change dans votre situation. Et si vous êtes en affaires, en investissement ou en planification, ça vaut la peine d’en discuter avec un spécialiste.

Comprendre le déficit budgétaire canadien

Auteur: Sammy Zakem

 

Lorsque le gouvernement dépense plus d'argent qu'il en gagne, cela provoque un déficit budgétaire, ce qui oblige l'État à s'endetter pour combler la différence. Cette situation peut être temporaire et stratégique mais si elle se prolonge trop, elle peut entraîner des problèmes économiques majeurs. C'est un enjeu crucial qui influence la qualité des services publics, la taxation et même la croissance économique du pays. 

 

Les approches budgétaires au Canada 

Au fil des ans, le Canada a adopté différentes manières de gérer son budget. Sous le gouvernement conservateur de Stephen Harper, les finances étaient gérées de manière serrée, menant à un excédent budgétaire en 2014-2015. De son côté, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a opté pour des dépenses plus importantes, misant sur l'investissement dans les infrastructures et les programmes sociaux pour dynamiser l'économie. Ces deux approches reflètent deux écoles de pensée sur la meilleure façon de gérer les finances publiques : Limiter les dépenses pour réduire la dette ou investir pour stimuler la croissance. 

 

Les principales causes du déficit budgétaire 

  1. Les fluctuations économiques : Quand l'économie ralentit, les revenus de l'État diminuent car les entreprises et les travailleurs paient moins d'impôts. En même temps, les dépenses augmentent avec des programmes comme l'assurance-emploi ou les mesures de soutien. 
  2. Les décisions politiques : Certains gouvernements choisissent d'investir massivement dans des programmes sociaux ou des projets d'infrastructure sans compenser par des hausses d'impôts, ce qui creuse le déficit. 
  3. Les imprévus budgétaires : Des événements comme une pandémie, des catastrophes naturelles, une imposition de tarifs commerciaux ou une crise financière peuvent forcer le gouvernement à dépenser beaucoup plus que prévu. 
  4. Le poids de la dette : Plus un pays est endetté, plus il doit rembourser d'intérêts, ce qui réduit les fonds disponibles pour d'autres programmes essentiels. 

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Conséquences du déficit budgétaire 

Effets négatifs 

Effets positifs 

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Comparaison avec d'autres pays du G7.

Si on compare le Canada à d'autres pays du G7, son niveau d'endettement est relativement modéré. Son ratio dette nette/PIB est l'un des plus bas du groupe, grâce à ses réserves financières. Toutefois, certains pays comme l'Allemagne ont une gestion plus prudente de leur budget, tandis que d'autres, comme le Japon, ont une dette beaucoup plus élevée. 

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Solutions pour réduire le déficit 

  1. Réduire les dépenses publiques : Le gouvernement pourrait éliminer les dépenses inutiles et mieux cibler ses investissements. 
  2. Augmenter les revenus fiscaux : Améliorer la collecte des impôts et lutter contre l'évasion fiscale aiderait à renflouer les coffres sans augmenter les taxes des citoyens. 
  3. Stimuler l'économie : Le gouvernement stimule l'économie en augmentant la quantité d'argent en circulation, notamment par des politiques comme la baisse des taux d’intérêt ou l’augmentation des dépenses publiques. Cela facilite l’accès au crédit et encourage la consommation et l’investissement, ce qui dynamise l’activité économique. Une économie en santé génère plus d'emplois et plus de revenus fiscaux, réduisant ainsi naturellement le déficit. 

Le déficit budgétaire fait partie intégrante des finances publiques, mais sa gestion doit être prudente pour éviter qu'il ne devienne incontrôlable. En comprenant ses causes et ses impacts, on peut mieux analyser les choix budgétaires et leur effet sur l'économie du pays. 

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L’impact des citoyens : S’informer et agir      

En tant que citoyen canadien, ces mesures budgétaires influencent directement votre quotidien : des coupes dans les dépenses publiques peuvent affecter les services essentiels, tandis que des hausses d’impôts réduisent le pouvoir d’achat. Il est donc crucial pour chaque citoyen de s’informer des choix budgétaires du gouvernement et de comprendre leurs conséquences. Aller voter est essentiel pour influencer la direction économique et sociale du pays.. 

 

Dans ce contexte, planifier ses finances personnelles devient crucial. L’évolution des politiques budgétaires peut affecter le coût de la vie, les impôts et même l’épargne à long terme. C’est pourquoi il est essentiel d’anticiper ces changements et d’ajuster ses stratégies financières en conséquence.  

 

Un conseiller financier peut vous accompagner dans cette démarche, en vous aidant à naviguer à travers les incertitudes économiques et à optimiser vos investissements pour atteindre vos objectifs financiers.   

 

7 conseils essentiels pour prendre son avenir financier en main

Auteur : Sammy Zakem • 3 min de lecture 

Pour atteindre vos objectifs à long terme, il est essentiel de prendre de bonnes habitudes financières dès aujourd'hui. Voici sept conseils pratiques pour bien démarrer vos finances. 

1 -Définir ses objectifs 

La première étape pour remettre vos finances sur la bonne voie consiste à définir vos objectifs. C'est une étape essentielle pour rester aligné avec vos finances et réaliser vos projets. Que ce soit l'achat d'une maison, l'arrivée d'un enfant, la préparation de votre retraite ou même l’achat d’une croisière. Fixer des objectifs clairs vous permettra de créer un plan adapté à vos ambitions. En ayant des objectifs précis, vous pourrez suivre vos progrès et rester motivé même face aux imprévus. 

 

Il est vrai que l’épargne peut sembler longue et peu motivante mais économiser pour acheter une maison, ça, c'est stimulant ! Tout est une question de perspective. C’est pourquoi la première étape pour prendre en main vos finances est de fixer des objectifs financiers clairs. 

 

Un objectif clair pourrait être : « Je veux épargner 30 000 $ d’ici cinq ans pour la mise de fonds de ma maison ce qui implique de mettre de côté 500 $ à chaque mois. » En ayant cette vision précise, vous savez exactement ce que vous devez faire chaque mois pour avancer vers votre but et ajuster votre plan si nécessaire pour rester sur la bonne voie. 

 

2- Établir un budget 

Maintenant que vous avez choisi vos objectifs, il est temps de poser les fondations solides de votre parcours financier : votre budget. C'est le plan architectural de votre réussite : il structure vos dépenses, encadre vos priorités et vous assure de bâtir vos projets sur des bases stables. 

 

Il existe plusieurs façons de créer un budget. Notre équipe conseille le budget à base zéro. Cette méthode consiste à faire en sorte que, chaque mois, la différence entre vos revenus et vos dépenses soit égale à zéro. Concrètement, chaque dollar est assigné à une dépense, une épargne ou un remboursement de dette afin qu'il ne reste rien en surplus. Avec cette méthode, il est important de comprendre que l’épargne est considérée comme une dépense à part entière, permettant de créer un automatisme mensuel et de mettre de l’argent de côté systématiquement. Il ne s’agit pas d’épargner seulement si possible mais de le faire de façon obligatoire, au même titre que le paiement du loyer. Sans nécessairement analyser toutes les sorties d’argent au sou près, il suffit d’attribuer une somme mensuelle pour chaque type de dépense. Par exemple, 150 $ par mois pour les loisirs. L’objectif est de planifier à l’avance l’utilisation de votre argent pour garder un contrôle total sur vos finances et éviter les dépenses superflues. 

 

3- Créer son fonds d’urgence

Une fois votre budget en place, il faut maintenant créer son fond d’urgence. Un fonds d’urgence est une épargne dédiée aux imprévus financiers qui peuvent survenir sans prévenir, tels qu’une panne de voiture, une dépense médicale inattendue, une invalidité, une maladie grave ou même une perte d’emploi. Ce coussin de sécurité vous protège contre la nécessité de contracter des dettes pour gérer ces situations. Bien qu’il soit souvent négligé, ce fonds est un pilier essentiel de votre santé financière. En général, il est recommandé d’avoir un fonds d’urgenceéquivalant entre trois à six mois de votre coût de vie. Ce montant couvre les dépenses essentielles comme le logement, la nourriture et le transport en cas d’imprévu.

Pourquoi de trois à six mois ? Souvent, les protections en cas d’invalidité comportent un délai de carence de 90 jours, ce qui signifie qu’elles ne commencent à verser des prestations qu’au bout de trois mois. Un fonds d’urgence permet donc de combler cette période sans revenu, vous offrant une sécurité financière avant que l’assurance prenne le relais. 

 

4- Faire fructifier son épargne 

L’épargne ne se résume pas à mettre de l’argent de côté en attendant. C’est une véritable opportunité de faire fructifier vos économies grâce aux nombreuses options d’investissement disponibles. Avant d’investir, il est crucial de choisir le bon véhicule de placement, que ce soit le CELI, le REER ou même le CELIAPP. Pour bien planifier vos cotisations, nous vous encourageons à vérifier votre espace disponible dans vos comptes REER et CELI. Connaître les limites de cotisation est essentiel pour optimiser votre épargne tout en respectant les plafonds fiscaux. Pour vous guider dans cette démarche, vous pouvez consulter notre article détaillé sur la sélection du véhicule de placement le mieux adapté à votre situation et à vos objectifs. 

 

Enfin, pensez à automatiser vos cotisations pour simplifier la gestion de vos investissements et éviter les oublis. Vous pouvez programmer des contributions automatiques selon un rythme qui correspond à vos finances, que ce soit mensuellement, toutes les deux semaines ou en synchronisation avec votre paie. Cette approche vous aide à maintenir une discipline d’épargne sans effort supplémentaire et à voir vos investissements croître de façon régulière. 

 

Croissance

5- Gérer ses dettes de façon intelligente 

Un autre aspect essentiel de vos finances personnelles est la gestion des dettes. Il est crucial de surveiller attentivement son niveau d'endettement car toutes les dettes ne se valent pas. Certaines, comme les prêts étudiants, le prêt hypothécaire ou le lancement d’une entreprise, sont considérées comme des bonnes dettes. Elles servent de levier pour financer des projets qui peuvent rapporter à long terme. 

 

À l’inverse, les mauvaises dettes sont celles à éviter ou à réduire au maximum. Elles n’apportent aucune valeur future, ni rendement comme les cartes de crédits. Ces dettes peuvent s’accumuler rapidement et une fois qu’elles deviennent trop nombreuses, elles agissent comme des mauvaises herbes et deviennent difficiles à éliminer. 

 

Pour mieux gérer vos dettes, commencez par évaluer le coût de chacune en examinant leur taux d’intérêt. Par exemple, entre une marge de crédit à 5 % et une carte de crédit à 19,99 %, il est évident que le remboursement de la dette avec le taux le plus élevé doit être priorisé pour limiter l’impact financier à long terme. Comparez également les taux d’intérêt de vos dettes avec le rendement espéré de vos investissements, ajusté après impôt. Si votre rendement anticipé est de 3 % après impôt, il peut être plus avantageux de rembourser vos dettes, surtout celles avec un taux d’intérêt supérieur, plutôt que de conserver des placements à faible rendement. 

 

6- L’importance de l’éducation financière 

Une solide éducation financière est essentielle pour prendre des décisions éclairées et gérer vos finances avec confiance. Plus vous approfondissez vos connaissances, mieux vous serez préparé aux défis de l’investissement et aux changements économiques. La pratique et la curiosité sont vos meilleurs alliés pour maîtriser la gestion de votre argent. C’est dans cet esprit que nous vous proposons des ressources régulières : chaque mois, un podcast pour vous tenir informé et vous offrir des astuces actuelles ainsi que des articles publiés régulièrement pour enrichir vos connaissances. Pour en savoir plus, cliquez: Les Stratèges - Votre podcast 

 

7- L’accompagnement Strateginc pour vos finances 

Dans cet article, nous avons survolé les principes fondamentaux de la gestion de vos finances personnelles mais il est important de comprendre que ces notions ne sont qu’un point de départ. La gestion financière va bien au-delà de ce que nous avons abordé ici. Chaque situation étant unique, il devient essentiel de s’entourer d’experts pour optimiser vos finances, éviter les erreurs coûteuses et atteindre plus efficacement vos objectifs. De plus, il est crucial de revoir régulièrement vos finances : établir un budget ne devrait pas être une tâche unique mais un exercice mensuel pour rester aligné avec vos objectifs et adapter vos choix en fonction de votre situation. 

 

Chez Groupe Financier Strateginc, nous croyons que réussir financièrement ne devrait pas être un parcours solitaire.  Notre équipe est là pour vous accompagner à chaque étape : que ce soit pour établir un budget, gérer vos dettes, investir judicieusement ou planifier votre retraite. En travaillant ensemble, nous vous aidons à naviguer au travers les complexités financières avec clarté et confiance afin que vous puissiez vous concentrer sur ce qui compte le plus pour vous. 

Prenez rendez-vous dès aujourd'hui avec l’un de nos experts pour discuter de votre situation et bâtir un plan financier adapté à vos ambitions.  

Préparez-vous pour Noël sans faire mal au portefeuille

Auteur : Pascal Dion

Une bonne préparation est cruciale pour passer un bon temps des fêtes. Entre le boulot, les activités, les soupers en famille, les soirées entre amis, les cadeaux, il est aussi crucial de bien préparer son portefeuille à cette période.   

Voici 7 astuces qui vous permettront de profiter de Noël sans stress financier. 

1. Planifiez les cadeaux à l’avance   

Pour bien planifier vos cadeaux, dressez une liste précise en avance des présents que vous prévoyez offrir pour chaque personne. Cela vous permettra d’être plus organiser, d’éviter les achats impulsifs ou de dernières minutes et de profiter des rabais quand le moment viendra. N’oubliez pas de noter ce que vous avez acheté pour garder en tête ce qui est déjà caché dans vos garde-robes ! Ce petit truc va réduire énormément vos achats impulsifs de dernière minute !   

2. Profitez des rabais   

Alimentation   

Lorsque vient le temps de Noël, il n’y a pas que les cadeaux qui pèsent sur le budget, mais aussi la nourriture. Pour économiser sur ces dépenses, consultez les circulaires pour dénicher les rabais intéressants. Pour vous aider à dénicher les meilleurs rabais, vous pouvez utiliser des applications comme Reebee et Flipp, qui compare les circulaires, rendant les recherches plus simples. Toutefois, soyez vigilant en magasin : certains rabais peuvent être trompeurs et moins avantageux qu’ils ne le paraissent.   

Promotions    

Grâce à votre planification de cadeaux, vous pourrez chercher les meilleurs prix sans stress. Vous pourrez surveiller les soldes du Black Friday, Cyber Monday et les soldes de Noël. Comparez les soldes des compagnies et le prix des produits vous permettra de dénicher les faux soldes. S’y prendre d’avance vous permettra aussi de reconnaitre les bonnes promotions. Suivez vos compagnies préférées sur les réseaux sociaux ou abonnez-vous à leur infolettre. N’oubliez pas de respecter votre budget et évitez de faire des achats pour vous-même sans raison valable.    

3. Préparez un budget   

Budget des fêtes   

Planifier un budget du temps des fêtes est également essentiel afin d'éviter les excès. Celui-ci devrait inclure des catégories telles que : cadeaux, alimentation, décoration, activités, déplacements et imprévus. Cela vous permettra de réduire les mauvaises surprises et vous profiterez des fêtes en toute sérénité. Pour vous simplifier la tâche, vous pouvez souvent établir un budget directement sur l'application de votre banque, consulter le planificateur budgétaire du gouvernement du Canada, ou connecter une application de gestion financière à votre compte bancaire.   

Épargner pour l’occasion   

Prévoir de petites économies chaque mois en prévision de Noël peut grandement soulager votre budget en décembre. Cela vous permettra de profiter pleinement des Fêtes sans compromettre votre situation financière.   

4. Évitez les dettes   

Les fêtes ne doivent pas compromettre votre stabilité financière. Limitez l'utilisation de vos cartes de crédit pour éviter de la remplir et de voir un solde élevé en janvier, une période souvent redoutée. Le but est de célébrer Noël dans la joie, sans commencer la nouvelle année avec des dettes à gérer.   

5. Donnez du temps   

Passer du temps avec votre famille   

Noël est avant tout un moment de retrouvailles. Si vous ne pouvez pas offrir de gros cadeaux, expliquez simplement votre situation à vos proches et profitez de moments de qualité avec eux. Ce sont ces souvenirs partagés qui resteront gravés, bien plus que des cadeaux matériels. Ne compromettez pas votre avenir financier : le véritable esprit des Fêtes repose sur les liens que vous entretenez, et non sur la valeur des présents.   

Faites des activités   

Les activités sont un excellent moyen de profiter du temps des fêtes et du temps de qualité avec les membres de votre famille. Elles sont aussi un excellent remplacement aux cadeaux pour les enfants, car elles peuvent être moins coûteuses et parfois même gratuites. Vous pouvez notamment aller patiner, aller glisser sur la neige, passer une journée en famille, faire des randonnées. Les idées sont illimitées, laissez aller votre imagination ou consulter des articles qui proposent des idées.   

6. Achetez en ligne des produits locaux

Évitez les achats impulsifs   

Acheter en ligne chez des commerçants québécois peut vous aider à limiter les achats impulsifs souvent encouragés en magasin et diminuer les frais de transport puisque les produits sont déjà au Québec. En effet, les boutiques et centres commerciaux sont optimisés pour vous inciter à dépenser davantage. Toutefois, il est également important de rester vigilant aux tentations en ligne, comme les promotions éclairs et les offres de dernière minute. En évitant ces pièges, vous pourrez mieux respecter votre budget et votre liste de cadeaux.   

Sauvez sur l’essence et du temps   

Magasiner en ligne vous permettra de sauver sur les déplacements, qui comprennent bien souvent des dépenses liées à l’essence. Ils prennent aussi beaucoup de temps. Les achats en lignes sont donc aussi un excellent moyen pour sauver du temps et de l’argent.   

Consultez des sites de revente   

Les sites de revente comme Marketplace ou Kijiji proposent souvent des articles en excellent état à des prix très abordables. Acheter d’occasion peut être une bonne option pour trouver des cadeaux tout en économisant.   

7. D’autres façon de donner des cadeaux   

Il existe plusieurs alternatives aux cadeaux traditionnels. Un Secret Santa (échange de cadeau anonyme) limite le nombre de cadeaux à offrir, et les échanges thématiques, comme des livres, apportent une touche originale et économique. Avec vos proches, vous pouvez aussi décider de ne pas échanger de cadeaux ou offrir des présents faits à la main, plus personnels et souvent appréciés.   

Le temps des fêtes ne devrait pas être une source de stress financier. En planifiant vos achats et en privilégiant les moments partagés avec vos proches, vous pourrez profiter pleinement de cette période. Vous avez besoin d’aide pour mieux gérer votre budget ? Consultez un notre équipe pour commencer l’année en toute sérénité via ce lien pour prendre une rencontre exploratoire et découvrir comment nous pouvons vous aider !   

Sources 

Acheter au Québec : Nouvelles règles, nouveaux défis!

Auteur: Pascal Dion

Nouvelle limite des demandes de prêt hypothécaire

 

Le rêve de devenir propriétaire au Québec devient de plus en plus difficile à atteindre. Cependant, avec les nouvelles réglementations hypothécaires qui entreront en vigueur en 2025, ce rêve pourrait devenir encore moins accessible.

La situation financière des Québécois est de plus en plus préoccupante. En effet, ils figurent parmi les populations les plus endettées au monde, et les taux d’intérêt élevés de 5 % ne font qu’aggraver la situation. De plus, l’inflation continue de croître, exerçant une pression accrue sur le budget des familles québécoises. En fait, selon des études récentes, environ 60 % des Québécois ressentent déjà les effets des hausses de taux d’intérêt, et plus de la moitié s'inquiètent de leur capacité à rembourser leurs dettes à mesure que les taux augmentent.

Les dettes hypothécaires, quant à elles, doivent être payées, ce qui oblige à réduire les dépenses ailleurs. Les gouvernements doivent investir massivement dans la construction de logements pour accueillir le nombre croissant d’immigrants, rendant l’accès à la propriété encore plus difficile. 

 

Nouvelle réglementation hypothécaire 2025

 

Pour faire face à cette crise, une nouvelle réglementation entrera en vigueur au premier trimestre de 2025 : Celle-ci imposera un plafond sur les prêts hypothécaires, limitant le montant maximal à 4,5 fois le revenu annuel des emprunteurs. Cette mesure vise à freiner les emprunts excessifs et à stabiliser le marché immobilier. Cette nouvelle règle ne concerne que les nouveaux prêts hypothécaires, laissant intacts les prêts existants et ceux qui doivent être renouvelés. 

Par exemple, une personne ou un couple gagnant 90 000 $ pourra emprunter jusqu’à 405 000 $. Toutefois, les prêts contractés avant l’entrée en vigueur de la loi et les hypothèques à renouveler ne seront pas affectés. Cette mesure est censée apporter un soulagement tant attendu et freiner l’escalade de la dette tout en rendant le marché immobilier plus stable et accessible.

Cette réglementation sera également ajustée pour les grandes villes comme Toronto et Vancouver, où le marché immobilier est particulièrement tendu. Dans l’ensemble, obtenir un prêt hypothécaire était déjà très difficile en raison du test de résistance qui évaluait la capacité de l’emprunteur à rembourser même avec un taux d’intérêt de 2 % plus élevé que celui en vigueur.

calculatrice, achat immobilier

Cette nouvelle règle pourrait avoir des effets positifs et négatifs. D'un côté, elle pourrait aider à éviter que les gens empruntent trop d'argent et faire baisser les prix des maisons, ce qui rendrait l'achat d'une maison plus facile à long terme. Mais d'un autre côté, elle pourrait aussi rendre l'accès à la propriété encore plus difficile pour beaucoup de Canadiens, surtout les jeunes et ceux qui achètent pour la première fois. 

Les constructeurs pourraient aussi être moins enclins à lancer de nouveaux projets, ce qui pourrait aggraver la pénurie de logements. Pour que cette règle fonctionne bien, il faudra aussi mettre en place des mesures pour aider à construire plus de logements et soutenir les acheteurs, comme des programmes pour aider à acheter une maison et encourager la construction de logements abordables.

Pour obtenir des informations sur les démarches à suivre pour l'achat d'une propriété, nous vous invitons à prendre rendez-vous avec nous afin de regarder l’ensemble de votre situation financière afin de l’optimiser au maximum : Nous joindre | Groupe Financier Stratéginc

 

Sources:

Le surintendant des banques limitera les prêts hypothécaires à fort effet de levier | Radio-Canada

Qu’est-ce qui est une bonne cote de crédit?

Auteur: Sammy Zakem

 

Comment votre cote de crédit influence vos prêts?

 

Pour la majorité des gens, il est impossible de payer une maison sans emprunter de l'argent.

Emprunter de l'argent permet de devenir propriétaire, mais ça implique aussi des paiements réguliers et surtout, beaucoup d’intérêts à payer!

Prêteriez-vous des centaines de milliers de dollars à un inconnu? Non, et les banques non plus, elles veulent d'abord connaître la situation financière de l'emprunteur et ses habitudes de remboursement. C'est pour ça que la cote de crédit existe.

Selon Equifax, la cote de crédit est représentée sous forme de pointage allant de 300 à 900 et pouvant fluctuer dans le temps :

Au Canada, vous pouvez vérifier votre cote de crédit gratuitement en ligne. Il suffit de vous connecter à votre dossier de crédit sur les sites d'Equifax ou de TransUnion.

En termes simples, lorsque votre cote de crédit est basse, emprunter de l'argent devient plus coûteux et compliqué. Les taux d'intérêt seront plus élevés, vous devrez probablement fournir une mise de fonds plus importante, et la banque pourrait demander des garanties supplémentaires pour s'assurer qu'elle sera remboursée si vous ne pouvez pas payer.

 

Excellente, cote de credit

 

Par où commencer pour améliorer votre score afin d’avoir le meilleur score?

 

1. Effectuez les paiements et faites-les fréquemment.

 

Peu importe le montant que vous devez sur votre carte de crédit, un retard de paiement nuit à votre cote de crédit. Que ce soit quelques sous ou des milliers de dollars, le résultat est le même. Plus vous avez de retards de paiement, plus votre cote de crédit sera affectée à la baisse.

D’ailleurs, il est conseillé de ne pas utiliser la totalité de votre limite de crédit. Une bonne pratique est de rembourser votre carte de crédit lorsque vous atteignez 30 % de votre limite. Cela montre à votre prêteur que vous gérez bien vos remboursements, ce qui peut améliorer votre cote de crédit. 

Afin d'éviter les oublis de paiement, programmez des rappels ou mettez en place des virements automatiques. De même, si vous constatez que vous approchez régulièrement de votre limite de crédit, il peut être judicieux de demander une augmentation de votre plafond de crédit. 

Demander une augmentation de votre plafond de crédit peut légèrement réduire votre cote de crédit au début, mais ça peut l'améliorer à long terme en montrant que vous utilisez moins de votre crédit disponible.

 

2. Faire attention au nombre de cartes que vous possédez.

 

Il est important d'être prudent et de ne pas multiplier les demandes de crédit. Cela inclut : 

Faire trop de demandes peut indiquer que vous cherchez plusieurs sources de crédit, ce qui peut vous rendre moins fiable aux yeux des institutions financières. Elles évaluent votre capacité à rembourser vos dettes, et trop de demandes peuvent leur faire douter de votre stabilité financière. Il est facile d'oublier la date de paiement d'une carte de crédit, alors imaginez si vous en avez plusieurs. Pour un prêteur, utiliser plusieurs cartes de crédit est risqué, car cela montre que vous pourriez dépenser beaucoup et ne plus pouvoir rembourser.

 

3. Commencez tôt!

 

Un des meilleurs moyens de constituer un dossier de crédit responsable est d’obtenir une carte de crédit dès l'âge de 18 ans et de l'utiliser de manière responsable en s’assurant de toujours faire ses paiements à temps. Commencer le plus tôt possible, puisqu’une partie de la note de votre cote de crédit est attribuée à l'ancienneté de vos comptes.

 

4. Vérifiez votre dossier.

 

Nous vous invitons à consulter votre dossier de crédit une fois par année avec Equifax ou TransUnion puisque les deux ne contiennent pas les mêmes informations. Voici le lien du Gouverment afin de faire les demandes. Le fait de consulter votre dossier de crédit vous permettra de suivre vos progrès, s’assurer de votre cote et vous assurer qu’il n’y ait pas d’incohérence ou d’erreurs.

Finalement, avoir une bonne cote de crédit est l’outil le plus important afin de faire une demande de prêt. Il est primordial de payer vos dépenses à temps, faire le ménage de vos cartes de crédits, commencer tôt à détenir une carte de crédit et suivre votre progression pour vous éviter de mauvaises surprises. Nous vous invitons à vous faire un budget afin de gérer vos dépenses.

TransUnion, cote de crédit, moyenne

Pour découvrir comment améliorer ou reconstruire votre cote de crédit, lisez l'article « 8 conseils pour bâtir ou rebâtir votre dossier de crédit | Banque Nationale (bnc.ca). »

Voici un article vous permettant de comprendre la taxe de bienvenue et de bien l’évaluer : Bienvenue à la taxe : La ville veut sa part du gâteau (strateginc.com). 

Êtes-vous prêt à commencer vos recherches pour acheter une maison? Consultez notre article pour en savoir plus : Comment fonctionne l'assurance SCHL au Canada? | Stratéginc (strateginc.com)

 

Sources : 

8 conseils pour bâtir ou rebâtir votre dossier de crédit | Banque Nationale (bnc.ca) 

Quand votre cote de crédit baisse sans raison apparente | JDM (journaldemontreal.com) 

Qu’est-ce qu’un bon pointage de crédit ?| Équifax (consumer.equifax.ca) 

Combien devriez-vous avoir de côté pour acheter une maison?

Auteur: Pascal Dion

 

Investissement immobilier

 

Dans le contexte économique où il y a des taux d’intérêt élevés, acheter une maison peut devenir un énorme investissement. Il est crucial de sécuriser votre prêt hypothécaire pour éviter des problèmes financiers. 

Pourquoi l’assurance prêt hypothécaire est importante?

Au Canada, la Société Canadienne d’Hypothèques et de Logement (SCHL) est le principal assureur. La dépense reliée par cette assurance représente en moyenne 2,8% à 4% du montant de l’emprunt. Voici une calculatrice afin de vous donner un aperçu de combien cette dépense s’élèverait : Calculateur hypothécaire

Combien coûte l'assurance prêt?

Par exemple, pour une maison de 600 000 $ avec une mise de fonds de 35 000 $ (environ 5.8 % du prix d'achat), l'assurance coûterait environ 22 600 $.

Cette estimation est basée sur le calcul suivant :

Vous pouvez choisir de payer ce montant à l'avance ou de l'ajouter au montant de votre prêt hypothécaire, auquel cas il sera remboursé avec les paiements mensuels de votre prêt.

Hypothécaire

Comment réduire les frais d’assurance prêt hypothécaire? 

Pour réduire les frais d'assurance prêt hypothécaire, il est conseillé de faire une mise de fonds initiale plus élevée. Voici quelques exemples :

Mise de fonds de 10 % (60 000 $) :

Avec une mise de fonds de 60 000 $, le coût de l'assurance serait réduit. En utilisant les mêmes taux d'assurance, nous obtenons :

Mise de fonds de 20 % (120 000 $) :

Si vous pouvez fournir une mise de fonds de 120 000 $ (20 % du prix d'achat), vous n'aurez pas besoin de payer l'assurance prêt hypothécaire. À ce niveau de mise de fonds, le risque pour le prêteur est suffisamment réduit pour ne plus exiger cette assurance.

En augmentant votre mise de fonds initiale, vous pouvez non seulement éliminer le coût de l'assurance prêt hypothécaire, mais aussi bénéficier de paiements hypothécaires plus faibles et de meilleurs taux d'intérêt sur votre emprunt.

Stratégies pour économiser 20% pour votre mise de fonds? 

Épargner 20 % de la valeur d’une maison peut être difficile, mais il existe des stratégies pour vous aider : 

Pour en savoir plus sur ces stratégies, lisez notre article : Comprendre et bien utiliser le RAP et le CELIAPP

Ressources

Pour rester à jour sur l’actualité immobilière et savoir si vous êtes prêt à devenir propriétaire, consultez ces articles : 

Sources:

Acheter une maison avec l’assurance prêt hypothécaire | Banque Nationale (bnc.ca) 

Calculateur hypothécaire (cmhc-schl.gc.ca) 

En quoi consiste l’assurance hypothécaire et comment ça fonctionne? | Posts (scotiabank.com)