Auteur : Pascal Dion • 8 min de lecture
Les élections américaines se tiendront le mardi 5 novembre 2024. Ces élections, ayant lieu chez nos voisins, auront d’importantes répercussions sur le Canada. Le Canada ne partage pas seulement la plus longue frontière au monde avec les États-Unis, mais les deux pays sont aussi des partenaires économiques de premier plan. En effet, les trois quarts des échanges commerciaux du Canada se font avec les États-Unis, et de nombreuses ententes réglementaires et juridiques lient les deux nations. Actuellement, Donald Trump, candidat républicain, et Kamala Harris, candidate démocrate, s'affrontent dans la course à la présidence. Leurs visions opposées projettent des scénarios très différents pour l'économie et les relations entre le Canada et les États-Unis. Dans cet article, nous examinerons l’impact potentiel de ces élections sur le Canada.
Le programme économique de Donald Trump repose sur l’utilisation de mesures protectionnistes. Une politique économique vise à protéger les industries nationales en limitant les importations par des tarifs douaniers, des quotas et d'autres restrictions. Le candidat républicain souhaite également miser sur les énergies fossiles américaines, affirmant vouloir battre l’inflation en ramenant à moins de deux dollars le gallon d’essence grâce au développement de ces énergies. Il mentionne que les États-Unis est le pays avec le plus d’or liquide sous leurs pieds, plus que n’importe quel autre pays dans le monde. Enfin, une élection de M. Trump mettrait l’accord de l’ACEUM en danger. L’ACEUM, anciennement appelé ALENA, est un traité commercial qui facilite les échanges entre le Canada, les États-Unis et le Mexique en réduisant les barrières tarifaires et en établissant des règles pour le commerce, les investissements, le travail et l’environnement, tout en protégeant certaines industries locales. Le danger réside dans l’instabilité qu’une remise en question de cet accord pourrait engendrer, ce qui affecterait directement les chaînes d'approvisionnement, les tarifs douaniers, et la confiance des investisseurs, fragilisant les économies des trois pays.
Kamala Harris s’oppose aux mesures proposées par Trump et souhaite soutenir la transition énergétique en appuyant l’Inflation Reduction Act, une des lois visant à freiner l’inflation en investissant notamment dans les énergies vertes. Sur le plan des accords commerciaux internationaux, elle se montre prudente vis-à-vis du libre-échange, sans pour autant le bloquer, et entend maintenir des mesures restrictives à l’égard de la Chine. Enfin, Harris propose d’augmenter le taux d’imposition des entreprises, le faisant passer de 21 % à 28 %.
La Chambre de commerce du Canada exprime des inquiétudes face au retour des mesures protectionnistes de Donald Trump. Trevor Tombe, professeur d’économie, souligne qu’un tarif général de 10 % sur les importations pourrait nuire aux économies des deux pays et réduire le PIB canadien de 0,9 à 1 %, soit une perte d’environ 30 milliards de dollars par an. L’application de telles mesures aurait des répercussions majeures sur l’économie canadienne. En 2026 se tiendra la première révision de l’ACEUM, au cours de laquelle les trois partenaires commerciaux devront évaluer l’accord et confirmer leur volonté de le renouveler. Donald Trump a affirmé être à l’origine de cette révision et accorde une grande importance à ce processus, laissant entendre que l’accord pourrait ne pas être renouvelé s'il juge les termes insatisfaisants.
Pour les citoyens canadiens, cela pourrait se traduire par une augmentation des prix sur les biens importés, notamment ceux en provenance des États-Unis, et par des pertes d’emplois dans les secteurs exportateurs. Une incertitude accrue pourrait également freiner les investissements et affecter le pouvoir d’achat des ménages.
L’incertitude demeure quant à son approche envers les accords de libre-échange. Par le passé, elle a exprimé une certaine méfiance à leur égard. En 2020, elle faisait partie des 10 sénateurs démocrates ayant voté contre le nouvel accord de l'ACEUM. De plus, lors d’une entrevue avec CNN en 2019, elle déclarait : « Je n’aurais pas voté pour l’ALENA, car je pense que nous pouvons mieux protéger les travailleurs américains. » Les décisions de Harris concernant les accords de libre-échange restent donc imprévisibles. En revanche, elle a clairement exprimé son intention de maintenir les mesures protectionnistes envers la Chine, qui sont déjà en vigueur et n’ont aucun impact sur le Canada.
Donald Trump met l'accent sur le développement des énergies fossiles, avec pour objectif de stimuler l'exploration, l’extraction et la production de pétrole et de gaz. Il prévoit simplifier les réglementations et supprimer les restrictions environnementales. Cependant, selon Desjardins, en augmentant leur production de pétrole, les États-Unis pourraient réduire l’accès canadien au raffineries nord-américaines, et donc créer un écart sur le prix entre le Western Canadian Select (WCS) et le West Texas Intermediate (WTI) américain ce qui pourrait donc augmenter le prix du gaz à la pompe.
Kamala Harris adopte une approche équilibrée en matière énergétique, évitant des mesures radicales. Bien qu'elle soutienne l’Inflation Reduction Act (IRA) et l'accord de Paris pour renforcer la transition énergétique, elle reste discrète sur les questions climatiques lors de sa campagne. L’accord de Paris engage les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique. Cette approche mesurée laisse présager un impact relativement neutre pour le Canada, assurant une certaine continuité pour ses industries énergétiques.
Sa modération vise à concilier des intérêts divergents. Harris a clarifié qu’elle n’interdirait pas la fracturation hydraulique, une technique controversée, affirmant que l’économie peut croître avec des énergies propres tout en conservant cette pratique. Cette position permet de garder l’électorat modéré et conservateur à bord, notamment dans des États clés comme la Pennsylvanie, sans pour autant s’aliéner l’aile progressiste de son parti.
Les résultats de l’élection américaine pourraient influencer les marchés financiers, touchant également les investisseurs canadiens. Historiquement, les années électorales aux États-Unis ont souvent été favorables à la bourse, le S&P 500 ayant progressé lors de 16 des 18 dernières élections. Cependant, c’est surtout l’état du cycle économique qui aura un impact déterminant sur les marchés, bien plus que le résultat des élections. Selon TD, le marché a tendance à mieux se porter dans la première année suivant l’élection d’un gouvernement démocrate. Ce phénomène est toutefois en partie attribuable au fait que les démocrates prennent souvent le pouvoir dans des périodes plus favorables du cycle économique. En réalité, tout se joue surtout sur le "timing" du marché.
Une victoire de Donald Trump bénéficierait aux secteurs pétroliers et gaziers en raison de la suppression des restrictions environnementales. L’introduction de nouveaux tarifs pourrait engendrer une hausse de l’inflation, avec des répercussions sur les marchés financiers canadiens. Par ailleurs, les mesures protectionnistes de Trump renforceraient le dollar américain à court terme, diminuant ainsi la compétitivité des exportations canadiennes. Le Canada pourrait donc voir une baisse de ses revenus en raison d’une demande plus faible pour ses exportations. Les entreprises du secteur des énergies renouvelables, soutenues par l’Inflation Reduction Act (IRA), pourraient également faire face à des défis, car Trump envisage de supprimer les incitatifs pour les véhicules électriques et les énergies propres.
Une victoire de Kamala Harris favoriserait principalement les secteurs des énergies renouvelables et des véhicules électriques, soutenant ainsi la transition énergétique. Des entreprises actives dans ces secteurs, comme Tesla, Rivian, et First Solar, devraient en bénéficier, ce qui pourrait encourager le développement de projets similaires au Canada. De plus, au niveau des accord commerciaux, une politique plus stable sous Harris pourrait également affaiblir le dollar américain, augmentant ainsi la compétitivité des exportations canadiennes. Le Canada pourrait donc enregistrer une augmentation de ses revenus grâce à une demande accrue pour ses exportations.
Les deux candidats à la présidence adoptent des stratégies distinctes pour dynamiser l'économie américaine, chacune ayant des répercussions potentielles différentes sur le Canada. Voici un aperçu de leurs propositions.
Le candidat républicain propose une réduction significative des impôts, avec un taux abaissé à 15 % pour la production manufacturière et la suppression des crédits pour les énergies renouvelables. Ses nombreuses mesures protectionnistes devraient favoriser une relance économique à court terme et stimuler la production pétrolière. Cependant, ces politiques pourraient également accentuer l’inflation et générer des tensions commerciales, notamment avec les partenaires étrangers.
La candidate démocrate mise sur une hausse des impôts pour les grandes entreprises et les particuliers à hauts revenus, avec un taux d’imposition passant de 21 % à 28 % et une taxe quadruplée sur les rachats d’actions. Kamala Harris prévoit également de taxer les gains en capital non réalisés au décès et de renforcer les restrictions sur certains avantages fiscaux accordés aux grandes entreprises. En parallèle, elle propose d’élargir les crédits d’impôt pour soutenir les familles à faible revenu et promouvoir les énergies vertes. Bien que ces mesures visent à réduire les inégalités et favoriser un investissement durable, elles risquent aussi de freiner la croissance en augmentant la pression fiscale sur les entreprises.
Les élections américaines peuvent entraîner des changements économiques importants. Chez Stratéginc, nous sommes là pour vous aider à naviguer ces incertitudes et adapter votre plan financier en conséquence.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec l’un de nos conseillers pour faire le point et assurer la croissance de vos investissements, peu importe le résultat des élections. Réserver votre consultation ici:
Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.
Par téléphone En ligne
(450) 813-3663 Prenez un rendez-vous
Sources :
Auteur : Pascal Dion • 8 min de lecture
Les élections américaines se tiendront le mardi 5 novembre 2024. Ces élections, ayant lieu chez nos voisins, auront d’importantes répercussions sur le Canada. Le Canada ne partage pas seulement la plus longue frontière au monde avec les États-Unis, mais les deux pays sont aussi des partenaires économiques de premier plan. En effet, les trois quarts des échanges commerciaux du Canada se font avec les États-Unis, et de nombreuses ententes réglementaires et juridiques lient les deux nations. Actuellement, Donald Trump, candidat républicain, et Kamala Harris, candidate démocrate, s'affrontent dans la course à la présidence. Leurs visions opposées projettent des scénarios très différents pour l'économie et les relations entre le Canada et les États-Unis. Dans cet article, nous examinerons l’impact potentiel de ces élections sur le Canada.
Le programme économique de Donald Trump repose sur l’utilisation de mesures protectionnistes. Une politique économique vise à protéger les industries nationales en limitant les importations par des tarifs douaniers, des quotas et d'autres restrictions. Le candidat républicain souhaite également miser sur les énergies fossiles américaines, affirmant vouloir battre l’inflation en ramenant à moins de deux dollars le gallon d’essence grâce au développement de ces énergies. Il mentionne que les États-Unis est le pays avec le plus d’or liquide sous leurs pieds, plus que n’importe quel autre pays dans le monde. Enfin, une élection de M. Trump mettrait l’accord de l’ACEUM en danger. L’ACEUM, anciennement appelé ALENA, est un traité commercial qui facilite les échanges entre le Canada, les États-Unis et le Mexique en réduisant les barrières tarifaires et en établissant des règles pour le commerce, les investissements, le travail et l’environnement, tout en protégeant certaines industries locales. Le danger réside dans l’instabilité qu’une remise en question de cet accord pourrait engendrer, ce qui affecterait directement les chaînes d'approvisionnement, les tarifs douaniers, et la confiance des investisseurs, fragilisant les économies des trois pays.
Kamala Harris s’oppose aux mesures proposées par Trump et souhaite soutenir la transition énergétique en appuyant l’Inflation Reduction Act, une des lois visant à freiner l’inflation en investissant notamment dans les énergies vertes. Sur le plan des accords commerciaux internationaux, elle se montre prudente vis-à-vis du libre-échange, sans pour autant le bloquer, et entend maintenir des mesures restrictives à l’égard de la Chine. Enfin, Harris propose d’augmenter le taux d’imposition des entreprises, le faisant passer de 21 % à 28 %.
La Chambre de commerce du Canada exprime des inquiétudes face au retour des mesures protectionnistes de Donald Trump. Trevor Tombe, professeur d’économie, souligne qu’un tarif général de 10 % sur les importations pourrait nuire aux économies des deux pays et réduire le PIB canadien de 0,9 à 1 %, soit une perte d’environ 30 milliards de dollars par an. L’application de telles mesures aurait des répercussions majeures sur l’économie canadienne. En 2026 se tiendra la première révision de l’ACEUM, au cours de laquelle les trois partenaires commerciaux devront évaluer l’accord et confirmer leur volonté de le renouveler. Donald Trump a affirmé être à l’origine de cette révision et accorde une grande importance à ce processus, laissant entendre que l’accord pourrait ne pas être renouvelé s'il juge les termes insatisfaisants.
Pour les citoyens canadiens, cela pourrait se traduire par une augmentation des prix sur les biens importés, notamment ceux en provenance des États-Unis, et par des pertes d’emplois dans les secteurs exportateurs. Une incertitude accrue pourrait également freiner les investissements et affecter le pouvoir d’achat des ménages.
L’incertitude demeure quant à son approche envers les accords de libre-échange. Par le passé, elle a exprimé une certaine méfiance à leur égard. En 2020, elle faisait partie des 10 sénateurs démocrates ayant voté contre le nouvel accord de l'ACEUM. De plus, lors d’une entrevue avec CNN en 2019, elle déclarait : « Je n’aurais pas voté pour l’ALENA, car je pense que nous pouvons mieux protéger les travailleurs américains. » Les décisions de Harris concernant les accords de libre-échange restent donc imprévisibles. En revanche, elle a clairement exprimé son intention de maintenir les mesures protectionnistes envers la Chine, qui sont déjà en vigueur et n’ont aucun impact sur le Canada.
Donald Trump met l'accent sur le développement des énergies fossiles, avec pour objectif de stimuler l'exploration, l’extraction et la production de pétrole et de gaz. Il prévoit simplifier les réglementations et supprimer les restrictions environnementales. Cependant, selon Desjardins, en augmentant leur production de pétrole, les États-Unis pourraient réduire l’accès canadien au raffineries nord-américaines, et donc créer un écart sur le prix entre le Western Canadian Select (WCS) et le West Texas Intermediate (WTI) américain ce qui pourrait donc augmenter le prix du gaz à la pompe.
Kamala Harris adopte une approche équilibrée en matière énergétique, évitant des mesures radicales. Bien qu'elle soutienne l’Inflation Reduction Act (IRA) et l'accord de Paris pour renforcer la transition énergétique, elle reste discrète sur les questions climatiques lors de sa campagne. L’accord de Paris engage les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique. Cette approche mesurée laisse présager un impact relativement neutre pour le Canada, assurant une certaine continuité pour ses industries énergétiques.
Sa modération vise à concilier des intérêts divergents. Harris a clarifié qu’elle n’interdirait pas la fracturation hydraulique, une technique controversée, affirmant que l’économie peut croître avec des énergies propres tout en conservant cette pratique. Cette position permet de garder l’électorat modéré et conservateur à bord, notamment dans des États clés comme la Pennsylvanie, sans pour autant s’aliéner l’aile progressiste de son parti.
Les résultats de l’élection américaine pourraient influencer les marchés financiers, touchant également les investisseurs canadiens. Historiquement, les années électorales aux États-Unis ont souvent été favorables à la bourse, le S&P 500 ayant progressé lors de 16 des 18 dernières élections. Cependant, c’est surtout l’état du cycle économique qui aura un impact déterminant sur les marchés, bien plus que le résultat des élections. Selon TD, le marché a tendance à mieux se porter dans la première année suivant l’élection d’un gouvernement démocrate. Ce phénomène est toutefois en partie attribuable au fait que les démocrates prennent souvent le pouvoir dans des périodes plus favorables du cycle économique. En réalité, tout se joue surtout sur le "timing" du marché.
Une victoire de Donald Trump bénéficierait aux secteurs pétroliers et gaziers en raison de la suppression des restrictions environnementales. L’introduction de nouveaux tarifs pourrait engendrer une hausse de l’inflation, avec des répercussions sur les marchés financiers canadiens. Par ailleurs, les mesures protectionnistes de Trump renforceraient le dollar américain à court terme, diminuant ainsi la compétitivité des exportations canadiennes. Le Canada pourrait donc voir une baisse de ses revenus en raison d’une demande plus faible pour ses exportations. Les entreprises du secteur des énergies renouvelables, soutenues par l’Inflation Reduction Act (IRA), pourraient également faire face à des défis, car Trump envisage de supprimer les incitatifs pour les véhicules électriques et les énergies propres.
Une victoire de Kamala Harris favoriserait principalement les secteurs des énergies renouvelables et des véhicules électriques, soutenant ainsi la transition énergétique. Des entreprises actives dans ces secteurs, comme Tesla, Rivian, et First Solar, devraient en bénéficier, ce qui pourrait encourager le développement de projets similaires au Canada. De plus, au niveau des accord commerciaux, une politique plus stable sous Harris pourrait également affaiblir le dollar américain, augmentant ainsi la compétitivité des exportations canadiennes. Le Canada pourrait donc enregistrer une augmentation de ses revenus grâce à une demande accrue pour ses exportations.
Les deux candidats à la présidence adoptent des stratégies distinctes pour dynamiser l'économie américaine, chacune ayant des répercussions potentielles différentes sur le Canada. Voici un aperçu de leurs propositions.
Le candidat républicain propose une réduction significative des impôts, avec un taux abaissé à 15 % pour la production manufacturière et la suppression des crédits pour les énergies renouvelables. Ses nombreuses mesures protectionnistes devraient favoriser une relance économique à court terme et stimuler la production pétrolière. Cependant, ces politiques pourraient également accentuer l’inflation et générer des tensions commerciales, notamment avec les partenaires étrangers.
La candidate démocrate mise sur une hausse des impôts pour les grandes entreprises et les particuliers à hauts revenus, avec un taux d’imposition passant de 21 % à 28 % et une taxe quadruplée sur les rachats d’actions. Kamala Harris prévoit également de taxer les gains en capital non réalisés au décès et de renforcer les restrictions sur certains avantages fiscaux accordés aux grandes entreprises. En parallèle, elle propose d’élargir les crédits d’impôt pour soutenir les familles à faible revenu et promouvoir les énergies vertes. Bien que ces mesures visent à réduire les inégalités et favoriser un investissement durable, elles risquent aussi de freiner la croissance en augmentant la pression fiscale sur les entreprises.
Les élections américaines peuvent entraîner des changements économiques importants. Chez Stratéginc, nous sommes là pour vous aider à naviguer ces incertitudes et adapter votre plan financier en conséquence.
Prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec l’un de nos conseillers pour faire le point et assurer la croissance de vos investissements, peu importe le résultat des élections. Réserver votre consultation ici:
Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.
Par téléphone En ligne
(450) 813-3663 Prenez un rendez-vous
Sources :
Abonnez-vous
à notre infolettre