Auteur: Pascal Dion
Lorsqu’un contexte économique combine des taux d’intérêt très bas, une forte demande, une offre limitée et un accès facilité au crédit, le marché immobilier peut connaître une poussée spectaculaire. C’est ce qui s’est produit au cours de certaines périodes récentes, et c’est un phénomène qu’on pourrait revoir à l’avenir.
Taux d’intérêt bas et accès au crédit
Quand les banques centrales abaissent leur taux directeur, les prêts hypothécaires deviennent plus abordables. Il devient alors possible d’acheter une propriété tout en profitant de paiements mensuels allégés, ce qui attire un plus grand nombre d’acheteurs, même pour des résidences plus chères ou secondaires. Cette stimulation artificielle du marché augmente rapidement la demande.
La Banque centrale du Canada vient tout juste d'augmenter le taux directeur de 100 points de base pour se rapprocher de 2,5 %. Il s'agit de la plus grande hausse depuis 1998. La prochaine augmentation aura lieu en septembre prochain. Les experts s’attendent à une hausse de 50 points de base.
Pour certains prêts hypothécaires à taux variable, le changement des taux d'intérêts affecte seulement la proportion d'intérêts par rapport au capital à payer.
Pour d'autres prêts hypothécaires à taux variables, chaque hausse du taux directeur a pour effet d'augmenter le paiements mensuels.
En parallèle, une rareté de propriétés à vendre sur le marché crée un déséquilibre entre l’offre et la demande. Cela pousse de nombreux acheteurs à faire des offres au-dessus du prix demandé pour ne pas « rater leur chance », ce qui fait monter les prix rapidement. Ce genre de frénésie est particulièrement amplifié dans les marchés urbains ou saisonniers.
Une fois les prix en hausse, les acheteurs hésitent moins à surpayer, croyant que les taux bas compensent. Ce cercle vicieux peut exclure les premiers acheteurs du marché et faire grimper l’endettement global.
Cette question dépend de plusieurs facteurs tels que votre situation financière, vos objectifs à long terme, votre âge ou vos projets. Avant toute chose, il est important d’effectuer une simulation de crise relative de taux hypothécaire.
Ce processus vous permettra de connaitre votre réelle capacité à payer vos paiements hypothécaires en cas de hausses de taux d’intérêt. Par exemple, cette analyse détermine si vous seriez en mesure de continuer vos paiements malgré une hausse à 3 %, 3,5 %, 4 %, ou même jusqu’à 6 % si vous payez présentement 2,50 % d’intérêts sur votre prêt hypothécaire. Autrement dit, pourriez-vous supporter une augmentation de 250 $ à 1 000 $ par mois de vos paiements hypothécaire? En considérant les pires scénarios avant l’achat d’une maison, vous serez en bien meilleure posture lors des périodes plus difficiles.
C’est pour cela qu’il ne faut pas vous laisser influencer par l'appât du gain ou par un achat émotif. L'achat ou la vente d'une propriété représente, pour plusieurs personnes, le projet d'une vie. Pourquoi devriez-vous précipiter votre décision plutôt que de prendre le temps de planifier le tout et vous assurer de prendre la meilleure décision?
Ce qui fait vraiment une différence, c’est d’avoir quelqu’un qui prend le temps de regarder l’ensemble de ta situation. Parce qu’une hypothèque, ce n’est pas juste une dette — c’est une partie de ta stratégie financière.
Quand ton courtier hypothécaire travaille en équipe avec ton conseiller financier, ça ouvre la porte à des stratégies pas mal plus intéressantes qu’un simple prêt : rembourser plus vite, refinancer intelligemment, investir dans l’immobilier ou même planifier ta retraite.
Ton hypothèque pourrait vraiment travailler pour toi… Pour obtenir une bonne planification hypothécaire, prenez un rendez-vous ici!
Sources :
(Graphique inflation)
https://tradingeconomics.com/canada/inflation-cpi
(Données niveau d'endettement)
(Graphique Desjardins)
(Données taux directeur)
https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-07-13/bank-of-canada-hikes-100-basis-points-in-bid-to-crush-inflation#xj4y7vzkg
Auteur: Pascal Dion
Lorsqu’un contexte économique combine des taux d’intérêt très bas, une forte demande, une offre limitée et un accès facilité au crédit, le marché immobilier peut connaître une poussée spectaculaire. C’est ce qui s’est produit au cours de certaines périodes récentes, et c’est un phénomène qu’on pourrait revoir à l’avenir.
Taux d’intérêt bas et accès au crédit
Quand les banques centrales abaissent leur taux directeur, les prêts hypothécaires deviennent plus abordables. Il devient alors possible d’acheter une propriété tout en profitant de paiements mensuels allégés, ce qui attire un plus grand nombre d’acheteurs, même pour des résidences plus chères ou secondaires. Cette stimulation artificielle du marché augmente rapidement la demande.
La Banque centrale du Canada vient tout juste d'augmenter le taux directeur de 100 points de base pour se rapprocher de 2,5 %. Il s'agit de la plus grande hausse depuis 1998. La prochaine augmentation aura lieu en septembre prochain. Les experts s’attendent à une hausse de 50 points de base.
Pour certains prêts hypothécaires à taux variable, le changement des taux d'intérêts affecte seulement la proportion d'intérêts par rapport au capital à payer.
Pour d'autres prêts hypothécaires à taux variables, chaque hausse du taux directeur a pour effet d'augmenter le paiements mensuels.
En parallèle, une rareté de propriétés à vendre sur le marché crée un déséquilibre entre l’offre et la demande. Cela pousse de nombreux acheteurs à faire des offres au-dessus du prix demandé pour ne pas « rater leur chance », ce qui fait monter les prix rapidement. Ce genre de frénésie est particulièrement amplifié dans les marchés urbains ou saisonniers.
Une fois les prix en hausse, les acheteurs hésitent moins à surpayer, croyant que les taux bas compensent. Ce cercle vicieux peut exclure les premiers acheteurs du marché et faire grimper l’endettement global.
Cette question dépend de plusieurs facteurs tels que votre situation financière, vos objectifs à long terme, votre âge ou vos projets. Avant toute chose, il est important d’effectuer une simulation de crise relative de taux hypothécaire.
Ce processus vous permettra de connaitre votre réelle capacité à payer vos paiements hypothécaires en cas de hausses de taux d’intérêt. Par exemple, cette analyse détermine si vous seriez en mesure de continuer vos paiements malgré une hausse à 3 %, 3,5 %, 4 %, ou même jusqu’à 6 % si vous payez présentement 2,50 % d’intérêts sur votre prêt hypothécaire. Autrement dit, pourriez-vous supporter une augmentation de 250 $ à 1 000 $ par mois de vos paiements hypothécaire? En considérant les pires scénarios avant l’achat d’une maison, vous serez en bien meilleure posture lors des périodes plus difficiles.
C’est pour cela qu’il ne faut pas vous laisser influencer par l'appât du gain ou par un achat émotif. L'achat ou la vente d'une propriété représente, pour plusieurs personnes, le projet d'une vie. Pourquoi devriez-vous précipiter votre décision plutôt que de prendre le temps de planifier le tout et vous assurer de prendre la meilleure décision?
Ce qui fait vraiment une différence, c’est d’avoir quelqu’un qui prend le temps de regarder l’ensemble de ta situation. Parce qu’une hypothèque, ce n’est pas juste une dette — c’est une partie de ta stratégie financière.
Quand ton courtier hypothécaire travaille en équipe avec ton conseiller financier, ça ouvre la porte à des stratégies pas mal plus intéressantes qu’un simple prêt : rembourser plus vite, refinancer intelligemment, investir dans l’immobilier ou même planifier ta retraite.
Ton hypothèque pourrait vraiment travailler pour toi… Pour obtenir une bonne planification hypothécaire, prenez un rendez-vous ici!
Sources :
(Graphique inflation)
https://tradingeconomics.com/canada/inflation-cpi
(Données niveau d'endettement)
(Graphique Desjardins)
(Données taux directeur)
https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-07-13/bank-of-canada-hikes-100-basis-points-in-bid-to-crush-inflation#xj4y7vzkg
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