Budget Fédéral 2024 : 40 milliards à recouvrir

Le dernier budget fédéral fera passer le taux d’inclusion pour les gains en capital de 50% à 66 2/3% pour les sociétés et les fiducies. Pour les particuliers, il va avoir une augmentation du taux d’inclusion à 66 2/3% à partir de gains en capital supérieur à 250 000$. Le changement du taux d’inclusion va rentrer en vigueur à partir du 25 juin 2025.

Les résidences principales et les fonds enregistrés sont exemptés de ce budget (CELI, REER, CELIAPP, CRI, etc.). Il faut comprendre que tous éléments non-enregistré sont touchés, donc cela inclut une deuxième résidence ou un investissement immobilier ainsi que vos investissements dans les comptes non-enregistrés.

Comment fonctionne le seuil de 250 000$? Celui-ci s’applique aux gains en capital réalisés par un particulier après déduction des éléments suivants :

Pour mieux comprendre, voici un exemple qui montre comment un particulier va payer plus d’impôt sur la vente de son chalet après le 25 juin 2024. Dans notre exemple, Pierre a fait un gain en capital de 400 000$ avec la vente de son chalet qui est sa deuxième propriété en prenant note que son taux d’imposition est de 50% afin de simplifier le problème.

 

 

Avec le changement, si Pierre vend son chalet après le 25 juin 2024, il paiera 12 500$ de plus avec le nouveau budget.

Le régime d’accession à la propriété (RAP) devient plus flexible!

Une autre mesure qui touche les particuliers va être l’augmentation de la limite maximale de retrait pour le régime d’accession à la propriété (RAP) et l’allégement temporaire des sommes à rembourser. Les modifications du RAP vont s’appliquer à partir du 1 er janvier 2024 et les années suivantes relativement aux retraits effectués.

 

Plusieurs mesures vont changer pour les entrepreneurs

1.Le taux d’inclusion du gain en capital sera augmenté pour les entreprises sans avoir un seuil

Le budget propose d’augmenter le taux d’inclusion des gains en capital d’une demie (50 %) à deux tiers (66 2/3%) pour les sociétés et les fiducies sans avoir le seuil que les particuliers ont.

 

2.Augmentation de l’exonération cumulative des gains en capital

Lors la disposition d’actions admissibles de petite entreprise et de biens agricoles ou de pêche admissibles, il existe, tout en suivant les règles pour se qualifier, une exonération fiscale cumulative des gains en capital. En terme simple, lorsqu’un entrepreneur dispose de ses actions il a une exonération fiscale cumulative de 1 016 836$ en 2024 qui est indexé annuellement à l’inflation. Le budget fédéral de 2024 veut l’augmenter à un maximum de 1 250 00$ et de poursuivre l’indexation à partir 2026. Cette mesure rentre en vigueur avec les dispositions effectuées à partir du 25 juin 2024.

3.Incitatif aux entrepreneurs canadiens

Afin de diminuer le taux d’imposition sur les gains en capital au moment de la disposition d’actions admissibles par un particulier admissible, le gouvernement a décidé de mettre un incitatif aux entrepreneurs canadiens. L’incitatif va prévoir que le taux d’inclusion des gains en capital va représenter la moitié du taux d’inclusion qui a été annoncé (66 2/3%) jusqu’à 2 millions. Le plafond va augmenter progressivement par tranches de 200 000$ par année à compter du 1er janvier 2025. Donc, le taux d’inclusion va être de 33 1/3% (50% X 66 2/3%) pour les dispositions d’actions admissibles en plus de l’exonération pour gain en capital disponible.

Pour réduire l’impôt sur les gains en capital lors de la vente d’actions admissibles par un particulier admissible, le gouvernement a créé un incitatif aux entrepreneurs canadiens. L’incitatif va faire passer le taux d’inclusion des gains en capital à 33 1/3% (50% X 66 2/3%) au lieu de 66 2/3% pour les premiers 2 millions. Le plafond va augmenter de 200 000$ par an à partir du 1er janvier 2025. L’exonération pour gain en capital reste disponible.

Il s’agit de changements soudain dans l’économie qui peuvent avoir un impact sur vos stratégies en investissement et en planification de retraite si vous envisager faire l’achat d’une résidence secondaire. Nous vous invitons à prendre rendez-vous avec nous afin de regarder l’ensemble de votre situation financière afin de l’optimiser au maximum : Nous joindre | Groupe Financier Stratéginc (strateginc.com).

 

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Sources:

Analyse du budget fédéral | «On est rendus habitués, avec les libéraux, aux déficits monstres» — 98.5 Montréal (985fm.ca) 

Budget fédéral 2024 : déficits stables et négociations en vue (rcgt.com) 

Budget fédéral 2024 | Placements mondiaux Sun Life 

Budget fédéral 2024 | BJC 

REER vs CELI : lequel choisir pour vos investissements

REER et CELI, les deux piliers de l'épargne au Canada

Pour épargner et placer son argent au Canada, deux instruments financiers se distinguent : le Régime Enregistré d'Épargne Retraite (REER) et le Compte d'Épargne Libre d'Impôt (CELI). Choisir entre le REER et le CELI peut être complexe, car chacun offre des avantages distincts selon votre situation personnelle et vos objectifs financiers. Il est essentiel de bien comprendre leurs différences et leurs impacts fiscaux pour faire un choix éclairé.

Comprendre le REER : Avantages fiscaux et perspectives de retraite

• Le REER est spécialement conçu pour aider les individus à accumuler des économies en vue de leur retraite puisque les cotisations au REER sont déductibles de l'impôt.

• Les contributions sont déductibles de votre revenu imposable : En cotisant à un REER, vous pouvez réduire votre revenu imposable, ce qui peut diminuer le montant d'impôt que vous payez annuellement. Par exemple, en cotisant 5 000 $ à un REER, vous pouvez réduire votre revenu imposable de 50 000 $ à 45 000 $, économisant ainsi environ 1 500 $ d'impôts si votre taux d'imposition marginal est de 30%. Cet avantage fiscal peut être maximisé en réinvestissant le remboursement d'impôt, amplifiant ainsi l'effet de votre épargne-retraite.

• Les montants retirés sont imposés comme revenu : Lorsque vous effectuez des retraits de votre REER, ces montants sont considérés comme un revenu imposable pour l'année du retrait.

• Pour l'année 2024, la limite de contribution à un REER est fixée à 18 % de votre revenu de l'année précédente, avec un plafond maximal de 31 560 $.

• La date limite pour cotiser pour l'année d'imposition 2024 est le 28 février 2025.

 

Le CELI expliqué : Flexibilité et bénéfices d'épargne

• Le CELI offre une grande flexibilité, permettant d'épargner pour divers objectifs, qu'ils soient à court ou à long terme.

• Les contributions à un CELI ne sont pas déductibles d'impôt, mais le principal avantage du CELI est que les gains réalisés dans le compte et les retraits sont exempts d'impôts. Par exemple, vous investissez 5 000 $ dans un CELI. Disons que votre investissement de 5 000 $ dans le CELI croît à 7 000 $ au fil du temps grâce à des gains en capital et des intérêts. Quand vous retirez les 7 000 $ du CELI, vous ne payez aucun impôt sur ce montant. Cela inclut les 2 000 $ de gains (la différence entre votre contribution initiale de 5 000 $ et le montant du retrait de 7 000 $).

• Les fonds retirés d'un CELI ne sont pas imposés, ça offre une grande liberté pour accéder à vos économies sans pénalité fiscale.

• Le CELI a un plafond de cotisation annuel, mais vous pouvez reporter indéfiniment tout espace de cotisation inutilisé d'une année à l'autre.

• La date limite pour cotiser est le 31 décembre 2024.

 

Facteurs à considérer

1. Votre tranche d'impôt actuelle et future :

Un REER est avantageux si vous êtes dans une tranche d'imposition élevée maintenant et prévoyez être dans une tranche inférieure à la retraite. Aussi, le REER peut-être utilisé pour l'achat d'une première propriété et pour faire un retour aux études.

Le CELI convient mieux si vous êtes dans une tranche inférieure ou si vous prévoyez des besoins de liquidité à court terme.

2. Influence sur les prestations gouvernementales :

Les retraits du REER peuvent affecter votre éligibilité à certaines prestations gouvernementales à la retraite, contrairement aux retraits du CELI. D’un autre côté, lorsque vous réduisez votre revenu imposable grâce à des contributions à un REER, vous pouvez devenir éligible à divers crédits et avantages fiscaux. Réduire votre revenu imposable par des contributions à un REER peut augmenter votre éligibilité à des avantages comme la Prestation fiscale canadienne pour enfants et le crédit d'impôt pour frais de garde d'enfants. Cette réduction de revenu peut augmenter votre accès à des crédits d'impôt destinés aux familles à revenu plus faible ou moyen ainsi qu'à d'autres prestations gouvernementales conçues pour soutenir les familles.

 

Calculs de la différence entre REER et CELI

REER :

1. Vous mettez 5 000 $ dans le REER.

2. Avec un taux d'imposition de 30 %, vous économisez 30 % de 5 000 $ en impôts. Cela signifie que votre impôt pour l'année diminue de 1 500 $.

3. Si votre investissement de 5 000 $ gagne en valeur et atteint 7 000 $. Lorsque vous retirez les 7 000 $, ce montant est entièrement imposable. Avec un taux d'imposition de 30%, vous payez 30% de 7 000 $ en impôts, soit 2 100 $.

Montant net après impôts : Après avoir payé l'impôt, vous gardez 7 000 $ + 1 500$ - 2 100 $ = 6 400 $.

CELI :

1. Vous mettez 5 000 $ dans le CELI.

2. Contrairement au REER, investir dans un CELI ne réduit pas votre impôt actuel.

3. Votre investissement de 5 000 $ grandit également pour devenir 7 000 $. Lorsque vous retirez les 7 000 $ du CELI, il n'y a pas d'impôt à payer sur ce montant. Vous gardez la totalité, donc 7 000 $.

REER : Vous terminez avec 6 400 $ après avoir payé les impôts lors du retrait.

CELI : Vous gardez l'intégralité du 7 000 $, car il n'y a pas d'impôt sur les retraits.

Pour mieux comprendre votre situation financière et faire un choix éclairé entre un REER et un CELI, vous pouvez utiliser la calculatrice financière en cliquant sur ce lien.

 

Stratégies combinées : Maximiser les avantages de REER et CELI

Utiliser à la fois le REER et le CELI peut être une stratégie efficace. Par exemple, vous pouvez cotiser au REER pour bénéficier de la déduction fiscale et ensuite investir votre remboursement d'impôt dans un CELI.

Le choix entre le REER et le CELI dépend de plusieurs facteurs personnels, notamment vos objectifs financiers, votre situation fiscale et vos plans de retraite. Il est important de considérer ces éléments en fonction de votre situation personnelle pour maximiser vos avantages fiscaux et financiers.

 

Auteur: Équipe Strateginc

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Sources:

https://www.desjardins.com/particuliers/epargne-placements/regimes-fiscalement-avantageux/choisir-reer-celi/index.jsp 

https://www.financesgo.com/

Le CELI 2024 : Ce que vous devez savoir ! 

Le Compte d’Épargne Libre d'Impôt (CELI) est un compte d'épargne flexible offert au Canada, permettant aux résidents canadiens de gagner des revenus d'intérêt, de dividendes et de gains en capital sans payer d’impôt. Cette caractéristique en fait une option attrayante pour ceux qui cherchent à maximiser leurs revenus d'investissement. En 2024, le plafond de cotisation du CELI va connaître une augmentation significative, passant de 6 500 $ à 7 000 $. Ce plafond est important car il détermine jusqu'à quel montant les individus peuvent investir dans leur CELI pendant l’année. Ce montant est reporté si vous ne cotisez pas au maximum pour l’année. 

Implications fiscales et avantages du CELI  

Le CELI est un type de compte d'épargne spécial qui vous permet de garder tous les gains (comme les intérêts ou les profits de vos investissements) sans payer d'impôts dessus. Contrairement à un compte d'épargne traditionnel où vous payez des impôts sur les intérêts gagnés. Dans un CELI, tout ce que vous gagnez reste à vous, sans impôts. Cela en fait un outil très avantageux pour économiser et faire fructifier votre argent. Contrairement au REER où vous cotisez avec de l'argent avant impôt, les contributions au CELI ne réduisent pas votre revenu imposable. Prenons un exemple simple : si vous placez 5 000 $ dans votre CELI et que cette somme augmente jusqu'à 7 000 $, vous pouvez retirer l'intégralité de ces 7 000 $ sans devoir payer d'impôts sur le gain de 2 000 $.  

Historique et objectifs du CELI

Le CELI a été créé en 2009, en réponse à la crise financière mondiale de 2008 dans le but de stimuler l'épargne personnelle. Le plafond initial était de 5 000 $ en 2009. Après plusieurs modifications, dont une hausse marquante à 10 000 $ en 2015, le plafond a été indexé sur l'inflation. En 2024, avec un taux d'indexation de 4,7 %, le montant ajusté de 6 859 $ est arrondi à 7 000 $. 

Voici les montants par année : 

Potentiel d'épargne cumulatif et éligibilité au CELI

En 2024, le potentiel d'épargne offert par le CELI atteint un nouveau sommet. Pour un Canadien qui était éligible dès l'introduction du CELI en 2009, le droit de cotisation total s'élève désormais à 95 000 $. Pour être éligible, vous devez être un résident canadien, avoir au moins 18 ans, et posséder un numéro d'assurance sociale valide. Il n'y a pas de limite de revenu pour ouvrir un CELI et vous pouvez contribuer jusqu'à votre plafond de cotisation annuel qui s'accumule chaque année depuis 2009 ou depuis que vous avez atteint 18 ans. 

Diversité des placements dans le CELI

Le CELI est un compte qui vous permet de placer votre argent dans différents types d'investissements, comme des actions, des obligations et des fonds négociés en bourse. Cela vous donne beaucoup de choix pour créer un portefeuille qui correspond à ce que vous voulez atteindre financièrement et à ce que vous êtes prêt à risquer.  

Conclusion : REER vs CELI

Bien qu'il soit encourageant d'apprendre que le plafond de cotisation du CELI a été augmenté, il est judicieux de se renseigner sur les différences et avantages respectifs du REER et du CELI pour mieux orienter ses choix d'épargne. Notre article 'REER vs CELI : Lequel Choisir pour Vos Investissements' est une lecture incontournable pour optimiser vos stratégies d'investissement ! Apprenez les distinctions clés entre CELI et REER en fonction de votre contexte personnel et de vos buts financiers en cliquant ici. 

 

Note importante sur les règles de trading

Il faut mentionner que si l'ARC identifie des activités de trading professionnelles dans ces comptes, les gains peuvent être imposés comme revenu d'entreprise, annulant les avantages fiscaux. Il est donc essentiel pour les traders, notamment ceux utilisant des REER ou des CELI, de comprendre et de respecter les directives fiscales pour éviter des impositions inattendues. Chaque régime offre des avantages fiscaux uniques et convient à différents objectifs financiers. Pour approfondir ce sujet, n'hésitez pas à lire notre article en cliquant ici. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un de nos conseillers financiers via notre site web pour développer une stratégie d'épargne sur mesure, adaptée à vos besoins. 

Auteur: Équipe Strateginc

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Sources : 

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot.html 

https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-plafond-du-celi-passe-a-7-000-pour-2024/ 

https://www.desjardins.com/qc/fr/epargne-placements/regimes-epargne/celi.html 

 

Les obligations : Comment profiter de la hausse des taux?

Comment profiter de la hausse des taux? 

Devant la montée significative des taux d'intérêt, de plus en plus d'investisseurs se tournent vers les obligations. Bien que souvent vues comme complexes, les obligations sont très intéressantes de nos jours, surtout dans le climat économique actuel marqué par l'incertitude et la volatilité. 

Mais pourquoi les obligations sont-elles désormais essentielles pour améliorer les performances d'un portefeuille tout en diminuant les risques?  

Ce graphique présente l'évolution des taux d'intérêt directeur au cours des 25 dernières années. 

Ce graphique présente l'évolution des taux d'intérêt directeur au cours des 25 dernières années. 

https://finance.yahoo.com/news/yield-curve-sending-recession-warning-214959325.html 

Introduction à l'investissement en obligations 

 

Imagine que tu as un ami qui a besoin de 100 $. Tu lui prêtes l'argent, et il te dit : « Promis, je vais te rembourser ton 100 $ dans 5 ans, en plus, je vais te donner 5 $ chaque année pour te remercier. » 

Si tu as besoin de récupérer ton argent avant les 5 ans, tu as la possibilité de revendre ton prêt à une autre personne. Mais le prix pourrait changer, ça dépend de plein de choses, comme si ton ami semble toujours capable de rembourser ou si les gens trouvent que 5 $ par année, c'est assez pour le risque qu'ils prennent. 

En gros, acheter une obligation, c'est prêter de l'argent maintenant pour en recevoir plus tard, avec un petit extra chaque année pour ton trouble. C'est considéré peu risqué, surtout avec les obligations du gouvernement, car c’est très rare qu’il ne rembourse pas ses dettes 

Cette image présente une comparaison du niveau de risque associé à différents actifs d'investissement. 

Cette image présente une comparaison du niveau de risque associé à différents actifs d'investissement. 

http://www.investiralongterme.fr/plan-de-marche-en-5-etapes/ 

Les obligations fonctionnent sur le même principe que le prêt à un ami, mais à une échelle beaucoup plus grande et avec des règles plus strictes. Les obligations offrent un moyen pour les gouvernements ou les entreprises de financer leurs projets ou de gérer leur dette. Par exemple, si un gouvernement a besoin d'argent pour construire de nouvelles écoles ou améliorer l'infrastructure, il peut choisir d'émettre des obligations, invitant ainsi les investisseurs à les acheter afin de sécuriser un financement pour son projet. 

En retour, le gouvernement s'engage à rembourser le prêt à une date future prédéterminée, ainsi qu'à verser des intérêts périodiques pour compenser le risque qui est pris par les prêteurs. 

Avant de se lancer dans l'investissement en obligations, il est essentiel de saisir non seulement les avantages des obligations, mais aussi leurs particularités par rapport à d'autres types d'investissements comme les actions. 

 

Quel est l'avantage des obligations? 

 

Les obligations sont considérées comme des titres à revenu fixe, car l'investisseur connaît le montant exact qu'il récupérera s'il conserve le titre jusqu'à l'échéance. Pour les investisseurs, c'est une forme de placement qui peut offrir un retour plus stable et prévisible comparé à d'autres options plus volatiles comme les actions. Ces paiements d'intérêts, appelés coupons, peuvent être une source de revenus supplémentaire ou servir à réinvestir dans d'autres investissements. 

Les obligations sont souvent considérées comme des valeurs refuges en période d'incertitude économique, car elles offrent une relative stabilité et peuvent servir de bouclier contre les perturbations sur les marchés financier. C'est pourquoi les gens à faible tolérance au risque préfèrent souvent mettre une partie considérable de leur investissement dans des obligations. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucun risque, mais ça ressemble beaucoup moins à des montagnes russes que le marché boursier. Elles peuvent jouer un rôle essentiel dans la diversification d'un portefeuille d'investissement et contribuer à atteindre un équilibre entre rendement et sécurité. 

 

Une opportunité unique dans une vie 

Cette image illustre l'augmentation drastique des taux d'intérêt. 

Cette image illustre l'augmentation drastique des taux d'intérêt. 

https://www.visualcapitalist.com/comparing-the-speed-of-u-s-interest-rate-hikes/ 

Saviez-vous qu’en ce moment, nous traversons une période où les taux d'intérêt sont particulièrement élevés, ce qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les investisseurs? C'est le moment idéal pour envisager l'achat d'obligations, car elles promettent des rendements supérieurs à ceux que nous avons vu dans les dernières années.  

En 2023, le marché des obligations au Québec a pris un virage significatif par rapport aux années précédentes. Avec la montée drastique des taux d'intérêt, on assiste à une nouvelle dynamique : les obligations nouvellement émises présentent des rendements nettement plus intéressants. Il s’agit d’une situation bien différente par rapport aux années 2021 et 2022, où les taux presque à 0 % donnaient des rendements moins profitables. Cette augmentation des taux a aussi provoqué une baisse des prix pour les obligations émises dans le passé, créant des occasions d'investissement potentiellement avantageux. 

En effet, lorsque les taux d'intérêt augmentent, les prix des obligations existantes tendent à baisser, puisque les nouvelles obligations sont émises avec de meilleurs taux d’intérêts. 

Inversement, si les taux baissent, les obligations existantes deviennent plus précieuses et augmente en valeur. C'est une occasion à saisir : investir dans des obligations maintenant, c'est comme profiter d'une promotion avant qu'elle n'expire, car lorsque les taux baissent, vos obligations à haut rendement fixe deviennent encore plus désirables sur le marché. Normalement, les taux ne vont pas rester élevés pour toujours, ce qui fait de la situation actuelle une opportunité à ne pas manquer pour ceux qui cherchent à optimiser leur portefeuille d'investissement. 

Ce tableau représente l'effet des hausses et baisses des taux d'intérêt sur la valeur des obligations. 

Ce tableau représente l'effet des hausses et baisses des taux d'intérêt sur la valeur des obligations. 

Comprendre les différents types d'obligations : sécurité, fiscalité et rendement 

Avant de se lancer dans l'achat d'obligations, il est essentiel de savoir qu'il existe diverses catégories de ces titres, chacune ayant ses caractéristiques et niveaux de risque : 

  1. Les obligations d'État sont émises par le gouvernement national, sont très sûres en raison de la garantie de l'État, mais offrent généralement des rendements plus bas.
  2. Les obligations municipales sont émises par des gouvernements locaux, financent des projets de service public et ont un niveau de risque variable. Elles peuvent offrir des rendements légèrement plus élevés et des avantages fiscaux.
  3. Les obligations d'entreprises sont émises par des entreprises privées, sont sensibles aux conditions économiques, comportent un risque de défaut plus élevé, mais offrent généralement des taux d'intérêt plus élevés pour attirer les investisseurs à la recherche de rendements plus élevés.

Savoir équilibrer risque et rendement 

 

Les investisseurs ne devraient pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. En diversifiant les types d'obligations dans un portefeuille, on peut minimiser le risque global. Dans un environnement en mutation avec des taux d'intérêt variables, il est primordial pour les investisseurs de rester informés et de comprendre comment les changements peuvent affecter leurs investissements en obligations. Avec une stratégie d'investissement bien diversifiée, les obligations peuvent servir de fondation solide pour un portefeuille, apportant à la fois stabilité et revenus réguliers. 

Que vous cherchiez à stabiliser votre portefeuille, à assurer une rentrée d’argent stable ou à profiter des taux d'intérêt actuels, cliquez ici pour prendre rendez-vous dès aujourd'hui avec l'un de nos spécialistes financiers pour discuter de votre situation et explorez les possibilités que les obligations peuvent vous offrir. 

 

 

Auteur: Pascal Dion

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Sources : 

https://www.manulifeim.com/retail/ca/fr/viewpoints/investor-education/what-happens-to-bond-prices-when-interest-rates-rise- 

https://www.lafinancepourtous.com/pratique/placements/obligations/qu-est-ce-qu-une-obligation/#:~:text=Les%20obligations%20sont%20des%20titres%20utilis%C3%A9s%20par%20les,terme

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https://www.comparatifsbanques.ca/les-etf-dobligations-municipales-sont-ils-exoneres-dimpot/ 

https://finance.yahoo.com/news/yield-curve-sending-recession-warning-214959325.html 

http://www.investiralongterme.fr/plan-de-marche-en-5-etapes/ 

https://www.visualcapitalist.com/comparing-the-speed-of-u-s-interest-rate-hikes/ 

Le portefeuille 60/40 a-t-il fait son temps ?

Le portefeuille 60/40 a longtemps été une des stratégies de diversification les plus adoptées et efficaces, faisant ses preuves avec de forts rendements historiques pour l’appuyer. La stratégie consiste de répartir son portefeuille de placements par classe d’actifs, 60% en actions et 40% en obligations. L’objectif est de se protéger contre le risque d’une baisse d’une classe d’actifs, qui serait beaucoup plus dévastatrice si on n’en détenait qu’une seule. Cette stratégie a connu de grands succès année après année pour les quelque 100 dernières années, mais a subi une chute drastique en 2022, représentant un des pires rendements annuels de son histoire1.

 

Comment cela fonctionne ?

Le risque d’un portefeuille peut être mesuré par plusieurs facteurs, mais principalement par sa volatilité. Il y a quelques façons de réduire la volatilité d’un portefeuille, la plus évidente étant d’y ajouter des actifs moins volatils tels que des liquidités, de l’or ou d’autres actifs tangibles. Toutefois, les actifs ayant une volatilité plus faible sont souvent susceptibles de générer un rendement espéré plus faible. Pour éviter cet échange défavorable, on peut autrement réduire la volatilité de son portefeuille en y ajoutant des actifs négativement corrélés. Autrement dit, si le stock A performe bien lorsque le stock B sous-performe, et vice-versa, ils protègeront mutuellement les pertes de l’autre, tout en maintenant leur rendement espéré respectif en période de croissance normale. Ce principe est la fondation du portefeuille 60/40, en raison de la corrélation historiquement négative des actions et des obligations.

 

Une année à oublier

L’année dernière fut une année difficile pour le portefeuille 60/40. En fait, 2022 a connu le pire rendement depuis 1937, alors que l’économie souffrait encore de la Grande Dépression. Cet important recul est le résultat d’une inversion de la corrélation entre le rendement des actions et celui des obligations. Alors que les actions chutaient en raison des tensions en Ukraine et de la pression appliquée sur l’économie mondiale, les obligations ont aussi connu le pire rendement annuel de leur histoire. En raison de l’inflation à des hauts historiques et des taux d’intérêt qui ont grimpé en flèche dans l’espoir de combattre cette inflation persistante, les obligations américaines ont généré un rendement annuel négatif record de -10,8%. La combinaison avec le rendement annuel de -19,6% de l’indice du S&P 500 se conclut par une année désastreuse pour le portefeuille 60/40, qui compte habituellement sur le rendement certain des obligations pour se protéger contre la volatilité des actions. Dans les 10 dernières années, le portefeuille 60/40 mondialement diversifié a connu un rendement annualisé de 6,1%, qui aurait été 8,9% sans l’année drastiquement négative de 20222. Certains investisseurs ont réagi rapidement à l’année 2022, annonçant que cette année-là marquait la mort du portefeuille 60/40 et que cette stratégie d’investissement ne serait plus adoptée étant donné qu’on ne pouvait plus compter sur la corrélation négative entre les actions et les obligations. En effet, le portefeuille 60/40 typique avait décliné d’environ 12% au cours de l’année3.

Rendement des obligations du Trésor américain

 

Le portefeuille 60/40 est-il réellement chose du passé ?

La chute drastique du portefeuille 60/40 en 2022 était le résultat du pire rendement annuel des obligations de l’histoire combiné avec un rendement négatif important des actions. C’était la première fois depuis 1969 que les rendements annuels des actions et des obligations étaient tous deux négatifs, et la troisième fois de l’histoire incluant 19314. Tout comme en 2022, 1969 a été une année où l’inflation accélérait à un rythme fulgurant et où les taux d’intérêt ont grimpé drastiquement. Familier, n’est-ce pas ? En effet, des conditions économiques hors du commun sont à la source des deux dernières chutes simultanées des actions et des obligations. Bien qu’une inversion de la corrélation négative entre les classes d’actifs soit alarmante, il est important de comprendre que c’est un phénomène extrêmement rare et temporaire, observé seulement 3 fois dans l’histoire. Il est donc déraisonnable de croire que la stratégie n’est plus sécuritaire pour le futur proche et que la corrélation négative entre les actions et les obligations  n’agira plus comme protection contre la volatilité du portefeuille.

 

2023 : une année rebond

Marquée par des pauses des hausses des taux d’intérêt ainsi qu’une décroissance graduelle de l’inflation, la première moitié de 2023 a marqué le retour du portefeuille 60/40. Par exemple, le portefeuille indiciel équilibré iShares XBAL a généré 6,8% de rendement dans les 6 premiers mois de l’année3. Le reste de l’année s’annonce optimiste pour les obligations, alors qu’elles semblent reprendre leur rôle de diversification au sein des portefeuilles diversifiés par classe d’actifs. La hausse des taux d’intérêt semble avoir atteint son sommet et l’inflation se dirige maintenant vers un niveau beaucoup plus raisonnable, à défaut d’atteindre sa cible de 2%. Ces signes de stabilisation économique ainsi que des rendements initiaux plus élevés permettraient aux obligations d’agir comme source de rendement sécuritaire en période de ralentissement économique. Elles retrouvent donc leur rôle crucial dans la stratégie fondamentale du portefeuille 60/40. De plus, le marché prévoit que l’économie pourrait entrer en récession d’ici 2024, où les obligations pourraient fournir une protection précieuse contre de potentielles baisses au niveau des actions.

Rendement annuel des obligations américaines

 

Patience

Comme la plupart des stratégies d’investissement, le portefeuille 60/40 requiert de la patience et bénéficie d’un horizon d’investissement à long terme. L’année 2022 aura agi comme test de discipline et de contrôle pour plusieurs investisseurs. Ceux qui savent mettre leurs émotions de côté en investissant reconnaitront que l’année 2022 représentait une donnée presque aberrante pour le rendement du portefeuille 60/40. Cette stratégie a pour objectif de générer un rendement annualisé moyen de 7% sur une longue période, à ne pas confondre avec un objectif de 7% chaque année5. Après une année difficile pour le portefeuille, il est important de regarder en avant, pas en arrière. Avec l’environnement économique instable et en changement constant, on se doit, en tant qu’investisseur responsable, de ne pas se départir d’une stratégie qui a connu une mauvaise année. Qu’est-ce qui peut être pire que perdre presque 12% en un an? Réagir en retirant ses actifs d’un portefeuille 60/40 qui pourrait vous rapporter jusqu’à 12% de rendement positif. Évidemment, rien ne garantit que le rendement soit si élevé cette année, mais les données historiques des obligations indiquent qu’elles n’ont jamais chuté deux années consécutives et qu’elles retrouveront leur rôle de diversification au sein de votre portefeuille 60/40 cette année et la suivante, surtout en cas de récession imminente.

L'importance de rester investi malgré les marchés baissiers

 

Est-ce la bonne stratégie pour moi?

Bien entendu, le portefeuille 60/40 n’est pas une stratégie adaptée à tous les investisseurs. Avant d’adopter une stratégie d’investissement, il est primordial d’identifier ses objectifs, son horizon de placement, sa tolérance au risque et même sa planification fiscale reliée à ses placements. La planification financière peut sembler comme une montagne insurmontable, mais un conseiller financier est en mesure de vous outiller et vous accompagner pour établir et atteindre vos objectifs. Faites appel à un de nos conseillers pour profiter de leur expertise en prenant un rendez-vous ici.

 

Auteur: Pascal Dion

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Sources

  1. https://www.gsam.com/content/gsam/us/en

  2. https://www.vanguard.ca/en/investor/insights/
  3. https://www.journaldemontreal.com/2023/07/29/
  4. https://www.callan.com/blog-archive
  5. https://www.vanguard.ca/fr/advisor/insights/
  6. https://privatebank.jpmorgan.com/gl/fr/insights/
  7. https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/
  8. https://www.lesaffaires.com/mes-finances/

 

 

Les banques américaines en faillite, les taux d’intérêts à la hausse – quel est l’impact sur mes placements ?

Le regain de croissance économique des derniers mois semblait de bon augure pour les consommateurs et investisseurs. Toutefois, la forte croissance laissée sans contrôle est maintenant responsable pour des taux d’inflation beaucoup trop élevés, que les banques centrales tentent maintenant de contrôler en augmentant les taux d’intérêt. Cette hausse remarquable de l’inflation se manifeste notamment auprès du logement, ainsi que dans les coûts reliés à l’approvisionnement en énergie (voir notre article sur l’inflation). Plusieurs semblent penser que cet effort restrictif sur la politique monétaire de la part des banques centrales est trop peu, trop tard, mais qu’est-ce que ça veut dire pour nous, consommateurs et investisseurs canadiens?

 

Les taux d’intérêt – une hausse historique tant aux États-Unis qu’au Canada

Tout d’abord, pour comprendre les raisons justifiant une des hausses importantes et répétées des taux d’intérêt, il est important de comprendre la responsabilité d’une banque centrale au sein du contexte économique de son pays. La banque centrale est mandatée de surveiller de près une variété d’indicateurs de l’économie de son pays, tels que la croissance du produit intérieur brut (PIB), le niveau d’endettement, la capacité à rencontrer ses obligations de dette, le taux de chômage, l’inflation, la croissance de la population, la santé du secteur bancaire, etc.  Simplement monitorer ces indicateurs étant insuffisant, la banque centrale doit aussi s’inspirer des données observées pour instaurer des politiques et des stratégies permettant de régulariser l’économie de son pays.

La pandémie et les nombreux confinements qui s’en suivirent furent responsables pour un ralentissement économique important, et même une récession en 2020. Avec comme objectif de stimuler l’économie, les dépenses, les emprunts et les achats de propriétés, la Banque du Canada et la Réserve Fédérale Américaine ont adopté des politiques monétaires très peu restrictives en 2021, soit un maintien constant des taux d’intérêts à un niveau très bas. Leur stratégie s’avérant efficace, l’économie retrouva une forte croissance, et entraîna avec elle l’inflation. À ce moment, ce phénomène était tout à fait normal, et signe d’une économie qui reprend vie. Cependant, les banques centrales ont maintenu les taux d’intérêt près de 0% pendant trop longtemps dans une période de forte croissance économique. Le résultat : un taux d’inflation qui part en flèche et devient incontrôlable.

En mars 2022, la FED et la BdC annoncent toutes deux leur première hausse de taux directeur, passant de 0,25% à 0,50%. Leur objectif est de regagner contrôle sur l’inflation dépassant les 6% à ce moment au Canada et atteignant un niveau record depuis plus de 25 ans. Le même phénomène se produit aux États-Unis, mais atteignant un taux de plus de 8%. Il faudra plusieurs hausses répétées totalisant 2,25% d’augmentation des taux directeurs pour que l’inflation américaine et canadienne commence à reculer en juillet 2022, après avoir atteint 9,06% et 8,10% respectivement. Depuis, l’inflation diminue de façon constante, mais demeure trop élevée par rapport au niveau cible de 2% annoncé par la FED et la BdC. Le taux directeur au Canada est maintenant à 4,50%, alors que la FED américaine a annoncé dernièrement sa plus récente hausse de taux, le plaçant maintenant à 5,25%. Malgré ces hausses dramatiques, l’inflation américaine et canadienne demeure à ce jour dans les eaux de 4,50% à 5,00% 1, 2. La bonne nouvelle pour les consommateurs est que l’inflation semble enfin reculer à un rythme raisonnable, et que la hausse des prix deviendra plus modérée dans la prochaine année, mais cela vient avec un prix. Les hausses de taux d’intérêt utilisées par les banques centrales pour atteindre cette décroissance du taux d’inflation a un impact important sur le secteur bancaire et sur le marché boursier. Cela dit, le mois d’avril a connu une nouvelle hausse du taux d’inflation au Canada, pour la première fois depuis juin 2022. Cette hausse, qui semble être seulement temporaire, est largement le résultat des hausses de loyers, de taux d’intérêt hypothécaires, mais surtout de la hausse du prix du pétrole suite à la diminution de production annoncée par l’OPEC.

 

Le secteur bancaire américain – qu’est-ce qui cause ces faillites ?

Silvergate Bank, Silicon Valley Bank, Signature Bank, et First Republic Bank, quatre banques américaines totalisant plus de 500 milliards en actifs ont déclaré faillite depuis mars 2023. Ces faillites importantes reflètent d’un environnement bancaire américain sous pression de la part de plusieurs facteurs, dont entre autres la hausse des taux d’intérêt mise en place par la Réserve Fédérale. Les taux d’intérêt en hausse historique ont créé une accessibilité à l’emprunt plus difficile, comme expliqué dans l’article sur l’accès à la propriété, et engendré des dépenses reliées à la dette plus importantes pour tous les emprunteurs. Les frais d’intérêt étant plus élevés, le risque de défaut à la dette devient plus important, et les clients des différentes banques doivent soudainement effectuer des retraits pour accéder aux liquidités nécessaires pour combler leurs obligations de dette. En parallèle, les portefeuilles obligataires détenus par les banques, en particulier les obligations gouvernementales US, ont perdu en valeur en raison des taux d’intérêt à la hausse.

En temps normal, une baisse en valeur d’un portefeuille n’a pas de réelle conséquence tant que la banque ne vend pas ses positions, mais la forte demande en retraits de la part des clients forcent les banques à se retirer de certaines positions, concrétisant leurs pertes sur le marché obligataire. En combinaison avec l’effondrement de l’échange de crypto-monnaie FTX, les retraits s’accumulent de sorte que certaines banques comme celles nommées plus haut deviennent insolvable et sont incapables de fournir les liquidités demandées, et le risque que d’autres banques les suivent prochainement demeure encore une possibilité envisageable.

 

Doit-on craindre pour les banques canadiennes ?

Plusieurs s’inquiètent pour la viabilité des banques canadiennes à la suite de la pression subie par le secteur bancaire américain, étant donné que les deux secteurs subissent les mêmes vents de face, mais cette crainte n’est pas justifiée. En effet, les secteurs bancaires américains et canadiens ont été frappés par les mêmes épreuves dans les derniers mois, mais la composition de ces secteurs ainsi que des joueurs importants en faisant partie diffèrent énormément. Le secteur bancaire canadien est largement dominé par ses 6 grandes banques, ainsi que quelques banques de plus petite taille, créant un marché très fort composé de gros joueurs disposant d’une structure financière saine et solide. Or, aux États-Unis, il y a près de 5 000 banques commerciales, ce qui crée un environnement beaucoup plus compétitif. Ce marché opère de façon très différente du nôtre, offrant une plus grande variété d’options aux consommateurs. Les banques canadiennes, opérant dans un environnement moins compétitif, profitent d’une structure financière beaucoup plus stable que les banques américaines. De plus, la réglementation qui assure la santé financière des banques au Canada est beaucoup plus stricte que chez nos voisins au Sud, car une faillite bancaire au Canada aurait un impact bien plus sévère dû à la nature oligopolistique du marché.

 

Ne pas succomber aux inquiétudes – l’importance de rester investi

Entre les hausses incessantes des taux d’intérêt et les faillites dans le secteur bancaire américaines, les rumeurs de récession se font entendre de plus en plus. Malgré l’intuition de plusieurs qui les pousse à vouloir retirer leurs placements, les données historiques démontre l’importance de rester investi malgré les ralentissements économiques et récessions. En effet, 11 récessions ont frappé l’économie américaine depuis 1948, et dans presque tous les cas, le rendement affiché par le S&P 500 seulement un an après le début de la récession était déjà positif, en moyenne à 6,4%3. Sur des périodes plus longues, ces rendements sont de plus en plus avantageux. À l’inverse, un investisseur qui retire ses positions avant une récession voit la valeur de son capital dépléter contre l’inflation encore très élevée à ce jour. De plus, les banques et les fonds communs se tournent vers une répartition des actifs plus défensive en période d’incertitude économique, comme nous le vivons présentement, dans le but de protéger ses investisseurs contre celle-ci. En retirant ses positions, un investisseur perd donc la protection offerte par ses placements. Vous paniquez en entendant le mot récession aux nouvelles? Consultez notre article sur quoi faire avec mes placements en temps de récession.

 

Auteur: Équipe Strateginc

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Sources

https://tradingeconomics.com/canada/inflation-cpi

https://tradingeconomics.com/united-states/inflation-cpi

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2023-05-07

 

Investir avec patience : des résultats plus savoureux à long terme

Investir intelligemment peut s'avérer difficile, surtout lorsque le marché est instable. On n'a pas besoin de retourner trop loin en arrière pour se souvenir que la bourse peut se comporter en montagne russe. 2022, nous l'a prouvé encore une fois. Que ce soit les titres d'obligations et même les actions, tous ont connu des rendements négatifs. Heureusement, ce n'est que la cinquième fois dans l'histoire que le marché obligataire et celui des actions ont fortement été corrélés et négatifs en même temps.

Ça revient souvent à dire: vaut-il mieux rouler vite et ne pas trop savoir où l'on s'en va? Plutôt que d'avoir un plan et savoir quel chemin prendre.

En tant que conseiller en sécurité financière, c'est très valorisant d'expliquer à ses clients comment la hausse des taux d'intérêt est venue affecter la portion défensive de leur portefeuille. Historiquement, les baisses des marchés sont toujours moins prononcées et plus courtes que les reprises boursières. Ce n'est pas pour rien qu'un portefeuille équilibré, composé de 60% d'actions et de 40% d'obligations a presque toujours «fait le travail».

D'accord, l'année 2022 ne passera pas à l'histoire pour les bonnes raisons. Cela dit, l'investissement, c'est comme un mijoté, il faut prendre les bons ingrédients et rester patient. Plutôt que de tenter de prédire la reprise, il est souvent plus judicieux de conserver ses actifs dans le marché. Cela dit, l'investissement patient est souvent la meilleure stratégie pour obtenir des rendements satisfaisants à long terme.

Le fait d'investir de façon systématique demeure sans aucun doute l'une des meilleures stratégies à adopter pour la prochaine année.

Pour en savoir plus sur les stratégies de diversification : https://strateginc.com/nous-joindre/

 

Auteur: Sammy Zakem

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Source :

https://www.ledevoir.com/opinion/

Comment préparer votre portefeuille d’investissement pour 2023 et pour les 10 prochaines années?

Que vous soyez déçu ou non du rendement de votre portefeuille d’investissement de la dernière année, vous serez peut-être heureux d’avoir des trucs pour être heureux en 2023.

En septembre dernier, nous avons fait un podcast sur les prédictions économiques des économistes des sociétés de placement. On doit être honnête bien malin celui qui aurait pu prédire que l’Ukraine aurait été envahie par la Russie, que la Chine aurait encore une politique zéro COVID que l’inflation ne serait pas contrôlée et qu’autant les marchés boursiers que le marché obligataire soit négatif au même moment!

Quand on pense à 2022, on pense aux hausses de taux d’intérêt. Ces hausses avaient comme objectif de ralentir l’inflation qui est de 6,9% en octobre.

L’ensemble de ces évènements apportent un lot impressionnant d’éléments à prendre en considération quand vient le temps d’investir son argent.

Selon nous, l'année 2023 ne devrait pas être différente des autres années. Nous aurons encore de la volatilité, mais je crois que nous avons tout de même de belles opportunités d’investissements. Le cours des actions est moins élevé qu’en début d’année et les hausses des taux d’intérêt ont eu pour effet d’offrir des rendements négatifs pour les titres a revenu fixe. Si vous aviez un portefeuille composé de 60% en actions et de 40% en revenu fixe, vous pouvez être déçu, car depuis 1969 jamais nous n’avions eu des rendements négatifs autant pour les titres en actions que ceux à revenu fixe! Bien je crois qu’il est un bon moment pour jeter un coup d’œil sur le marché obligataire, c’est un marché très attrayant, car les hausses taux d’intérêt par les banques centrales ont eu pour effet d’entrainer une chute du marché des obligations.

Devriez-vous revoir votre diversification? Selon nous, si votre situation personnelle n’a pas changé et que vous avez adéquatement diversifié votre portefeuille, pourquoi alors modifier votre approche?

En août dernier, j’ai écrit une nouvelle « Comprenez-vous bien la répartition de votre portefeuille » . Depuis des années, j’explique qu’une bonne diversification adaptée à votre situation permet de réduire le risque, mais aussi d’optimiser votre rendement à long terme. Quand je parle de long terme, c’est bien entendu pas mal plus long qu’une année. Non pas qu’on ne doit pas tenir compte de ce qui peut advenir au niveau économique, mais honnêtement si on ne peut pas prévoir le 1er janvier 2022 que le 20 février la Russie allait envahir l’Ukraine, pensez-vous que c’est aussi facile pour les économistes bien que j’en sois un de prévoir les 10 prochaines années. Je ne crois pas!

Comme portefeuille pour les prochaines années, j’encourage la diversification efficace composée de titre de qualité et je pense que c’est encore davantage le cas aujourd’hui. Autre élément important, on accorde beaucoup trop d’importance aux mauvaises nouvelles à nos émotions, mais aussi à notre voisin qui a fait 15% l’an passé.

Voici des graphiques de RBC qui représente bien que 2022 est une année hors norme pour le portefeuille équilibré.

 

 

Auteur: Pascal Dion

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Quoi faire avec mes placements en temps de récession?

Avec la baisse des marchés boursiers, l'inflation grandissante, l'augmentation des taux d'intérêts, les risques géopolitiques entourant la guerre russo-ukrainienne et les problèmes de chaine d'approvisionnement partout à travers le monde, plusieurs craignent une éventuelle récession. Ce mot mérite une attention particulière afin de comprendre le phénomène qui peut faire peur à plusieurs personnes.

 

Qu'est-ce que le mot récession signifie?

 

Un pays entre en récession lorsque son produit intérieur brute (PIB) se rétracte lors d'au moins deux trimestres consécutifs. Le PIB est la valeur au marché de tous les biens et services finaux produits dans une économie au cours d'une période donnée. Ainsi, une baisse du PIB signifie aussi une diminution de l’emploi, du commerce au détail, de la production industrielle et du revenu réel c’est-à-dire la quantité de biens qu’un consommateur peut acheter avec son revenu annuel.

 

Cette mesure de l'activité économique constitue la somme de 4 variables économiques.

  1. Les dépenses de consommation privée (comprends les dépenses des ménages)
  2. Les dépenses de consommation gouvernementale (comprends tous les systèmes sociaux venant en aide aux citoyens canadiens)
  3. Les dépenses d'investissement (comprends l'achat de capital productif tel que de la machinerie et de l'équipement)
  4. Les exportations et les importations de biens

 

En bref, on calcule le PIB en prenant en compte les revenus du pays moins les dépenses du pays.

 

Pourquoi la croissance du PIB diminue?

 

D’une part, une diminution de la croissance peut provenir de la hausse des taux d’intérêt ou d’une inflation grandissante. Ces deux phénomènes sont des effets secondaires des années antérieures. Rappelons qu’après l’arrivée de la pandémie en mars 2020, les banques centrales ont été forcées d’injecter beaucoup d’argent dans l’économie et de diminuer les taux d’intérêt afin que les consommateurs continuent de dépenser et d’emprunter. Ces mesures ont contribué à une reprise économique et boursière impressionnante, mais aussi à une montée de l’inflation. Nous voilà maintenant à l’approche d’une troisième hausse consécutive du taux directeur canadien qui a augmenté de 0,25 % à 1,50 % en trois mois. Cette hausse forcera les consommateurs à moins dépenser et emprunter ce qui mène à une diminution de la croissance du PIB.

 

Pour en savoir plus sur les prochaines hausses des taux d’intérêt, cliquez ici.

 

D’autre part, une hausse des prix des produits de base comme celui du pétrole ou de la nourriture vient diminuer le nombre d'achats de biens/aliments moins essentiels.  En conséquence, les dépenses totales des ménages (les consommateurs) sont à la baisse. Autrement dit, nous achetons moins de choses parce que nous payons plus pour les biens/produits essentiels.

 

Les géants risquent de nous refiler la facture !

 

Les géants comme Walmart, Target, Lowes et Home Dépôt commencent à ressentir les impacts de ce changement d'habitude de consommation. Ces derniers affirment que le coût des matières premières augmente trop rapidement. Ils ont aussi accumulé un trop grand inventaire de produits moins essentiels du quotidien. Les experts prévoient que les détaillants seront dans l'obligation de redistribuer cette augmentation de coût aux clients.

 

Pour savoir comment protéger vos finances face à cette montée fulgurante des prix, cliquez-ici.

 

Bien entendu, plusieurs autres éléments outre ceux affectant le pouvoir d’achat des ménages peuvent influencer à la baisse le PIB. Une diminution de la production mondiale en raison d’un manque de main-d’œuvre ou de problèmes d’approvisionnement peut aussi mener à une diminution du PIB.

 

Comment faire croître le PIB?

 

Force est de constater l’importance de l’interdépendance entre les ménages et les entreprises pour maintenir une croissance du PIB. Autrement dit, grâce aux consommateurs, les entreprises sont en mesure de vendre leurs produits ou leurs services. En retour, les consommateurs sont rémunérés pour leur travail et achètent les biens ou services rendus d’autres entreprises. Bref, pour générer de la richesse, un pays doit produire!

 

 

 

Quelles sont les conséquences d'une récession?

Lorsque survient une récession, on observe les éléments suivants:

 

 

 

Que se passe-t-il présentement?

Lors du premier trimestre 2022, le PIB canadien a augmenté de 1.4 % en grande partie en raison de l'allègement des restrictions sanitaires. Le secteur de la restauration et des arts et spectacles ont profité de ces allègements.

 

À l'inverse, durant la même période, aux États-Unis, le PIB a diminué de 1.4 %. Il s'agit de la première baisse depuis le premier trimestre de l'année 2020, lorsque la pandémie est apparue. Or, cette fois-ci, ce n'est pas en raison de restrictions sanitaires que le PIB s'est rétractées, mais plutôt à cause du manque de main d'œuvre. Nos voisins du sud sont dans l'obligation d'acheter des biens ailleurs de sorte que le déficit commercial ne fait qu'augmenter. Le tout est accompagné d'une inflation plus grande qu'au Canada.

 

 

À quoi s’attendre?

Nous voyons clairement que les États-Unis sont en situation de déséquilibre commercial. Ce problème ne risque pas de se résorber de sitôt. Au contraire, il risque de se propager au Canada en raison de la grande dépendance de l'économie canadienne envers la situation économique aux États-Unis.

 

Les deux pays produisent de moins en moins en raison de manque de main-d’œuvre et des matériaux de production. Cela entraîne une diminution de la richesse.

 

 

Mes placements à l'approche d'une récession?

 

Depuis le début de l'année, les marchés boursiers subissent un recul important. Il est primordial de rester investi et de ne pas paniquer. Selon la Banque Nationale, les sondages les plus récents démontrent que le risque de récession est déjà pris en compte dans le cours des actions.

 

Depuis 1962, on dénote quatre récessions canadiennes et plusieurs relances significatives qui s'ensuivent. Il peut s'avérer avantageux de planifier des cotisations pour profiter de la baisse du marché tout en conservant une vision à long terme de vos placements.

 

Historiquement, les récessions durent en moyenne 11 mois. Comme vous pouvez le constater dans le graphique ci-dessous, il est important de rester rationnel en se rappelant que l’économie finit toujours par se redresser.

 

Malgré la tendance à la baisse depuis le début de l'année, certaines journées ont été assez bénéfiques. Autrement dit, les pires journées sont souvent suivies par des meilleures journées. Ainsi, le rendement manqué en tentant de prédire le marché devient néfaste à long terme pour votre retraite et vos projets futurs. Il est clair qu’investir de façon autonome comporte le risque émotionnel surtout en période d’instabilité.

 

Pour en savoir plus sur les conséquences de la gestion de placement de façon autonome, cliquez ici.

 

L’importance de rester rationnel!

Maintenant que vous êtes davantage familier avec la définition d’une récession et son impact sur vos placements, il est important de ne pas être effrayé par cette période difficile. Au contraire, des mouvements pessimisme extrêmes dans les marchés sont souvent signe de rebond intéressant à court terme. En sachant que l’économie s’en remet toujours alors pourquoi ne pas profiter de cette opportunité?

 

Stratégie à adopter lors de période de récession:

 

Les éléments que l'on doit surveiller, mais que l'on ne contrôle pas:

 

Les éléments que l'on doit surveiller et que l'on contrôle:

 

Auteur: Pascal Dion

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Sources :

(Informations générales) https://www.bninvestissements.ca/perspectives-d-experts/edition-mensuelle-bni/bulletin-perspectives-bni-juin-2022.

(Informations générales) https://www.td.com/ca/fr/services-bancaires-personnels/articles/recession-au-canada/

(Informations générales) https://www.banqueducanada.ca/taux/taux-dinteret/taux-dinteret-au-canada/

(Graphique fonctionnement de l’économie) https://dokumen.pub/qdownload/principes-de-macroeconomie-2e-editionnbsped-2896508953-9782896508952.html

(Licenciement d’employés Facebook, Robinhood, Peloton, Wayfair) https://ia.ca/actualites-economiques?utm_source=infolettre-FR&utm_medium=courriel&utm_campaign=actualites-economiques-2022-05-27

(Licenciement d’employés chez Tesla) https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-06-03/tesla-pauses-hiring-musk-says-need-to-cut-staff-by-10-reuters-l3y4nb36

(Graphiques Banque Nationale)  https://www.bnc.ca/content/dam/bnc/fr/taux-et-analyses/analyse-economique/mensuel-economique.pdf

(Graphique TD) https://www.tdassetmanagement.com › news-insight

(Graphique Banque Nationale) https://www.bninvestissements.ca/perspectives-d-experts/publications-bureau-du-chef-des-placements/strategie-de-repartition-d’actifs.html

Diversifier ne veut pas dire s’éparpiller!

À titre de gens d’affaires la consolidation de vos placements peut vous rapporter des avantages importants.

 

Avant de nous rencontrer, les gens d’affaires se demandent comment comprendre aisément leurs finances personnelles. Ils doivent tout d’abord savoir répondre à une première question : possédez-vous plusieurs fonds de placements, que ce soit des REER, des FERR, des placements hors REER voire même des CELI dans différentes institutions financières?

Vous pensez peut-être avoir diversifié vos placements en ayant suivi cette méthode. Pourtant, lorsque vous les dispersez, personne ne connaît vraiment l’ensemble des placements et la manière dont ils cadrent avec vos objectifs et plans futurs. À l’occasion de la révision de votre programme de sécurité financière, vous devriez considérer les avantages que comporte le fait de travailler avec un seul conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective, et opter pour une approche globale.

Une telle stratégie vous permet de coordonner vos opérations en fonction de l’atteinte de vos objectifs et vous procure en plus de nombreux avantages :

 

  1. Vous recevrez un seul relevé consolidé.

Le transfert de tous vos placements dans un seul régime vous simplifie la vie puisqu’un seul relevé facilite le suivi de votre compte.

 

  1. Vous évitez une diversification excessive.

Les investisseurs qui détiennent de nombreux régimes possèdent souvent un très grand nombre de placements. Grâce à un régime consolidé, vous êtes en mesure d’avoir une perspective globale. Ainsi, vous et votre conseiller en sécurité financière pouvez évaluer adéquatement le risque lié à vos avoirs de retraite et les transférer dans un portefeuille conçu en fonction de votre niveau de tolérance au risque.

 

  1. Vous bénéficiez d’une souplesse maximale en simplifiant votre structure financière.

Si des rajustements s’imposent à l’égard des placements, le fait de consulter un seul conseiller en sécurité financière pourrait vous assurer un service très rapide, simple et plus efficace.

 

  1. Vous prévenez les tracas administratifs.

Certaines compagnies fixent des exigences quant au solde minimal. Vous évitez ce problème en détenant tout votre actif de retraite à une seule place.

 

  1. Vous avez droit à un service et à des conseils personnalisés sur la sécurité financière.

Les clients ont souvent l’impression d’être laissés pour compte ou confrontés à des conseils contradictoires en matière de sécurité financière. Si vous faites affaire avec un seul conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective à qui vous faites pleinement confiance, vous ne risquez pas de vivre de telles frustrations.

 

  1. Vous pourriez profiter de frais de gestion moins élevés

Les clients considèrent souvent qu’ils paient trop de frais et souhaiteraient que ceux-ci soient moindres. En consolidant vos actifs, vous pourrez discuter de ces options avec votre conseiller, car il est possible de négocier les frais de gestion lorsque vous avez atteint des volumes de placement minimaux.

 

Auteur: Pascal Dion

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