Compte conjoint : gestion romantique ou piège financier?

Auteur : Équipe Strateginc

Les finances partagées peuvent être un excellent moyen de simplifier la gestion quotidienne des dépenses d’un couple. Toutefois, avant d'ouvrir un compte conjoint, il est essentiel d'en comprendre le fonctionnement, tout en considérant ses avantages et ses inconvénients. Il existe de nombreuses raisons de l'utiliser mais il convient de bien évaluer si cette option répond à vos besoins financiers. 

 

Qu’est-ce qu’un compte conjoint?

 

Un compte conjoint fonctionne de manière similaire à un compte chèque ou d’épargne individuel, à la différence qu'il peut avoir plusieurs titulaires. Chaque titulaire, qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, est responsable de l'ouverture du compte et des transactions qui y sont effectuées. Il existe deux types de comptes conjoints : le premier exige la signature de tous les titulaires pour autoriser un retrait tandis que le second permet à chaque titulaire d’accéder librement aux fonds sans signature. En d'autres termes, un compte conjoint implique un partage non seulement de l’accès aux fonds mais aussi de la responsabilité liée aux transactions. 

 

Pourquoi ouvrir un compte conjoint?   

 

Simplification des finances communes : Un compte conjoint permet de regrouper tous les paiements des dépenses partagées, comme le loyer, les factures, les voyages ou l’épicerie. Fini le besoin de répartir chaque dépense individuellement : tout est géré à partir d’un seul compte, simplifiant ainsi le suivi financier. 

 

Transparence et confiance : L'utilisation d'un compte conjoint peut renforcer la confiance au sein du couple et encourager un engagement accru envers les objectifs financiers partagés, tout en favorisant une meilleure communication. En disposant d’une vue globale des finances du ménage, chaque partenaire ressent une plus grande sécurité et un meilleur contrôle de leur situation financière. 

 

Épargne simplifiée : Le compte conjoint peut également servir de compte d’épargne pour financer des projets communs tels que des rénovations, un mariage ou des vacances. En épargnant ensemble, les partenaires peuvent atteindre leurs objectifs financiers de manière plus efficace et coordonnée. 

 

Les pièges du compte conjoint 

 

Perte de contrôle sur les dépenses : Un compte conjoint accorde à chaque titulaire un accès complet aux fonds, ce qui signifie que des transactions peuvent être effectuées sans le consentement de l'autre partenaire. Cela peut devenir problématique si l'un des conjoints adopte une gestion financière irresponsable, augmentant ainsi le risque de tensions et de conflits. La confiance est donc primordiale avant de créer un compte conjoint. Il est également essentiel que les deux partenaires soient alignés sur leurs objectifs financiers et partagent une vision commune de la gestion des finances afin d’éviter des conflits potentiels. En effet, une fois ouvert, chaque titulaire a un accès total aux finances et s’associer avec une personne peu fiable peut entraîner des pertes irrécupérables. Par exemple, si vous ouvrez un compte conjoint avec quelqu’un, rien ne garantit que cette personne ne dépense pas tous les fonds du compte, et ce, sans aucune répercussion. 

 

Responsabilité conjointe : Un compte conjoint signifie que les deux titulaires partagent non seulement les fonds mais également les dettes. Si une marge de crédit est rattachée au compte, les deux partenaires doivent assumer le remboursement même si l’un d’eux n’a pas effectué les dépenses. En cas de difficultés financières d’un des titulaires, le compte peut être saisi par les créanciers, exposant ainsi l’autre partenaire à des risques financiers importants. 

 

Problèmes en cas de séparation : Par défaut, les fonds d’un compte conjoint sont présumés partagés à parts égales (50/50) sauf si une entente spécifique est signée auprès de l’institution financière pour modifier cette répartition. Sans accord écrit, la répartition des fonds pourrait ne pas correspondre aux attentes des titulaires ce qui peut causer des conflits. De plus, si le compte est ouvert avec un nouveau partenaire dans une union non reconnue légalement, celui-ci pourrait facilement retirer la totalité des fonds et fermer le compte sans restriction, créant un risque important pour l’autre titulaire. 

 

Alternatives à envisager   

 

Étant donné que l'ouverture d'un compte conjoint implique de nombreuses responsabilités, il est sage de considérer d'autres options avant de prendre cette décision ;  

Utilisation d'outils : Les applications peuvent simplifier le suivi des dépenses dans un couple. Par exemple, une application comme Splitwise permet de créer des groupes où les factures sont partagées, facilitant ainsi le suivi des dépenses communes. 

Compte conjoint spécifique : Plutôt que de regrouper toutes vos finances dans un compte conjoint, il peut être plus judicieux d’ouvrir un compte conjoint spécifique pour un seul type de dépense, comme celles liées à la maison. Par exemple, un compte commun exclusivement dédié au paiement de l’hypothèque et des frais d’entretien permet de simplifier la gestion des dépenses du foyer, tout en conservant des comptes individuels pour les autres dépenses personnelles. Cette approche permet également de s’habituer graduellement à l’utilisation d’un compte conjoint et de trouver ses marques. Une fois la confiance renforcée et le fonctionnement bien compris, vous pourrez alors envisager une utilisation plus globale du compte. 

 

Prenez une décision en toute confiance 

 

L'ouverture d'un compte conjoint est une décision importante qui s'accompagne de responsabilités. Comme pour toute décision financière, elle doit être réfléchie et planifiée. Une mauvaise gestion d'un compte conjoint peut avoir des répercussions pour les deux titulaires, d’où l'importance de discuter avec votre partenaire de vos objectifs financiers avant de vous lancer. 

Chez Stratéginc, nous savons à quel point il est crucial de bien organiser vos finances, que ce soit en couple ou individuellement. Notre équipe vous aidera à établir une stratégie financière sur mesure, adaptée à vos besoins, tout en maximisant votre protection. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui pour découvrir les options qui s’offrent à vous et bâtir un plan qui répond à vos attentes. 

Le CELI : Ce que vous devez savoir ! 

Auteur: Pascal Dion

Compte d’Épargne Libre d'Impôt (CELI)

Le Compte d’Épargne Libre d'Impôt (CELI) est un compte d'épargne flexible offert au Canada, permettant aux résidents canadiens de gagner des revenus d'intérêt, de dividendes et de gains en capital sans payer d’impôt. Cette caractéristique en fait une option attrayante pour ceux qui cherchent à maximiser leurs revenus d'investissement. En 2024, le plafond de cotisation du CELI a connu une augmentation significative, passant de 6 500 $ à 7 000 $. Ce montant demeure inchangé en 2025, avec un plafond toujours fixé à 7 000 $. Ce plafond est important car il détermine jusqu'à quel montant les individus peuvent investir dans leur CELI pendant l’année. Ce montant est reporté si vous ne cotisez pas au maximum pour l’année. 

Implications fiscales et avantages du CELI  

Le CELI est un type de compte d'épargne spécial qui vous permet de garder tous les gains (comme les intérêts ou les profits de vos investissements) sans payer d'impôts dessus. Contrairement à un compte d'épargne traditionnel où vous payez des impôts sur les intérêts gagnés. Dans un CELI, tout ce que vous gagnez reste à vous, sans impôts. Cela en fait un outil très avantageux pour économiser et faire fructifier votre argent. Contrairement au REER où vous cotisez avec de l'argent avant impôt, les contributions au CELI ne réduisent pas votre revenu imposable. Prenons un exemple simple : si vous placez 5 000 $ dans votre CELI et que cette somme augmente jusqu'à 7 000 $, vous pouvez retirer l'intégralité de ces 7 000 $ sans devoir payer d'impôts sur le gain de 2 000 $.  

Historique et objectifs du CELI

Le CELI a été créé en 2009, en réponse à la crise financière mondiale de 2008 dans le but de stimuler l'épargne personnelle. Le plafond initial était de 5 000 $ en 2009. Après plusieurs modifications, dont une hausse marquante à 10 000 $ en 2015, le plafond a été indexé sur l'inflation. En 2025, avec un taux d'indexation de 2,6 %, le montant ajusté de 7 037 $ $ est arrondi à 7 000 $. 

Voici les montants par année : 

Potentiel d'épargne cumulatif et éligibilité au CELI

En 2025, le potentiel d'épargne offert par le CELI atteint un nouveau sommet. Pour un Canadien qui était éligible dès l'introduction du CELI en 2009, le droit de cotisation total s'élève désormais à 102 000 $. Pour être éligible, vous devez être un résident canadien, avoir au moins 18 ans, et posséder un numéro d'assurance sociale valide. Il n'y a pas de limite de revenu pour ouvrir un CELI et vous pouvez contribuer jusqu'à votre plafond de cotisation annuel qui s'accumule chaque année depuis 2009 ou depuis que vous avez atteint 18 ans. 

Diversité des placements dans le CELI

Le CELI est un compte qui vous permet de placer votre argent dans différents types d'investissements, comme des actions, des obligations et des fonds négociés en bourse. Cela vous donne beaucoup de choix pour créer un portefeuille qui correspond à ce que vous voulez atteindre financièrement et à ce que vous êtes prêt à risquer.  

Conclusion : REER vs CELI

Bien qu'il soit encourageant d'apprendre que le plafond de cotisation du CELI a été augmenté, il est judicieux de se renseigner sur les différences et avantages respectifs du REER et du CELI pour mieux orienter ses choix d'épargne. Notre article 'REER vs CELI : Lequel Choisir pour Vos Investissements' est une lecture incontournable pour optimiser vos stratégies d'investissement ! Apprenez les distinctions clés entre CELI et REER en fonction de votre contexte personnel et de vos buts financiers en cliquant ici. 

Note importante sur les règles de trading

Il faut mentionner que si l'ARC identifie des activités de trading professionnelles dans ces comptes, les gains peuvent être imposés comme revenu d'entreprise, annulant les avantages fiscaux. Il est donc essentiel pour les traders, notamment ceux utilisant des REER ou des CELI, de comprendre et de respecter les directives fiscales pour éviter des impositions inattendues. Chaque régime offre des avantages fiscaux uniques et convient à différents objectifs financiers. Pour approfondir ce sujet, n'hésitez pas à lire notre article en cliquant ici. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un de nos conseillers financiers via notre site web pour développer une stratégie d'épargne sur mesure, adaptée à vos besoins. 

Sources : 

https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot.html 

https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-plafond-du-celi-passe-a-7-000-pour-2024/ 

https://www.desjardins.com/qc/fr/epargne-placements/regimes-epargne/celi.html 

 

Comment choisir le bon véhicule pour investir?

Auteur : Pascal Dion • 3 min de lecture 

Découvrez comment choisir entre le REER, le CELI et le CELIAPP pour maximiser vos rendements fiscaux et atteindre vos objectifs financiers.

La fiscalité influence directement la facture d'impôt que vous payez pour vos placements, rendant le choix du bon véhicule de placement essentiel pour optimiser votre situation fiscale. Le REER, le CELI et le CELIAPP font partie des outils à disposition des Canadiens, chacun offrant des avantages fiscaux distincts. Comprendre ces options est essentiel pour optimiser la réduction d'impôt sur vos investissements. 

Que signifie le terme véhicule de placement ? Pour bien comprendre, imaginez que vous préparez une valise pour un voyage. La valise représente le véhicule d’épargne, tandis que les vêtements et accessoires que vous y placez sont vos placements. Une valise vide perd tout son sens, c’est en la remplissant qu’elle prend véritablement sa valeur. De la même manière, un véhicule d'épargne sans placements n'a pas d'utilité réelle. 

Étapes pour investir efficacement : 

  1. Définir ses objectifs et sa stratégie d’investissement  
  2. Ouvrir un compte de courtage 
  3. Choisir le bon véhicule de placement  
  4. Sélectionner vos placements 
  5. Surveiller et ajuster 

Qu'est-ce qu'un CELI ?   

Le Compte d'épargne libre d'impôt (CELI) est un compte d’épargne enregistré qui offre des avantages fiscaux permettant de faire croître votre argent sans que les gains ne soient imposés. Il s'agit d'un véritable petit paradis fiscal mais avec des limites : en 2025, la cotisation maximale est de 7 000 $. Ce droit de cotisation, qui correspond au montant total que vous pouvez déposer dans votre CELI, augmente chaque année à partir de vos 18 ans.    

Principales caractéristiques :    

Stratégie d’utilisation du CELI :   

Le CELI est une option avantageuse pour plusieurs profils d'épargnants : 

Ce compte peut répondre à divers objectifs financiers, qu'ils soient à court, moyen ou long terme : financer des projets personnels, constituer un fonds d’urgence ou même préparer sa retraite. Les gains réalisés dans un CELI sont non imposables et les retraits se font sans impôt, offrant une grande flexibilité financière. 

Qu'est-ce qu'un REER ? 

Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un compte d’épargne enregistré qui offre comme principale avantage la déduction des cotisations, réduisant ainsi le montant d’impôts à payer. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur le REER et ses règles dans notre article. 

Principales caractéristiques : 

Stratégie d’utilisation du REER : 

Le REER est un excellent outil pour réduire immédiatement votre revenu imposable, ce qui en fait un choix avantageux pour certains profils : 

Ensuite, il est essentiel de réinvestir les remboursements d’impôts obtenus. À la retraite, les retraits seront imposés, donc si vous dépensez cet argent au lieu de le réinvestir, vous perdrez ainsi l’avantage fiscal. L’imposition serait simplement reportée, sans réel bénéfice à long terme. 

Qu'est-ce qu'un CELIAPP ?  

Le compte d’Épargne Libre d’Impôt pour l’Achat d’une Première Propriété (CELIAPP) offre aux premiers acheteurs la possibilité de bénéficier des avantages fiscaux combinés du REER et du CELI pour faciliter l’acquisition de leur première maison. Pour tout savoir sur le CELIAPP et les règles qui l'entourent, consultez notre article . 

Principales caractéristiques : 

Stratégie d’utilisation du CELIAPP :  

Le CELIAPP est destiné à : 

Avec des cotisations déductibles et des retraits exonérés d’impôts, le CELIAPP est une option stratégique, que ce soit pour financer l’achat d’une propriété ou pour profiter d’une épargne fiscale supplémentaire si l’achat d’une maison n’est pas dans vos projets. 

Conclusion : Quelle est la meilleure stratégie pour vous ? 

Le choix entre le CELI, le REER et le CELIAPP dépend avant tout de vos objectifs financiers et de la durée dont vous disposez pour atteindre ses objectifs. Le facteur de temps est essentiel dans le choix du bon véhicule de placement. Ensuite, il est essentiel de vous interroger sur les projets que vous souhaitez concrétiser. Pour quel objectif précis comptez-vous utiliser les montants que vous allez épargner ? 

  Par exemple, vous pourriez : 

Cet exemple reste assez général, car il y a plusieurs autres facteurs spécifiques à prendre en compte en fonction de votre situation personnelle ;  

Chaque situation étant unique et pouvant conduire à des choix fiscaux distincts, il est essentiel de consulter un conseiller financier pour optimiser votre fiscalité. 

Si vous voulez passer à l’action et investir selon vos objectifs, nous sommes là pour vous conseiller.


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Sources 

Impôts : 8 conseils essentiels pour réduire vos impôts

Auteur : Sammy Zakem

Il faut toujours prendre du temps pour revoir vos stratégies financières et optimiser votre situation fiscale. Que ce soit pour réduire votre impôt, préparer votre retraite ou maximiser vos avantages fiscaux, une bonne planification peut faire toute la différence. 

 

1. Cotisez à votre REER 

Utiliser les bons outils financiers est essentiel pour optimiser votre situation fiscale. Cotiser à votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) constitue une stratégie incontournable pour réduire votre impôt. En contribuant à votre REER, vous bénéficiez d’une réduction de votre revenu imposable qui peut être appliquée dès l’année courante ou reportée à une année ultérieure. En d'autres termes, votre revenu imposable diminue, ce qui réduit également l'impôt que vous devez payer. 

Si vous avez déjà payé des impôts par des retenues à la source sur votre salaire, cette réduction du revenu imposable peut entraîner un remboursement d’impôt. Ce remboursement correspond à l’excédent d’impôt que vous avez payé en trop. Ce montant peut ensuite être investi de manière stratégique pour maximiser son impact à long terme.  

Au-delà des économies d’impôt, les fonds investis dans un REER croissent à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait, optimisant ainsi vos rendements à long terme. Cette stratégie est particulièrement avantageuse pour les contribuables ayant un revenu élevé car elle permet des économies fiscales significatives. N’oubliez pas de vérifier votre plafond de cotisation pour maximiser les bénéfices du REER et consultez notre Guide REER 2025 pour tout savoir sur cet outil incontournable. 

 

2. Profitez du CELIAPP (si admissible) 

Le compte épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, (CELIAPP) est un nouvel outil récent très puissant, qui permet, comme le REER, de réduire votre revenu imposable. Cependant, il faut y cotiser avant le 31 décembre pour pouvoir profiter de cette déduction ! La cotisation peut être utilisée dans l’année courante ou reportée à une année future, selon votre situation fiscale. En plus de cet avantage, le CELIAPP permet de retirer l’argent accumulé dans le compte sans être imposé pour l’achat d’une première propriété, un avantage semblable à celui offert par le CELI. Cela en fait un outil polyvalent et stratégique pour épargner en vue d’un achat immobilier. Il existe diverses stratégies pour maximiser les avantages du CELIAPP. Pour en apprendre davantage, consultez notre article dédié au CELIAPP. 

 

3. Fractionnez vos revenus  

Cette stratégie, moins connue, peut aussi être très intéressante pour un couple marié ou en union de fait car elle permet de réduire le montant d’impôt total payé par un ménage. En fractionnant votre revenu, vous pouvez transférer une partie de votre revenu imposable à un conjoint afin de bénéficier d’une tranche d’imposition inférieure, diminuant ainsi l’impôt global.   

Une méthode efficace consiste à cotiser au REER de votre conjoint. Cette stratégie permet de réduire votre revenu imposable à vous, en utilisant votre propre espace REER pour contribuer au nom de votre conjoint. Cela réduit l’impôt à payer immédiatement et, à long terme, lors du retrait du REER. Le revenu sera imposé au taux inférieur de votre conjoint, générant des économies fiscales significatives pour le ménage.  

Prenons l’exemple d’un couple : le conjoint a un revenu imposable de 300 000 $ avec un taux marginal d’imposition de 53,31 %, tandis que la conjointe a un revenu imposable de 50 000 $ et un taux marginal d’imposition de 26,53 %. Le conjoint dispose d’un espace REER inutilisé de 30 000 $. Ce dernier, pourrait alors cotiser ces 30 000 $ dans un REER au nom de sa conjointe, ce qui réduirait son propre revenu imposable à 270 000 $, tandis que celui de la conjointe resterait à 50 000 $. Toutefois, ce montant de 30 000 $ deviendrait la propriété de la conjointe. 

Cette stratégie permet de réduire l’impôt total du ménage. Si la conjointe avait cotisé elle-même, elle aurait économisé 7 959 $ en impôts. Cependant, en laissant le conjoint faire cette cotisation, les économies d’impôt s’élèvent à 15 993 $, soit une différence supplémentaire de 8 034 $. Ce gain est rendu possible grâce au taux d’imposition plus élevé du conjoint, maximisant ainsi l’avantage fiscal pour le ménage. 

 

4. Exploitez les régimes enregistrés moins connus 

Bien que certains régimes permettent de réduire immédiatement votre revenu imposable, il est tout aussi important de considérer ceux qui offrent des avantages fiscaux à long terme. Par exemple, le Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) constitue un outil incontournable pour optimiser vos investissements en leur permettant de croître à l’abri de toute imposition, tout en offrant la flexibilité de retirer vos fonds sans impact fiscal. Avant de cotiser, assurez-vous de connaître votre limite de contribution, car la dépasser pourrait entraîner des pénalités coûteuses. Pour en savoir plus sur le CELI, consultez notre article dédié. 

Le Régime enregistré d’épargne-études (REEE), quant à lui, est spécialement conçu pour financer les études de vos enfants. Non seulement il permet à votre épargne de croître à l’abri de l’impôt, mais il donne également accès à des subventions gouvernementales généreuses qui peuvent considérablement augmenter vos économies. Découvrez comment profiter pleinement de ces subventions dans notre article complet sur le REEE. 

Enfin, le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) est un soutien précieux pour les personnes en situation de handicap. Il offre des subventions et des bons permettant de sécuriser leur avenir financier. Pour connaître les critères d’admissibilité et maximiser les avantages de ce régime, consultez notre guide détaillé sur le REEI. 

Exploiter ces différents régimes enregistrés est essentiel pour optimiser votre situation financière. Il est crucial de garder à l’esprit que la planification à long terme peut souvent surpasser les avantages fiscaux immédiats. En réfléchissant aux économies d’impôt potentielles sur les gains futurs, vous pouvez véritablement faire une différence dans votre facture d’impôt et bâtir un avenir financier plus solide 

 

5. Effectuez des dons de bienfaisance 

Les dons de bienfaisance doivent toujours être faits avec une intention sincère mais ils peuvent aussi offrir des avantages fiscaux intéressants. En réclamant les crédits d’impôt liés à vos dons, vous pouvez réduire votre facture fiscale tout en soutenant une cause qui vous tient à cœur. 

Pour maximiser cet avantage, pensez à des stratégies comme le don de titres cotés en bourse. Cela vous permet non seulement d’éviter de payer l’impôt sur le gain en capital mais aussi de recevoir un reçu fiscal pour la valeur totale des actions données. Une façon intelligente de joindre l’utile à l’agréable! 

 

6. Maximisez les crédits et déduction 

Maximiser les crédits et les déductions est une façon simple et efficace de réduire votre facture fiscale et d’économiser de l’argent. Vous pourriez, par exemple, profiter des crédits d’impôt pour frais médicaux, frais de garde ou frais de télétravail. Pour connaître tous les crédits d’impôt et déductions possibles, consultez votre comptable ou visitez les sites du gouvernement du Canada et du Québec dédiés aux déductions et crédits d’impôt. 

 

7. Planifiez vos pertes et gains en capital 

Une gestion judicieuse de vos pertes et gains en capital peut avoir un impact significatif sur votre facture fiscale. Si vous possédez des actifs dont la valeur a diminué, envisagez de les vendre avant le 31 décembre afin de compenser vos gains en capital réalisés durant l’année. Cette approche peut réduire l’impôt à payer sur vos gains, tout en contribuant à un meilleur équilibre de votre portefeuille. 

À l’inverse, si vous anticipez des revenus plus faibles dans les années à venir, il pourrait être avantageux de reporter la vente d’actifs générant des gains en capital à ce moment-là. Cela vous permettra de profiter d’un taux d’imposition plus favorable. Planifier vos transactions en fonction de votre situation fiscale et des fluctuations de votre portefeuille est une étape clé pour optimiser votre stratégie fiscale et maximiser vos bénéfices financiers. 

 

8. Réinvestissez votre remboursement d’impôt  

Si vous avez appliqué les conseils de cet article, vous devriez être en mesure de réaliser des économies d’impôt significatives. Plutôt que de dépenser immédiatement votre remboursement, envisagez de le réinvestir de manière stratégique pour maximiser son impact à long terme. 

Par exemple, réinvestir ce montant dans un REER et le placer dans des produits financiers adaptés à votre profil peut générer des rendements intéressants avec le temps. À titre d’illustration, un placement de 2 000 $ investi pendant 20 ans avec un rendement annuel moyen de 8 % pourrait atteindre environ 10 000 $. 

Réinvestir intelligemment votre remboursement d’impôt, c’est faire un pas de plus vers la croissance de votre patrimoine et la réalisation de vos objectifs financiers. 

 

Planifier et optimiser votre situation fiscale est une étape clé pour améliorer votre santé financière, tant à court qu’à long terme. Cependant, les démarches peuvent parfois sembler complexes et intimidantes. Pour vous simplifier la tâche et maximiser vos économies, faites appel à un conseiller financier chez Strateginc. Prenez rendez-vous dès maintenant pour une évaluation gratuite de votre situation et découvrez comment nos experts peuvent vous accompagner dans l’atteinte de vos objectifs financiers. 

 

   Sources : 

 

Retirer les REEE de ses enfants sans se tromper !

Auteur : Pascal Dion

Vous connaissez peut-être déjà le régime enregistré d'épargne-études (REEE) et ses subventions généreuses qui vous permettent d'épargner pour les études postsecondaires de vos enfants. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à consulter notre article complet ici pour comprendre comment vous pouvez obtenir 30% de subvention sans vous exposer aux risques des marchés boursiers. Une fois vos cotisations faites, l'étape suivante est de comprendre comment et quand retirer cet argent pour financer les études de vos enfants de manière optimale. 

À partir de quand peut-on faire des retraits ? 

Vous pouvez commencer à faire des retraits de votre REEE pour payer les études de votre enfant dès qu’il est inscrit officiellement à des études postsecondaires à temps partiel ou temps plein dans un établissement d’enseignement postsecondaire admissible. Vous devez fournir une preuve que votre enfant est inscrit dans un programme postsecondaire admissible qui comporte les informations suivantes :

Cela peut inclure une attestation d'inscription ou un relevé de notes officiel mais un simple horaire de cours ne suffira pas. 

Il existe deux types de retraits possibles pour financer l’étude de vos enfants 

 

Type de retrait, imposable, EPS, PAE

 

Note : Les retraits des subventions et des revenus de placement (PAE) sont imposables. Cependant, la majorité des bénéficiaires paieront peu ou pas d'impôts puisque leurs revenus restent sous les seuils minimaux d'imposition requis pour être imposés.

Comment pouvez-vous utiliser les fonds retirés d’un REEE? 

Les étudiants n’ont pas une liste de dépenses qu’ils doivent respecter mais voici une liste de dépenses courantes: 

Combien retirez-vous pour financer les études de vos enfants ? 

La limite maximale des retraits dépend des études à temps partiel ou temps plein : 

Que se passe-t-il si les études sont interrompues ? 

Si votre enfant décide de cesser ses études ou de ne pas faire d’études de postsecondaire, il a plusieurs options qui s’offrent à vous.  

1. Garder le compte ouvert 

Même si votre enfant ne s’inscrit pas à des études tout de suite après ses études secondaires, vous pouvez garder le compte ouvert pendant 35 ans, ce qui laisse le temps à votre enfant de changer votre idée. 

2. Transférer les montants du REEE à une autre de vos enfants. 

Il existe une façon de transférer le REEE de votre enfant vers un REEE de votre autre enfant. Si votre enfant qui possède l’autre REEE et a moins 21 ans, vous pouvez transférer les fonds, y compris les subventions gouvernementales, sans payer de l’impôt. Mais si votre autre enfant a plus de 21 ans, vous devrez payer de l’impôt et rembourser les subventions.  

3.  Transférer les montants du REEE vers votre régime enregistré d’épargne-retraite REER 

Si vous avez des droits de cotisation inutilisés de REER, vous pourriez être en mesure de transférer en franchise d’impôt jusqu’à 50 000$ de gains de votre REEE. Votre REEE doit être ouvert depuis au moins dix ans, le bénéficiaire (enfant) doit être âgé de plus de 21 ans et ne doit vouloir ne plus poursuivre des études postsecondaires. Pour en savoir plus sur cette solution, veuillez prendre un rendez-vous avec l’un de nos conseillers. 

4. Retirer l’argent et rembourser les subventions  

Si vous retirez l’argent que vous avez versé dans le REEE à fin autre que les études, vous devez rembourser toutes les subventions non utilisées et payer un impôt spécial sur l’argent des rendements réalisés. Ce revenu imposé s’appelle le revenu accumulé. Vous allez payer de l’impôt à votre taux d’imposition plus un supplément de 12% supplémentaire. 

Stratégies de retrait pour minimiser les impôts 

Étant donné que les PAE sont imposables, il est judicieux de planifier vos retraits en fonction du revenu annuel de votre enfant. Par exemple, si votre enfant travaille pendant l'été ou a d'autres sources de revenus, vous pourriez envisager d'étaler les retraits sur plusieurs années pour minimiser l'impôt à payer. 

Passez à l’action 

Le REEE est un outil puissant pour financer les études de vos enfants mais il est tout aussi important de comprendre comment et quand retirer cet argent. Une bonne planification des retraits peut maximiser les avantages fiscaux et garantir que chaque dollar contribue au succès académique de vos enfants. 

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du REEE et les subventions disponibles, consultez l’article complet ici. Pour obtenir une stratégie personnalisée pour les études de vos enfants, prenez rendez-vous avec l'un de nos conseillers dès aujourd'hui! 

Sources:

Comprendre le REEI : Fonctionnement et avantages

Auteur: Pascal Dion

REEI : Fonctionnement et avantages du Régime Enregistré d’Épargne-Invalidité

 

Le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) est un instrument financier peu connu, conçu pour aider les personnes ayant des limitations physiques ou mentales à économiser pour leur avenir. 

Ce régime offre des avantages financiers significatifs, notamment des subventions gouvernementales, et peut même permettre d'accumuler 20 000 $ simplement en ouvrant un compte, sans y verser un sou (Gouvernement du Canada). Voici tout ce que vous devez savoir sur le REEI, ses avantages et comment en profiter.

 

Critères d'admissibilité pour ouvrir un REEI :

 

  1. Admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) : Vous devez être admissible à ce crédit, qui est accordé aux personnes ayant une déficience attestée par un professionnel de la santé.
  2. Être âgé de 0 à 59 ans.
  3. Posséder un numéro d’assurance sociale (NAS) valide et être un résident du Canada.

Le processus d’obtention du CIPH peut parfois être complexe, car il nécessite une attestation médicale. Si vous rencontrez des difficultés pour obtenir cette attestation, des organismes comme Finautonome peuvent vous assister en ligne.

 

Ouverture et gestion d’un REEI

 

Une fois que vous avez obtenu le CIPH, vous pouvez ouvrir un REEI auprès d’une institution financière ou d’une entreprise spécialisée. Les cotisations au REEI peuvent être investies selon vos préférences, avec des variations dans les types de placements offerts et les frais de gestion selon les institutions. Les subventions canadiennes pour l'épargne-invalidité peuvent considérablement augmenter vos cotisations selon votre revenu familial. Par exemple, une personne avec un revenu familial de 30 000 $ qui cotise 1 500 $ pourrait finir l'année avec 6 000 $ dans son REEI.

 

Types de subventions gouvernementales pour le REEI :

 

1. Subvention canadienne pour l’épargne-invalidité (SCEI) :

En d'autres termes, plus le revenu familial est bas, plus le pourcentage de subvention est élevé, ce qui permet d'augmenter les économies sans avoir à verser beaucoup d’argent.

Par exemple, si votre revenu familial est moins de 106 717 $, pour chaque dollar que vous mettez dans le REEI :

Si vous cotisez 1 500 $ dans une année, vous recevez 3 500 $ de subvention, ce qui fait un total de 5 000 $ dans votre REEI. Le maximum de subvention que vous pouvez recevoir chaque année est de 3 500 $, et la limite à vie est de 70 000 $.

Si le revenu familial net rajusté est supérieur à 106 717 $, la subvention fonctionne différemment. Pour les cotisations au REEI :

Contrairement aux revenus inférieurs à 106 717 $, où les taux de correspondance peuvent être de 300 % ou 200 %, ici, il n'y a qu'un taux fixe de 100 % pour les premiers 1 000 $.

2. Bon canadien pour l’épargne-invalidité (BCEI) :

 

Types de paiements faits à partir d'un REEI : 

 

Paiements d’aide à l’invalidité (PAI)

Paiements viagers pour invalidité (PVI)

 

Cotisations et retraits du REEI :

 

Cotisations :

Retraits :

 

Patience et planification pour les retraits

Il faut faire preuve de patience avec le REEI. Vous devez attendre au moins 10 ans après la dernière subvention avant de retirer de l'argent, sauf en cas d'espérance de vie réduite à cinq ans ou moins. Sinon un retrait anticipé pourrait entraîner le remboursement des subventions reçues.

Le REEI est une opportunité unique d’épargne et de croissance financière pour les personnes en situation de handicap. En respectant les critères d’admissibilité et en planifiant soigneusement vos cotisations et retraits, vous pouvez maximiser les avantages offerts par ce régime.

Prenez le temps de planifier ! Informez-vous bien sur le REEI pour assurer votre avenir financier. N’hésitez pas à consulter un de nos conseillers financiers pour obtenir des conseils adaptés à vos besoins et tirer pleinement parti de ce régime dès aujourd’hui.

Prenez un rendez-vous avec l'un des membres de notre équipe.

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Sources:

Combien devriez-vous avoir de côté pour acheter une maison?

Auteur: Pascal Dion

 

Investissement immobilier

 

Dans le contexte économique où il y a des taux d’intérêt élevés, acheter une maison peut devenir un énorme investissement. Il est crucial de sécuriser votre prêt hypothécaire pour éviter des problèmes financiers. 

Pourquoi l’assurance prêt hypothécaire est importante?

Au Canada, la Société Canadienne d’Hypothèques et de Logement (SCHL) est le principal assureur. La dépense reliée par cette assurance représente en moyenne 2,8% à 4% du montant de l’emprunt. Voici une calculatrice afin de vous donner un aperçu de combien cette dépense s’élèverait : Calculateur hypothécaire

Combien coûte l'assurance prêt?

Par exemple, pour une maison de 600 000 $ avec une mise de fonds de 35 000 $ (environ 5.8 % du prix d'achat), l'assurance coûterait environ 22 600 $.

Cette estimation est basée sur le calcul suivant :

Vous pouvez choisir de payer ce montant à l'avance ou de l'ajouter au montant de votre prêt hypothécaire, auquel cas il sera remboursé avec les paiements mensuels de votre prêt.

Hypothécaire

Comment réduire les frais d’assurance prêt hypothécaire? 

Pour réduire les frais d'assurance prêt hypothécaire, il est conseillé de faire une mise de fonds initiale plus élevée. Voici quelques exemples :

Mise de fonds de 10 % (60 000 $) :

Avec une mise de fonds de 60 000 $, le coût de l'assurance serait réduit. En utilisant les mêmes taux d'assurance, nous obtenons :

Mise de fonds de 20 % (120 000 $) :

Si vous pouvez fournir une mise de fonds de 120 000 $ (20 % du prix d'achat), vous n'aurez pas besoin de payer l'assurance prêt hypothécaire. À ce niveau de mise de fonds, le risque pour le prêteur est suffisamment réduit pour ne plus exiger cette assurance.

En augmentant votre mise de fonds initiale, vous pouvez non seulement éliminer le coût de l'assurance prêt hypothécaire, mais aussi bénéficier de paiements hypothécaires plus faibles et de meilleurs taux d'intérêt sur votre emprunt.

Stratégies pour économiser 20% pour votre mise de fonds? 

Épargner 20 % de la valeur d’une maison peut être difficile, mais il existe des stratégies pour vous aider : 

Pour en savoir plus sur ces stratégies, lisez notre article : Comprendre et bien utiliser le RAP et le CELIAPP

Ressources

Pour rester à jour sur l’actualité immobilière et savoir si vous êtes prêt à devenir propriétaire, consultez ces articles : 

Sources:

Acheter une maison avec l’assurance prêt hypothécaire | Banque Nationale (bnc.ca) 

Calculateur hypothécaire (cmhc-schl.gc.ca) 

En quoi consiste l’assurance hypothécaire et comment ça fonctionne? | Posts (scotiabank.com) 

 

Trouver sa niche : La différenciation stratégique

Auteur: Pascal Dion

Finance et Investissement

 

La planification financière est constamment en évolution et les conseillers financiers se livrent une concurrence féroce afin de se créer une clientèle. En effet, ce milieu demande une rigueur et des connaissances multisectorielles afin de satisfaire les demandes des clients. Cependant, il est important de se spécialiser dans un domaine afin de se différencier aux yeux de nos clients et de leur amener une valeur ajoutée.  

C’est pourquoi dans le but d’une entrevue avec Finance et Investissement, notre PDG Pascal s’est prêté au jeu. Dans leur article, Pascal explique comment il a pu se différencier de la concurrence, sa méthode de segmentation de ses clients et les différents obstacles qu’il a pu faire face au cours de sa carrière.  

Nous vous invitons à aller lire l’article ainsi que prendre un rendez-vous avec nous afin d’y voir plus clair dans votre planification financière.

 

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Sources:

La clientèle niche | Finance et Investissement (finance-investissement.com)

Bienvenue à la taxe: La ville veut sa part du gâteau

Auteur: Pascal Dion

Félicitations !  Vous voilà maintenant qualifié pour un prêt et propriétaire de votre propre chez-vous ! C'est un moment excitant où vous laissez derrière vous la vie de locataire pour un nouveau chapitre passionnant.

 

Attendez-vous à voir votre réalité changer considérablement. Là où le loyer était autrefois votre plus grosse dépense, votre hypothèque devient désormais le strict minimum à prévoir. En effet, cela vient avec de nouvelles responsabilités : l'entretien, les rénovations et bien sûr, les frais de notaire sont à présent sur votre liste de paiement.

 

Bien que ces dépenses puissent sembler petites, il faut garder en tête que la taxe de bienvenue peut être un peu plus salée.  Vous pouvez connaître le montant en allant sur Calcul taxes de bienvenue. 

 

Qu’en est-il de la taxe de bienvenue? 

Le droit sur les mutations immobilières ou communément appelé taxe de bienvenue est perçu sous forme d’impôt prélevé par les municipalités lors d’une acquisition ou transfert de propriété dans leur juridiction. Celle-ci, permet aux municipalités de bénéficier d’un nouveau revenu, depuis son implantation en 1976. Il s’agit d’une dépense financièrement couteuse qui s’applique à une vente de maison, d’une cession, d’une donation ou encore sur l’échange d’une maison ou d’un terrain. En bref vous pourriez uniquement l’éviter si:  

  1. La valeur du bien immobilier est inférieure à 5 000$ 
  2. Le transfert se fait en ligne direct ascendant (parents et grands-parents) ou descendante (enfants et petits-enfants) 
  3. Le transfert est fait entre conjoint (mariés, union civil ou conjoint de fait vivant maritalement) 

 

Comment fonctionne la taxe de bienvenue?

Tout d’abord, l’imposition sera déterminée selon le montant le plus élevé entre :  

 

Si vous avez fait l’acquisition d’une résidence à Montréal au coût de 700 000$ et que celle-ci a une valeur marchande de 650 000$, la valeur qui sera prise en compte pour le calcul de l’imposition sera 715 000$ (650 000$ x 1,1).  

Par la suite, ce montant servira à définir jusqu’à quelle tranche de valeur vous pourriez être imposé. Ces tranches et leur taux d’imposition sont redéfinis chaque année et sont différents d’une ville à l’autre. Cependant, elles ont quelques restrictions à respecter. En effet, la première tranche est toujours taxée à 0,5%, à partir de 500 000$ elles peuvent être fixé à un taux supérieur de 1,5%, et elles ne peuvent pas dépasser 4% pour leur dernière tranche d’imposition. 

Source : Ville de Montréal

Somme toute, il s’agit d’une dépense supplémentaire qui arrive vite et qu’il ne faut pas négliger car vous devrez débourser cette somme 30 jours après la réception de l’avis, soit trois à six mois après avoir fait l’achat de votre maison.  

 Nous vous recommandons de lire l’article suivant, mentionnant tous les coûts directs et indirects reliés à l’achat d’une première maison : Acheter une maison au Québec : Le prix n'est que la pointe de l'iceberg!

 

Sources:

Comment sont calculés les droits sur les mutations immobilières | Ville de Montréal (montreal.ca) 

Taxe de bienvenue - Comment la calculer et la comprendre | DuProprio 

Assurer son prêt hypothécaire: OUI! Mais pas n'importe comment!

Auteur: Pascal Dion

Assurance prêt hypothécaire

L’achat d’une propriété est une étape importante de votre vie. Il s'agit d’un investissement énorme qui modifiera votre planification financière pendant de nombreuses années.  

Il est encore plus important de bien protéger son engagement envers son créancier mais attention au piège! Votre institution financière vous exigera une assurance vie sur votre prêt hypothécaire, qui, rappelons-le, n’est pas obligatoire.  

L’assurance offerte par le prêteur ne laisse rien dans les poches de la succession en cas de décès. À vrai dire, c’est l’institution financière qui se rembourse à elle-même. Ça ne couvre que le solde du prêt! 

Quel avantage y a-t-il pour celui qui souscrit cette assurance? AUCUN! Il n’est pas propriétaire de cette assurance. Pire, sa famille n’est pas bénéficiaire non plus. C’est la banque qui se rembourse à elle-même! 

Pourquoi ajouter un pourcentage supplémentaire à votre taux hypothécaire actuel lorsqu’il existe l’assurance vie individuelle offrant une meilleure couverture à meilleur coût.  

Pour prendre une décision financière avisée, il n’est jamais préférable de protéger un solde plutôt que de s’assurer individuellement. Choisir une assurance vie individuelle sur sa tête plutôt que sur un prêt est toujours plus bénéfique que choisir l’assurance hypothécaire offerte par votre institution financière.  

L’assurance vie individuelle 

Il s’agit d’une entente entre une personne et une compagnie d’assurance qui prévoit une compensation monétaire libre d’impôt appelée prestation décès, auquel le bénéficiaire, la personne qui recevra la prestation de décès de l’assuré, est déterminée préalablement. Celui-ci pourra utiliser comme il le souhaite le montant de la réclamation. En contrepartie, le propriétaire de l’assurance payera une prime mensuelle ou annuelle pendant un nombre d’année déterminée. En cas de réclamation, la prestation décès pourra être utilisé pour couvrir les frais funéraires, le remboursement de dettes incluant votre prêt hypothécaire, le maintien du niveau de vie de la famille, l’éducation des enfants ou même la planification successorale. Bref, l’assurance vie individuelle vous permet de protéger le patrimoine familial contre tous les aléas reliés à un décès qu’il survienne à court ou long terme.  

 

L’assurance vie la plus commune sur le marché : 

L’assurance vie temporaire : Vous serez protégé par l’assurance vie mais uniquement pendant une certaine période. Habituellement, les échéances proposées fluctuent entre cinq à 100 ans. Lorsque survient un décès pendant que la police est toujours active, le bénéficiaire aura droit au montant forfaitaire tel que convenu. L’assurance vie temporaire se veut une protection très abordable. 

 

L’assurance vie permanente et l’assurance vie universelle

Il existe d’autres produits en assurance vie, dont l’assurance vie permanente et l’assurance vie universelle parmi les plus populaires, mais qui ont des conditions d’utilisation différente et plus dispendieuse. Toutes ses assurances sont des moyens de protéger vos actifs financiers en cas de décès.  

L’assurance prêt hypothécaire prise avec le prêteur 

L'option que la banque vous propose est de contracter une assurance hypothécaire afin de protéger votre solde en cas décès. À cela peut s’ajouter une couverture en cas d’invalidité ou de maladie grave. Toutefois, il faut garder à l’esprit que c’est votre institution financière qui est propriétaire de vos protections puisqu’elle se chargera d’effectuer le paiement de votre hypothèque. Bref, l’assurance hypothécaire assure que votre famille aura un toit sur leur tête en cas de décès, maladie grave ou encore en cas d’invalidité de l’assuré. Il est important de bien lire votre contrat d’assurance prêt puisque tout dépendant de l’institution financière, la couverture pourraient diverger. 

 

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Somme toute, nous vous rappelons que ces types d’assurance ne sont pas obligatoires mais que faire le choix d’une d’entre elle est extrêmement recommandé. À la lumière de nos recherches, nous pouvons constater que l’assurance vie individuelle est beaucoup plus avantageuse que l’assurance hypothécaire. En effet, elle permet de couvrir votre dette hypothécaire mais également toutes vos dépenses à long terme tel que les études de vos enfants et le maintien de la qualité de vie de votre famille. De plus, vous avez un contrôle sur le bénéficiaire de votre choix qui pourra utiliser la prestation de décès comme il le souhaite. Cependant, le décès n’est pas le seul évènement qui pourrait vous survenir. En effet, il serait tout aussi important de se protéger dans l’éventualité où des problèmes de santé peuvent survenir tel que diagnostic de maladies graves ou une situation d’invalidité. 

 

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Vous êtes en questionnement et vous ne savez pas s’il serait judicieux d’acheter une nouvelle propriété, voici l’article parfait pour répondre à vos questions : Acheter une maison vs louer un appartement : Quel est le meilleur choix? (strateginc.com). Laissez notre équipe d'experts prendre en charge votre planification complète. Bénéficiez de notre expertise en planification financière complète, en gestion de patrimoine, successoral et immobilière que vous soyez un particulier ou un entrepreneur. Nous joindre | Groupe financier Stratéginc (strateginc.com)

 

Sources:

Assurance hypothécaire | Banque Nationale (bnc.ca) 

Assurance prêt | Desjardins 

Assurance Vie Temporaire vs Permanente: Quelle Différence? I LMBF 

Que couvre l’assurance vie? | TD Assurance